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J'ai vu que Vincent Hognon a laissé de côté pour ce match Loïc Nestor, Matthéo Xantippe, Manuel Perez, Baptiste Isola ou encore Jekob Jeno.
Cela en dit long sur la qualité de l'effectif composé cette saison, ils ont bien travaillé.
Xanthippe est jeune et a été très bon à Amiens à ses débuts, Nestor on ne le présente plus, Manuel Pérez idem. Le fait qu'ils soient à la maison est à la fois une bonne chose et doit nous alerter sur la qualité grenobloise.

Hognon a fait le ménage avec les anciens Nestor et Perez car il voulait rajeunir l'effectif. Il reste quand même quelques tauliers (Maubleu, Monfray, Benet).

Pas de Thierno Baldé dans le groupe, outre les absents habituels. On aura donc sans doute Kohon à droite (ou Mazou Sacko).

Message de Tardieu aujourd’hui sur Instagram après la publication du groupe retenu pour Grenoble

Où avez-vous vu la compo ?

Elle était sur Facebook mais j’ai l’impression qu’elle n’y soit plus…

Article lu sur l’est éclair :

Là où l’équipe a progressé
La confiance retrouvée – Ce n’est pas à classer parmi les progrès accomplis, mais les points (1+3) engrangés contre Dunkerque (2-2) et Laval (3-1) sont importants. Ils vont permettre à Patrick Kisnorbo de travailler en paix, lui qui reste sous surveillance après sa demi-saison manquée en L1. La victoire de samedi dernier, qui se faisait désirer depuis un an au Stade de l’Aube, est un soulagement pour tous. Elle va aider mentalement, ceux qui ont vécu l’épisode de la relégation, à refermer ce chapitre. Tanguy Zoukrou a parlé de « confiance retrouvée. » Patrick Kisnorbo minimise cette donnée psychologique : « Le plus important, c’est la façon dont on performe, pas la victoire. » À ce propos, la patte qu’il commence à poser sur l’équipe va dans le bon sens. « Je suis satisfait de l’identité qui se dessine. »

La possession, enfin – L’identité, c’est un jeu de possession. L’Estac a tenu le ballon (59 % à Dunkerque, 55 % contre Laval). « Et on veut l’avoir à Grenoble et à Bastia », affirme Rafiki Saïd. Ce devrait être le cas dans l’Isère ce soir, Grenoble privilégiant le jeu de transition. Le système en 4-3-3 actuel est validé par le groupe. Kisnorbo dit vouloir « tenir ce cap ». La rampe de lancement de l’Estac est en place, on verra si le milieu de terrain troyen (qui semble solide pour la L2) est capable de tenir le ballon contre des adversaires plus costauds.

Le réalisme offensif – De la possession, c’est bien, à condition que ce soit efficace. Avec 2 buts sur 7 tirs cadrés (à Dunkerque) et 3 buts (sur 6 cadrés contre Laval), les Troyens ont été adroits dans la zone de finition. Plus que leurs adversaires en tout cas. Une statistique essentielle, alimentée par des joueurs différents (Ilic (2), Dong, Kouamé, Saïd).

Ces données n’ont pas échappé à l’expertise de l’entraîneur, satisfait des progrès de son équipe « avec ou sans ballon, physiquement, mentalement et tactiquement. Mais on doit faire plus… » Car l’Estac possède une grosse marge de progression.

Là où l’équipe doit progresser
Mieux aborder la seconde mi-temps – L’Estac a réussi ses deux premières mi-temps, a raté les deux secondes. Ce n’est sans doute pas un hasard. À chaque fois, l’entraîneur adverse a su trouver des solutions aux problèmes posés par les Troyens. Et a corrigé le tir. L’explication est aussi liée au physique. Le pressing à exercer par les hommes de Kisnorbo est énergivore. En ce début de saison, beaucoup (et c’est normal) ne sont pas capables de tenir 90 minutes, or, le coach est « timide » sur les changements en cours de match. « Quand on n’a plus le ballon, c’est là qu’on est en difficulté, observe Rafiki Saïd. Ça demande plus d’efforts pour le récupérer. »

Mieux gérer les temps faibles – Tous n’ont pas les jambes pour produire les efforts ensemble. Ce qui génère des temps faibles. « On doit avoir plus de consistance et réduire les séquences où on est moins bien », reconnaît le coach qui demande plus de « concentration » dans ces temps faibles. À lui aussi d’apporter des solutions quand le bateau tangue.

Concéder moins de tirs – Le système en 4-3-3 du coach est perfectible. Le collectif est jeune, en construction. Il doit trouver des automatismes. Mais c’est vraiment à la perte du ballon que l’Estac doit se montrer plus solide en ce début de saison. Elle a concédé trop de tirs à Dunkerque (16) et contre Laval (19). Elle n’est pas malheureuse d’avoir empoché quatre points avant deux déplacements, qui, on le souhaite, doivent acter de nouveaux progrès.

J'aimerais retenir le positif de l'article, mais la conclusion m'interpelle bien plus : on a subi 16 tirs chez un promu et 19 contre un rescapé qui devait aller en National, à domicile.

Pourquoi Laval devait-il aller en National ?
C'est plutôt Rodez qui y allait si le débile de Bordeaux n'était pas entré sur la pelouse, ou Annecy si Sochaux n'avait pas merdé avec le fric.