snoopy45 a écrit : ↑15 juin 2024, 14:02
Bon, ben j'ai voulu être "moins agressif" avec le Tourchekul local, me disant que peut être, pour une fois .......
Mais non, des journaleux en manque de reconnaissance.
Il vont nous pondre un vomi d'intox nous disant qu'au dernier moment, CFG a pensé que ........
Pitoyable le AM
Christian Lattanzio devait s’engager avec l’Estac, comme révélé dans nos colonnes le 8 juin dernier. L’ancien entraîneur de Charlotte (MLS) était même présent à Troyes la semaine dernière. Il a été aperçu en ville, mais aussi et surtout dans les locaux du club troyen. L’Italien, nous dit-on, avait commencé à travailler, notamment en participant à des réunions avec Mattijs Manders, le directeur général de l’Estac.
Pourtant, vendredi, le club belge de Saint-Trond a publié un communiqué annonçant la signature de Christian Lattanzio, pour une durée qui n’a pas été précisée. Chez le 9e de la Jupiler league, le technicien succède à l’Allemand Thorsten Fink, qui s’est engagé à Genk.
MacFarlane est à Troyes
Comment expliquer ce revirement de situation ? Est-ce Lattanzio qui a saisi une opportunité d’occuper à nouveau un banc et donc de ne pas rester à l’Estac ? Ou est-ce le City group qui a décidé de ne pas l’engager définitivement, ne jugeant pas vraiment nécessaire son incorporation dans l’organigramme troyen ? À ce stade, nous ne savons pas où se situe précisément la vérité. Mais dans tous les cas, son passage éclair fait tache et ne rassure pas quant à la capacité du CFG de mener sereinement l’intersaison, pourtant cruciale pour l’avenir de l’Estac.
Les intentions de l’actionnaire sur le projet sportif sont encore floues, ce qui est dangereux en plein mercato, alors que les joueurs et leur entourage ont besoin d’y voir clair pour engager et mener des discussions avec le club. Les agents savent-ils à qui s’adresser ? Qui décide des joueurs à recruter ? Des salaires à proposer ?
Ces questions, on les a posées directement à quelques agents ayant des intérêts à l’Estac. « Je conçois que ce ne soit pas clair vu de l’extérieur, dit l’un d’eux. Mais pour ma part, je sais à qui téléphoner. Il y a des personnes-ressources en local, dont on sait qu’elles passent le message à City, voire qu’elles tirent les ficelles du projet. »
Ces personnes, François Vitali n’en fait plus partie. Le directeur sportif n’est plus aux affaires, même si cela n’a pas encore été confirmé officiellement par le club. Aujourd’hui, quatre personnes sont au centre du jeu concernant la construction de l’effectif : Gary Worthington, directeur des « emerging talents », le recruteur Brendan MacFarlane (présent ce lundi dans les bureaux du club troyen), l’entraîneur David Guion et, dans une moindre proportion, le responsable technique Érick Mombaerts, qui reste un interlocuteur privilégié.
Un autre agent développe : « Moi, je discute presque tous les jours avec Gary. Et j’ai la sensation que les décisions se prennent plus vite. Il y a moins de strates dans le processus de décision. Avant, avec François Vitali, il devait tout faire valider par ses supérieurs. Là, c’est plus fluide. » « Je pense que l’Estac a déjà bien identifié ses cibles pour le mercato estival et attend d’être sûre d’être en Ligue 2 ou en National pour dégainer, reprend un agent d’un joueur troyen. Aujourd’hui, c’est ce Gary Worthington qui a la clé, avec le coach Guion. »
Le tout est de savoir si les intérêts de ces deux personnages réussiront à converger. Le premier est chargé de valoriser les jeunes talents du CFG, le second a demandé des renforts d’expérience. Les deux visions ne sont pas forcément incompatibles, à condition de trouver le juste milieu, le bon équilibre dans l’effectif. Christian Lattanzio devait peut-être jouer le rôle de tampon entre ce qui est voulu en local et ce qui est imposé au siège de City. Il faudra trouver quelqu’un d’autre.
