Rony Lopes (2022 - 2023)

[Vince23]

Ou des frappes du gauche côté droit à l’entrée de la surface

[jcrego]

Ou des frappes du gauche côté droit à l’entrée de la surface

C’est exactement ce que je disais l’ami

[jcrego]

Ça peut d’ailleurs être la même chose à gauche avec Baldé, qui peut avoir pour consigne de provoquer et de rentrer sur son bon pied, ou pour frapper, ou pour créer le décalage avec le latéral. Ça peut permettre d’aspirer la defense et de créer des fausses pistes. Quand Ugbo sera revenu au top ça peut être bien. Après on sait que Balde préfère l’axe. Donc ça peut être Ripart à gauche aussi. Mais niveau qualités physique c’est compliqué. Ce qui compte c’est d’avoir de nouvelles solutions et que ça marche.

[Nitarm]

Le mec est là depuis quelques jours et déjà au top , un vrai leader technique et quel tireur de cpa , moi je dis respect ....

[ptitseb10]

Le mec est là depuis quelques jours et déjà au top , un vrai leader technique et quel tireur de cpa , moi je dis respect ....

De plus il n'est à pas 100 %
On va avoir mal aux yeux d'ici quelques matchs

[Vince23]

Le mec est là depuis quelques jours et déjà au top , un vrai leader technique et quel tireur de cpa , moi je dis respect ....

De plus il n'est à pas 100 %
On va avoir mal aux yeux d'ici quelques matchs

Je croise les doigts pour qu’il emmène l’équipe avec lui !

[jcrego]

Le mec est là depuis quelques jours et déjà au top , un vrai leader technique et quel tireur de cpa , moi je dis respect ....

De plus il n'est à pas 100 %
On va avoir mal aux yeux d'ici quelques matchs

Je croise les doigts pour qu’il emmène l’équipe avec lui !

Je pense que ça change tout dans la tête des joueurs d’avoir un camarade à ce niveau, déjà pour ne pas à avoir à trop souffrir de la comparaison. Avec ce genre de gars il peut se passer des choses à tout moment alors ça te pousse à être audacieux, à faire l’appel qu’il faut parce qu’il va aspirer les défenseurs etc

[popok]

L'interview de Rony Lopes dans L'Equipe du jour

« Je me voyais au Real Madrid, à Barcelone » Prêté à l'Estac par le Séville FC, l'ancien grand espoir du foot européen revient sur sa trajectoire, dont la progression a été freinée par les blessures.
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De notre envoyé spécial

SÉBASTIEN BURON

BARBEREY-SAINT-SULPICE (Aube) - Décalages bien sentis, première passe décisive, sortie sous l'ovation du public : dimanche, contre Angers (3-1), Marcos Paulo Mesquita Lopes (26 ans) a bien lancé son histoire avec Troyes. Surnommé « Rony » en référence au Brésilien Ronaldo ( « seule ma famille m'appelle Marcos » ), le milieu offensif est prêté sans option d'achat par le Séville FC à l'Estac, où il entend relancer sa carrière. Au lendemain de cette première réussie, c'est à l'hôtel Golden Tulip, où il séjourne pour l'instant, que l'ancien espoir du foot européen est revenu sur son parcours. Toujours sincère, parfois touchant, il s'est confié, en français, sous l'oeil attentionné de son père, pendant une heure.

« Lors de votre présentation, vous avez déclaré : "Je suis sûr que je vais redevenir le Rony Lopes de Monaco, même mieux encore." Dimanche, étiez-vous loin de celui de Monaco ?

C'est difficile de répondre. Déjà, je ne sais toujours pas ce qu'est mon niveau à 100 %. Je l'ai montré un peu à Monaco, quand j'ai beaucoup marqué (15 buts en L1 en 2017-2018) . Mais je peux faire mieux, toujours. Donc je ne vais jamais dire que je suis à 100 %.

Mesuriez-vous l'attente suscitée par votre arrivée à Troyes ?

Pour dire la vérité, non. Je ne m'attendais pas à ça. Mais dimanche, sentir cet amour du public, c'était magnifique. Je sais qu'on m'aime et j'ai besoin de me sentir important. Cela m'a parfois manqué à Nice, à l'Olympiakos. À Séville, je n'ai jamais eu cette sensation.

Que ressentez-vous à l'idée de retourner à Monaco ?

C'est toujours un match spécial, c'était ma maison pendant quelques années !

Vos débuts ont pourtant été compliqués là-bas, quand Leonardo Jardim vous a remplacé après 37 minutes pour votre premier match (2-3 contre Lorient, le 20 septembre 2015).

La première opportunité qu'il me donne, devant nos supporters, et il me sort après 35 minutes ! Je me suis dit : "Mais ce n'est pas possible." C'était vraiment très dur. J'ai rejoué une rencontre un mois après, puis j'ai été prêté à Lille (en janvier 2016) .

Mais c'est aussi à Monaco, avec lui, que vous avez ensuite franchi un cap.

