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TontonManu a écrit : ↑28 janv. 2020, 19:59 Cela dit, j'ai vu les 2 premiers matchs de Baya et je l'ai trouvé en dessous du niveau L2, maintenant s'il ne joue jamais difficile pour lui de progresser. Par contre faire jouer un jeune du centre de formation (Mambo) à la place d'une recrue je trouve cela bien, on n'était pas franchement habitué avec les coachs précédents !

Masoni a lu ton message, on ne recrutera pas en attaque, on fera jouer Mambo devant !

Ah non ça compte pas ça !!

On s'attendait à le voir dans la rotation des défenseurs centraux, au final il n'a quasiment joué que latéral. Je le préfère dans l'axe mais il a dû dépanner en tant que latéral car Souaré a déçu et que Baya a disparu de la circulation. Il a fait ce qu'il a pu à un poste qui n'est pas le sien. Il est bon défensivement mais pour moi il n'a pas les qualités offensives pour être un bon latéral. On verra par la suite à quel poste il sera utilisé, j'espère qu'il reviendra dans l'axe. En tout cas il a un beau potentiel.

Est-ce que vous pensez qu'il pourra s'imposer comme latéral ? Personnellement j'ai de gros doutes, il ne sait pas déborder, il n'a pas une grande pointe de vitesse et il n'a pas les qualités de centre requises. Même si ça se travaille il part de loin et je ne pense pas que ce soit lui rendre service que de le changer de poste alors que je le trouve très bon dans l'axe.

Pour moi c'est du gâchis ça me rappelle Confais que l'on a utilisé à toutes les sauces et qui a fini par se perdre. Ça sent la solution de facilité car le club n'a pas pu conclure sa cible prioritaire et qu'il ne semble pas y avoir de plan B.

Et je ne sais même pas s'il est gaucher... C'est quand même mieux pour centrer de la gauche.
Ça sent la "Confais bis" effectivement.

Je ne trouve pas l’idée intéressante non plus.....
Ce n’est pas son poste.....
et je trouve que c’est encore pire que pour Confais...

Quelqu'un sait quand il reviendra ?

Oui, à la reprise de janvier. En revanche, pas d'infos sur Pintor.

Freiné par deux blessures cette saison, le jeune défenseur formé à l’Estac sera aligné samedi après-midi à Valenciennes, dans une défense à trois amputée de ses habituels titulaires. « Le foot, c’est une question d’opportunités», dit-il. À lui de saisir celle-ci.

Stone, serez-vous titulaire à Valenciennes?!

On verra demain (cet après-midi) !!

C’est un sacré challenge qui s’avance pour l’Estac, privée de ses trois défenseurs titulaires…

C’est vrai qu’ils ont fait des prestations solides. Mais comme le coach le dit toujours, si on en est là, c’est parce que tout le groupe est concerné. Ceux qui ont moins de temps de jeu se préparent tous les jours. Notre job, c’est d’être prêt quand on fait appel à nous.

Quand on a de grandes chances de jouer le week-end, la préparation et l’approche mentale sont-elles différentes en semaine?

Je ne sais pas pour les autres mais pour ma part, j’aborde toutes les semaines de la même manière, que j’envisage d’être titulaire ou pas. J’essaie d’être concentré, appliqué pour être disponible. Car on ne sait jamais: en partant remplaçant, on peut être amené à commencer le match, pour diverses raisons. Il faut se tenir prêt, j’ai toujours cette mentalité.

Ceux qui vont jouer derrière ont-ils suivi un travail spécifique?

Déjà, la suspension des trois défenseurs, c’est une perte pour l’équipe. Après, on ressent de la confiance du coach envers ceux qui vont jouer, pour qu’ils se sentent bien. Il n’y a pas de pression à avoir, on a bien travaillé tactiquement, comme d’habitude. On ne s’est pas affolé, on est dans la continuité.

«On n’a pas cherché à surinterpréter mes blessures, pour ne pas tomber dans la paranoïa.»

Avez-vous discuté avec les habituels titulaires?

Ni plus ni moins que d’habitude. On a toujours des échanges. Ces derniers temps, je n’ai quasiment pas joué mais j’étais toujours attentif à ce qu’il se passait, je demandais des conseils à Yo (Salmier), à Jimmy (Giraudon).

Et puis l’équipe devra passer au-dessus de tout ça pour faire une performance à Valenciennes…

On aborde ce match comme les autres. C’est une bonne équipe, avec des qualités offensives. Mais on a des certitudes, il faut s’appuyer dessus, en mettant beaucoup d’intensité, d’agressivité. On est premiers mais on a encore des axes de progression, dans la phase de possession et de finition. On ne se relâche surtout pas.

