Re: [12] Henri Bienvenu Ntsama >> juin 2017
Posté : 11 sept. 2014, 19:08
Les africains sont pas extra comm et Thiago a la double nationalité comme Marcos
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Je confirme tes propos mon cher turtle. Marcos avait de la famille en Italie.turtle a écrit :Les joueurs en France depuis plus de 5 ans peuvent demander la nationalité. Marcos avait des ancêtres italiens je crois.
Une excellente recrue, on sent un joueur de classe quand il touche le ballon et on voit qu'il est impliqué dans le projet troyen, impatient de le voir intégré et physiquement à 100% il devrait faire très mal.Estac/ Les belles promesses de Bienvenu…
PUBLIÉ LE 18/09/2014
Par l'est éclair
L’international camerounais a quitté la ferveur turque pour découvrir la quiétude troyenne. Bien dans sa peau, il aspire désormais à retrouver ses habitudes de buteur. Rencontre.
Henri Bienvenu a montré face à Auxerre, lundi, de très belles choses. Le public troyen en redemande.
Vingt-cinq minutes ont suffi lundi au public du stade de l’Aube pour se faire une idée des qualités d’Henri Bienvenu. Impliqué sur le but de Benjamin Nivet, le Camerounais a surtout laissé entrevoir un énorme potentiel. Qui pourrait s’exprimer dès samedi au Havre.
Henri Bienvenu Ntsama a été officiellement présenté à la presse il y a dix jours. Ce jour-là, à peine débarqué dans l’Aube, le buteur d’Eskisehirspor était resté sur la réserve ; presque timide. Nous souhaitions en savoir plus, connaître mieux ce garçon au parcours atypique, qui a toujours marqué où il est passé. Nous voulions surtout savoir ce qu’un international de sa trempe était venu faire en Ligue 2 française…
« Trop de pression en Turquie »
Hier midi, après l’entraînement, Henri s’est posé. « Vous avez vu, j’ai amené le soleil », sourit-il d’abord. Nous avons alors découvert un homme charmant, sûr de son talent… un brin sur ses gardes. « En Turquie, je ne parlais plus à la presse, avoue-t-il. Elle me faisait dire des choses que je n’avais jamais déclarées ; pour foutre la m… (sic) » La Turquie, Henri Bienvenu est heureux de l’avoir quittée. « Là-bas, il y avait franchement trop de pression. Les supporters sont fanatiques ; pas moyen de se promener en ville en famille. Je voulais retrouver un peu de calme. Ici, j’ai découvert un environnement apaisant, avec un entraîneur qui nous met dans les meilleures dispositions pour nous exprimer. J’avais besoin de ça. »
N’avait-il pas « ça » en Turquie, au Fenerbahçe ou à Eskisehirspor ? « Non, répond-il. Là-bas, ce qui compte, ce sont les goals. Qu’importe le nombre de passes décisives ou votre implication dans le jeu, on ne vous juge que sur le nombre de buts que vous marquez. Au Fener, 12 buts lors de la première saison, cela ne suffisait pas… »
Il a voulu quitter Istanbul et rejoindre le LOSC qui lui faisait la cour. « Les dirigeants ne voulaient me laisser partir que dans un petit club, de peur de me voir briller et de devoir rendre des comptes aux supporters, lance-t-il. J’ai alors profité d’un transfert d’un joueur d’Eskisehirspor au Fener pour m’en aller. J’ai servi de monnaie d’échange. »
Une erreur dans son contrat lui permet de quitter Eskisehirspor
À Eskisehir, dans le nord-ouest de la Turquie, Henri a encore marqué (10 buts en 36 matches), permettant au club de disputer, entre autres, une finale de coupe nationale. « Mais je voulais m’en aller », indique-t-il. Pourquoi ? « Ma fiancée et mon fils de deux ans et demi, Aaron Henri, vivent à Paris, répond-il. J’avais besoin de me rapprocher d’eux. » Sa future épouse, également Camerounaise, Henri l’a rencontrée en Tunisie. « Elle y faisait des études d’avocat, narre-t-il, qu’elle a poursuivies à Paris. C’est elle qui a trouvé la faille juridique dans mon contrat. » Une faille qui a permis à Bienvenu de rompre les liens qui l’unissaient à Eskisehirspor. « Sinon, les dirigeants ne m’auraient jamais laissé partir, jure-t-il. En Turquie, les agents m’ont fichu dans la m… (re-sic) Ils ne voyaient que leurs intérêts, voulaient me transférer dans un gros club pour gagner un maximum d’argent. »
On le sent désormais apaisé. « C’était important de retrouver une stabilité familiale, explique-t-il. Je me sens heureux, j’ai découvert un club sain, une ville agréable. Ce changement me fait le plus grand bien. » « Nous attendrons de voir s’il nous apportera beaucoup, souligne Jean-Marc Furlan, mais ce qui est sûr, c’est que nous avons récupéré un garçon délicieux. »
Un garçon aussi très ambitieux. « Je veux découvrir la Ligue 1 avec Troyes, marquer mon passage ici de mon empreinte. Et retrouver rapidement l’équipe nationale. » Ses débuts n’ont pas été couronnés de succès. « Dommage pour le public, à qui j’aurais aimé offrir la victoire pour mon premier match sous ce maillot », témoigne-t-il. Ce n’est que partie remise. « Jouerai-je au Havre ? Je ne sais pas. J’ai faim de ballon. Même si je dois me montrer patient, apprendre à connaître mes coéquipiers, la Ligue 2… très différente du championnat turc. Je dois observer le jeu de Benjamin Nivet (…) Mais je suis confiant, très optimiste, car l’équipe joue au football… (il regarde ses partenaires rentrer au vestiaire) Et ici, tout le monde a le sourire ! » On a hâte de connaître la suite…
Clairement ! ... Déjà qu'on se demande ce qu'il fait ici aujourd'huiSeven a écrit :J'anticipe beaucoup mais je sens que si on ne monte pas ce sera dur de le conserver.