Re: [29] Samuel Grandsir >> juin 2019
Posté : 28 oct. 2017, 14:28
«C'est allé un peu vite quand même !» : Samuel Grandsir (Troyes) revient sur un début de carrière à toute vitesse
À cette allure-là, il sera nommé dans la catégorie des meilleurs espoirs de Ligue 1 en fin de saison. Samuel Grandsir est l'une des révélations de ce début d'exercice. Récemment convoqué en équipe de France Espoirs, le joueur de 21 ans n'a pas vraiment envie de s'arrêter-là.
Bernard Mendy, Mathieu Bodmer, Steve Mandanda, Ousmane Dembélé : Évreux, la préfecture de l'Eure, a vu naître plusieurs footballeurs qui ont percé dans le monde pro. Depuis quelques temps, un autre Ébroïcien commencent à porter haut les couleurs de sa ville. Son nom : Samuel Grandsir. 21 ans, deux buts en Ligue 1 depuis août et une progression très, très, très rapide. Au point de recevoir une convocation en équipe de France Espoirs et d'honorer ses deux premières capes au début du mois d'octobre dernier. Lui qui n'avait pourtant jamais été appelé pendant sa jeunesse dans les différentes sélections nationales. «Lors du week-end du match de Metz (victoire 1-0, avec un but de Grandsir à la 91e minute), le coach m'a dit que j'allais peut-être avoir une surprise, raconte-il à FF. J'avais un petit doute. La liste est sortie, mais je n'y avais pas fait attention. Et on m'a dit que j'étais dedans. J'ai tout de suite appelé ma mère, mon père, mes frères, ma femme. C'était énorme. C'est allé un peu vite quand même !»
Deux cartons rouges qui l'ont fait apprendre
Il faut dire que tout va en effet très vite pour lui depuis 18 mois. Quinze premières minutes en Ligue 1 le 24 avril 2016 où il est lancé dans un match déjà largement perdu par l'ESTAC (1-4 à Montpellier). Une descente en Ligue 2 et un statut de titulaire très rapidement acquis. Pourtant, tout aurait pu être bien différent en début d'exercice 2016-2017. Lors des six premières semaines de compétition, Grandsir écope de deux cartons rouges. Il est expulsé directement lors de la 1ère journée de Championnat alors qu'il était entré depuis quatre minutes (face à Sochaux, 1-3). Lors de la 8e journée, à Nîmes (2-2), lors d'un accrochage, il est renvoyé aux vestiaires avant la mi-temps.
«Sur le premier, je veux contrôler un ballon en l'air et je ne vois pas le joueur en face, détaille Grandsir. Je lui touche la cuisse, l'arbitre estime que c'est dangereux et me met rouge. Même si je ne pense pas que ce soit mérité. Ça ne commençait pas vraiment bien. Derrière, on me fait confiance, j'enchaîne quelques matches et j'en reprends un. Là, le coach était très énervé contre moi. L'adversaire l'a joué à l'expérience. Expérience qui m'a un peu manqué sur le coup.» Deux événements qui l'ont fait grandir à vitesse grand V. «Ça m'a fait apprendre sur l'engagement, sur le contrôle de soi, sur le fait de se montrer plus intelligent, de ne pas parler sur le terrain. Après, c'est vrai que j'avais beaucoup de caractère, j'étais un peu nerveux. Par rapport à tout ça, j'ai pris en maturité petit à petit. Ça s'est calmé, j'arrive à gérer.»
Fan de l'OL et de Messi
Qu'il semble (déjà) loin, le temps où le petit Samuel faisait ses premières gammes dès les poussins à l'Évreux Athlétic Club. À cette époque, Grandsir affronte Ousmane Dembélé, pensionnaire du club de La Madeleine, avant que les deux entités ne fusionnent pour donner l'Évreux Football Club en 2009. Supporter de Lyon depuis toujours (il est d'ailleurs très ami avec Ferland Mendy), celui qui apprécie tout particulièrement les Lionel Messi («C'est le meilleur joueur du monde») et Ronaldinho est repéré par un recruteur aubois à ses 15 ans. «Il est venu me voir à plusieurs matches, se souvient Grandsir. Je crois d'ailleurs que le premier, c'était quand je jouais face à Brétigny. Il est venu voir mes parents et tout est parti de là. Footballeur était un rêve depuis tout petit, je n'avais pas envie de faire autre chose.»