Vous n’avez pas joué depuis un mois (en Coupe à Auxerre, le 19 janvier). En termes de rythme, cela pose-t-il problème?

Je me sens beaucoup mieux. J’ai mis du temps à revenir au top physiquement. Le fait qu’il n’y ait pas de matches avec la réserve, c’est un inconvénient, même si j’ai fait un match amical contre la réserve du Havre (le week-end du 6 février, en région parisienne). Mais le rythme, on ne l’acquiert qu’en enchaînant les matches donc on verra…

Vous évoquez vos blessures. On se souvient vous voir complètement dépité après avoir rechuté à Rodez (le 17 octobre)…

Après une première blessure (lésion à l’adducteur en avant-saison), ce n’était pas facile mentalement de rechuter (au quadriceps). Mais le staff et les kinés m’ont bien guidé car j’avais un peu d’impatience, je voulais revenir. Et comme tout footballeur blessé, on se sent un peu à l’écart. J’ai pris mon temps, pour éviter une nouvelle blessure. Là, je suis prêt à donner le meilleur, à rattraper le temps perdu.

Au moment de cette rechute, que vous dites-vous? Que vous repartez pour des semaines de galère?

Oui, c’est ça. Je me dis que j’ai beaucoup travaillé pour revenir et se blesser dans la foulée, c’est dur, peut-être la pire chose pour un sportif. Mais il fallait tout de suite passer à autre chose, avoir une attitude positive, se dire qu’il restait encore des matches, qu’il faudrait exploiter la moindre minute de jeu.

Vos deux blessures étaient-elles liées?

Pas spécialement, même si c’est une zone proche (sa cuisse gauche). On n’a pas cherché à surinterpréter ces blessures, pour ne pas tomber dans la paranoïa.

Avez-vous joué libéré à Auxerre?

J’étais content de jouer, même si c’était un peu court. Je n’étais pas vraiment prêt mais le staff a voulu me redonner de la confiance, de l’allant pour retrouver du plaisir sur le terrain. Ça m’a fait du bien, même si c’est dommage pour le résultat (1-0).

Dans la défense à trois, le stoppeur est mi-central, mi-latéral. Un profil qui vous convient parfaitement!

C’est un poste intéressant. On a beaucoup le ballon, donc en phase offensive, on peut davantage participer au jeu que quand on est dans une charnière à deux. Défensivement, c’est très exigeant, il faut courir beaucoup, couvrir plusieurs espaces, défendre en avançant. Je pense que je peux prendre beaucoup de plaisir à ce poste.

«Mon cas personnel, je l’examinerai plus tard.»

La saison dernière, vous vous étiez installé dans le couloir gauche avant l’arrêt des championnats. Cette saison, vous réalisez une bonne préparation avant une première blessure. Vous revenez, mais vous rechutez. Ce n’est pas lassant d’être freiné dans votre élan?

Il n’y a jamais de bon timing pour une blessure mais c’est vrai que là, c’est pire car c’est arrivé à des moments clés. J’ai ressenti beaucoup de frustration, d’impatience, je me suis posé pas mal de questions. Car j’arrivais à un moment où j’avais envie d’enchaîner les matches, prendre plus de place dans l’équipe et dans le groupe. J’ai été freiné et l’équipe tourne bien donc c’est difficile de revenir. Mais au niveau de l’état d’esprit, j’ai toujours essayé d’être positif, de travailler pour être prêt. Car le foot, c’est aussi une question d’opportunités. Il y en aura, il faudra les saisir.

À votre âge (21 ans), un footballeur a besoin de jouer pour progresser. N’avez-vous pas peur de perdre du temps?

Tout le monde a envie de jouer. Quand on ne joue pas, ça freine notre progression, surtout pour un jeune. J’ai peu joué cette saison, c’est un point négatif. Mais je ne me projette pas, on a des objectifs collectifs à atteindre, on est tous focalisé là-dessus. Mon cas personnel, je l’examinerai plus tard.

Avez-vous demandé à être prêté cet hiver, comme Mahamadou Dembélé, pour retrouver du temps de jeu ailleurs?

C’est venu dans ma réflexion mais on n’a pas poussé car tant que je n’étais pas à 100% physiquement, ce n’était pas la meilleure chose à envisager. L’important, c’était de bien revenir. Maintenant, je suis là et pleinement concentré sur ce qui va arriver.