Réponse: En écoutant Patrick REMY
- A quelques jours de l'ouverture du marché des transferts, 20minutes.fr a demandé à l'entraîneur Patrick Rémy, lui-même sans club, de monter une formation avec des joueurs au chômage...
On l’a prévenu tout de suite: c’est du foot-fiction. Mais Patrick Rémy, ancien entraîneur de Sedan, Caen ou Troyes s’est vite prêté au jeu. En piochant dans la liste de l’UNFP des joueurs au chômage, il a concocté un onze de départ «qui tient la route». De quoi donner quelques bons tuyaux aux présidents aux poches vides de L1 ou de L2 alors que le mercato ouvrira le 1er janvier.
La compo: Nicolas Puydebois – Eric Cubillier, David Jemmali, Milivoje Vitakic, Franck Jurietti – Fabrice Pancrate, Mathieu Berson, Yohan Hautcoeur, Philippe Brunel ou Ulrich Le Pen – Pierre-Yves André, Sébastien Grax.
Remplaçants: Patrice Luzi (g), Kevin Das Neves, Santos, Brunel ou Le Pen, Nicolas Sahnoun, Matt Moussilou, Fabrice Jau.
Comment la faire jouer? «Une équipe joue toujours par rapport aux principes de son entraîneur. Moi, je préfère quatre défenseurs, deux joueurs offensifs dans les couloirs, et deux attaquants. Dans ce cadre-là, derrière, il y a des trentenaires, on joue sur l’expérience. Au milieu, il faut voir qui de Berson ou de Hautcoeur est le plus passeur des deux. Et en attaque André. Même s’il y a son âge, c'est un buteur. Pour tourner autour de lui, il y a Sébastien Grax, c’est un battant. Et je suis de parti pris, j’ai joué avec son père. Au final, on a une équipe pour prendre des points à l’extérieur.»
Quels objectifs? «Même si c’est de la fiction, le principe déterminant, c’est que la motivation représente 50% des résultats. Et si on veut aller au bout de la fiction, on peut imaginer partir en début de saison en L2. Si on propose une prime exceptionnelle en cas de montée, on peut viser le haut de tableau. Bien préparée mentalement, c’est une équipe qui tient la route.»
Qui a encore le niveau? «Individuellement, certains ont encore le niveau pour la L1. Ce sera même plus facile pour eux, compte-tenu de leur qualité technique, de jouer dans l’élite plutôt qu’en L2, où c’est du combat. Après, tout dépend de l’envie. Pierre-Yves André pense sûrement à sa reconversion par exemple. Mais des garçons comme Grax ou Hautcoeur, ce n’est pas pareil. Je ne comprends pas, ils devraient avoir un club.»
Recueilli par Antoine Maes
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