Re: Kevin Fortuné (2018-2019)
Posté : 04 sept. 2018, 13:19
Oui bonne idée c'est comme la saison passée où Niane et Suk n'ont pas été associés ça me faisait bien rager.
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J'ai eu le même retour, apparamment toujours avec le sourire aussidid3lf a écrit : ↑04 sept. 2018, 08:58 J'ai un ami lensois qui m'a dit, hier, que c'est un bon attaquant. Il lui faut généralement 3 occas pour en mettre une au fond, mais que c'est un battant.
Plus un 9 1/2 qu'un véritable avant centre.
Les lensois ne comprennent pas pourquoi il est parti.
Ça peut être intéressant de l'associer à Touzhgar.
L'Est-Eclair a écrit :
L’attaquant Kévin Fortuné, le Monsieur Plus de l’Estac ?
En recrutant le Lensois Kévin Fortuné, l’Estac espère avoir comblé un manque devant. L’ancien buteur de Béziers débarque, à 29 ans, avec l’envie de franchir un nouveau palier.
Né à Paris, formé à Dijon, Kévin Fortuné a navigué dans des clubs amateurs du sud de la France (Luzenac, Albi, Martigues puis Béziers) avant de percer en Ligue 2 au Racing Club de Lens… à 27 ans. « C’est un garçon pétri de qualités, qui possède tout l’arsenal physique et technique pour évoluer au très haut niveau, pense Xavier Collin, entraîneur d’Épinal, qui l’a eu sous sa coupe à Béziers. Je suis convaincu de son talent. Kévin a tout pour briller. Il est adroit devant le but, puissant, aime percuter, dribbler. Il est capable, à lui tout seul, de faire basculer un match. »
« Kévin aime être cajolé, se sentir soutenu par l’entraîneur »
Pourtant, Fortuné s’est cherché. « J’ai bourlingué dans le monde amateur, reconnaît-il. Dans le football, il faut ce petit facteur chance… que je n’ai pas eu. Il a fallu que je rencontre Xavier Collin pour créer un déclic. Il a fait de moi le joueur que je suis aujourd’hui. »
Les deux hommes sont encore aujourd’hui très proches. Kévin considère Xavier comme « un deuxième père ». « Il s’est un peu perdu à Albi, puis à Martigues, avant qu’on le récupère à Béziers, en National, analyse Xavier Collin. Je lui ai donné plus de responsabilités offensives. Avant cela, les entraîneurs n’avaient pas forcément beaucoup cru en lui. Mais il a récolté le fruit de son travail. C’est un bosseur, à l’écoute. » Qui ne demande qu’à s’épanouir dans un environnement favorable. « Kévin aime être cajolé, se sentir soutenu par l’entraîneur, en confiance », ajoute Xavier Collin.
À Lens, Fortuné (20 buts en 90 matches) a tout connu, ou presque. Des débuts parfaits, voire idylliques ; l’amour puis le désamour du public. Il a, durant son passage en Artois, perdu une petite fille (Giulia-Rose, 17 mois, nous a quittés le 23 juin 2017, victime d’une maladie rare). « Pour toutes ces raisons, rester dans ce contexte était peut-être difficile, songe Xavier Collin. Kévin est quelqu’un de généreux, qui donne beaucoup. À peine sa petite fille était partie qu’il a voulu revenir sur les terrains, pour aider son club (et aussi exorciser, NDLR). Certains supporters n’ont pas su faire la part des choses. Ils n’ont fait aucune différence entre le joueur et l’homme. »
On ne demande pas à Kévin de revenir sur cet épisode tragique. Le papa de deux autres enfants, Kalvin et Giani-Lyanne, ne semble conserver aucune rancœur envers son ancien public. « J’ai vécu un petit moment difficile, dévoile-t-il simplement. Nous enchaînions les mauvais résultats. Et le manque de dialogue, avec le public, a créé de l’incompréhension. Il a suffi de parler, de s’expliquer, pour arranger les choses. »
Envie de voir autre chose…
Kévin a débuté la saison titulaire, avait la confiance de son entraîneur. « Mais je sentais qu’il pouvait partir, indique Xavier Collin. Il avait envie de voir autre chose. » Au Racing, Fortuné ne disposait pas d’un salaire XXL. « Il a saisi, à 29 ans, une belle opportunité », explique un confrère nordiste. « J’avais un peu fait le tour à Lens, souligne l’intéressé. En plus, le Racing venait de recruter deux attaquants. C’était le moment de laisser la place aux nouveaux et, pour moi, de relever un nouveau challenge… » « Vous voyez, on revient à cette confiance qu’il faut lui témoigner régulièrement, sourit Xavier Collin. Signer à Troyes, dans un club ambitieux, ne peut lui faire que du bien. »
L’Estac et Luis De Sousa suivaient Fortuné depuis plus d’un an. Le président Masoni, pour pallier les départs de Niane et Suk, a su mettre la main à la poche (il a payé la clause libératoire, qui s’élevait à plus d’1 M€). « Ce départ n’était pas prévu, a déclaré Philippe Montanier, le technicien lensois. Le joueur avait une clause dans son contrat. Si un club payait cette clause… » Lens n’a pas fait de surenchère, n’a pas cherché à retenir son attaquant. Tant mieux pour l’Estac. « J’arrive dans un très bon club, assure Kévin Fortuné. Je sais de quoi l’équipe est capable. Le classement ne reflète pas la qualité du groupe. Après un mauvais début de saison, nous allons nous ressaisir. À moi d’aider ce bon collectif à retrouver des couleurs. Je souhaite apporter ma pièce à l’édifice. » Sans pression. « Quelle pression ? Nous faisons un métier magnifique. Le football n’est que plaisir dans un contexte où la vie est dure pour beaucoup de gens. » À lui de jouer, de s’éclater à Troyes et de faire rêver un peu le public du stade de l’Aube.
Ludovic Matten
L'Est-Eclair a écrit : Où va jouer Kévin Fortuné ?
Avec Touzghar en pointe, Rui Almeida utilisera-t-il Fortuné en soutien de l’attaquant, sur un côté... ou seul devant ? Le technicien portugais ne répond pas vraiment à la question. « L’important est d’avoir un joueur capable de joueur sur ces trois postes », dit-il. « À Lens, la saison dernière, dans un 4-4-2, je tournais autour de Cristian Lopez, indique Kévin Fortuné. À la base, j’ai été formé sur l’aile. Je me suis reconverti sur le tard sur le front de l’attaque. » « Kévin est un joueur de côté qui rentre dans l’axe, analyse son mentor Xavier Collin. À Béziers, il avait parfois tendance à en faire trop. On aimait bien son côté personnel. Car il apportait sans cesse le danger. Depuis, il a simplifié son jeu. Il est en mesure de jouer seul en pointe, car il est costaud, sait garder le ballon, a un gros volume de jeu. » Les premières compositions de Rui Almeida nous en diront plus.