Oui, mais c'était grâce à moi. Personne ne se souvient que, jusqu'en décembre (2017) , le coach m'avait sorti quatre fois à la mi-temps. Après, j'ai marqué huit matches d'affilée (début 2018) , et le neuvième, il me dit : "Tu ne marques pas, tu penses que tu es la star ?" (Rires.)

Regrettez-vous d'être parti en août 2019 au Séville FC ?

Non, Séville est l'un des meilleurs clubs d'Espagne et Monchi, le directeur sportif, voulait m'acheter depuis quelques années. Mais j'arrive et je trouve un coach avec lequel je ne joue que la Ligue Europa le jeudi. Le week-end, pour la Liga, je suis chez moi. Je ne suis même pas avec l'équipe.

En avez-vous parlé à Julen Lopetegui ?

Je l'ai fait cinq ou six fois la première saison. Il m'a répété que j'allais être très important. Et après le confinement, il m'a dit : "Tu es très bien physiquement, même mieux que ceux qui jouent à ton poste, mais je vais faire jouer les autres." Une fois, je suis à côté d'un coéquipier, il arrive, lui demande comment ça va, et moi, il ne me demande rien. Je me suis dit : "Mais je suis qui ici ?" Je suis toujours resté professionnel. C'est juste que le coach ne m'aime pas, c'est tout.

Vous enchaînez votre troisième prêt (voir chiffre). Cela vous empêche-t-il d'atteindre votre meilleur niveau ?

C'est possible, oui. À chaque fois, je vais dans un club différent, je dois m'adapter. Et je ne fais pas la préparation avec l'équipe avec laquelle je vais disputer la saison. C'est dur. Mon club, c'est Séville et je devrais être là-bas. Mais chaque année, j'ai besoin de partir en prêt pour jouer.

À l'Olympiakos, la saison dernière, vous avez été champion de Grèce mais n'étiez pas toujours titulaire non plus.

Je n'ai pas trop compris. Pourtant, c'est le coach, Pedro Martins, qui m'avait appelé. À un moment, j'ai commencé à me dire : "Mais c'est ma faute ? C'est moi qui ne fais pas bien les choses ?"

Avez-vous pensé que vous étiez trop sensible pour ce milieu ?

Parfois, oui. J'étais plus sensible avant. J'ai besoin de me sentir important et ne pas avoir cette confiance, c'était dur. Mais j'ai appris que la confiance doit partir de moi-même. J'ai tardé un peu à comprendre ça.

En avez-vous pleuré ?

À certains moments, oui. À Séville, à Nice...

L'entraîneur de Manchester City Manuel Pellegrini avait affirmé, en 2014 : "Il a un grand futur devant lui." Comment jugez-vous votre trajectoire ?

Ce qui a joué, ce sont les blessures. Elles ont gâché ma carrière. Elles sont toujours arrivées quand j'étais en train de monter et duraient plusieurs semaines. Et elles ont toujours été aux ischio-jambiers : trois à gauche, trois à droite. Personne n'a pu me dire d'où venait le problème. J'ai presque cherché l'explication toute ma vie !


En janvier 2013, vous devenez le plus jeune buteur de l'histoire de Manchester City, à 17 ans et 9 jours. À cette époque-là, où vous voyiez-vous en 2022 ?

Je me voyais au Real Madrid, à Barcelone ou même à Manchester City. Je pense que j'aurais pu y être. C'est ça qui est dur. Parfois, je pense dans ma tête : "Où j'aurais pu être sans ces blessures ?" Je voudrais savoir. Je pourrais peut-être déjà être à ce niveau aujourd'hui.

À Troyes, se maintenir est l'objectif. Comprenez-vous qu'on vous parle de régression ?

C'est normal que les gens disent ça, j'ai l'habitude de jouer l'Europe. Mais il vaut mieux être à Séville et ne pas jouer ? Oui, je suis à Troyes, mais il y a de la qualité ici et je peux montrer mon football. C'est ça que les gens ont un peu oublié, comment Rony Lopes peut jouer. Quand je suis en confiance, je peux changer un match, faire gagner l'équipe.

Troyes était une étape indispensable pour rebondir ?

Je pense que oui. Je voulais retrouver cette joie de jouer au foot et être dans le radar du football. Je pense que faire ce pas de venir ici va être important pour ma carrière. Je le sens, j'en suis convaincu.

Troyes appartient à City Group. Rêvez-vous de revenir à Manchester City ?

(Il inspire puis rit.)

Vous avez arrêté de rêver ?

Non, je n'ai pas arrêté de rêver. Mais maintenant, je préfère garder ça pour moi. Je disais que je voulais être en sélection, et quand j'y arrive, je me blesse la veille du match. Je me suis dit : "OK, je vais arrêter de parler. Et après, quand ça se passe, là je pourrai dire : ça, c'était mon rêve. Et j'ai réussi à l'atteindre." »

[Helzeeer]

Merci bcp pour l'article, très intéressant. Content qu'il ait ressenti l'amour du public troyen à son égard à sa sortie.