De latéral droit pendant ses jeunes années, Samuel Grandsir a connu les postes de milieu défensif, de meneur de jeu, d'attaquant de pointe, avant de finalement se stabiliser sur les côtés, là où il se sent le mieux. «Avant, c'est vrai que je préférais être à gauche, mais maintenant j'ai pris l'habitude d'être à droite.» Et c'est dans cette position qu'il a effectué des débuts rêvés avec Troyes en Ligue 1 depuis août. Avec donc deux buts et deux passes décisives, dont une première réalisation lors du tout premier match de la saison face à Rennes (1-1). Et quand on sait que l'ESTAC n'a inscrit que neuf petits buts en dix sorties, on comprend mieux son importance. «Tout va bien, reconnait-il presque étonné, je sais que ce n'est qu'un début. À moi de ne pas trop me prendre la tête ou de me croire quelqu'un d'autre.» Une assurance et une maturité qui ne l'empêchent pas de penser à plus grand, comme la Ligue des champions ou la Coupe du monde. Désormais, à lui de ne pas brûler les étapes.
https://www.francefootball.fr/news/-c-e ... sse/845699
À cette allure-là, il sera nommé dans la catégorie des meilleurs espoirs de Ligue 1 en fin de saison. Samuel Grandsir est l'une des révélations de ce début d'exercice. Récemment convoqué en équipe de France Espoirs, le joueur de 21 ans n'a pas vraiment envie de s'arrêter-là.
Bernard Mendy, Mathieu Bodmer, Steve Mandanda, Ousmane Dembélé : Évreux, la préfecture de l'Eure, a vu naître plusieurs footballeurs qui ont percé dans le monde pro. Depuis quelques temps, un autre Ébroïcien commencent à porter haut les couleurs de sa ville. Son nom : Samuel Grandsir. 21 ans, deux buts en Ligue 1 depuis août et une progression très, très, très rapide. Au point de recevoir une convocation en équipe de France Espoirs et d'honorer ses deux premières capes au début du mois d'octobre dernier. Lui qui n'avait pourtant jamais été appelé pendant sa jeunesse dans les différentes sélections nationales. «Lors du week-end du match de Metz (victoire 1-0, avec un but de Grandsir à la 91e minute), le coach m'a dit que j'allais peut-être avoir une surprise, raconte-il à FF. J'avais un petit doute. La liste est sortie, mais je n'y avais pas fait attention. Et on m'a dit que j'étais dedans. J'ai tout de suite appelé ma mère, mon père, mes frères, ma femme. C'était énorme. C'est allé un peu vite quand même !»
Deux cartons rouges qui l'ont fait apprendre
Il faut dire que tout va en effet très vite pour lui depuis 18 mois. Quinze premières minutes en Ligue 1 le 24 avril 2016 où il est lancé dans un match déjà largement perdu par l'ESTAC (1-4 à Montpellier). Une descente en Ligue 2 et un statut de titulaire très rapidement acquis. Pourtant, tout aurait pu être bien différent en début d'exercice 2016-2017. Lors des six premières semaines de compétition, Grandsir écope de deux cartons rouges. Il est expulsé directement lors de la 1ère journée de Championnat alors qu'il était entré depuis quatre minutes (face à Sochaux, 1-3). Lors de la 8e journée, à Nîmes (2-2), lors d'un accrochage, il est renvoyé aux vestiaires avant la mi-temps.
«Sur le premier, je veux contrôler un ballon en l'air et je ne vois pas le joueur en face, détaille Grandsir. Je lui touche la cuisse, l'arbitre estime que c'est dangereux et me met rouge. Même si je ne pense pas que ce soit mérité. Ça ne commençait pas vraiment bien. Derrière, on me fait confiance, j'enchaîne quelques matches et j'en reprends un. Là, le coach était très énervé contre moi. L'adversaire l'a joué à l'expérience. Expérience qui m'a un peu manqué sur le coup.» Deux événements qui l'ont fait grandir à vitesse grand V. «Ça m'a fait apprendre sur l'engagement, sur le contrôle de soi, sur le fait de se montrer plus intelligent, de ne pas parler sur le terrain. Après, c'est vrai que j'avais beaucoup de caractère, j'étais un peu nerveux. Par rapport à tout ça, j'ai pris en maturité petit à petit. Ça s'est calmé, j'arrive à gérer.»
Fan de l'OL et de Messi
Qu'il semble (déjà) loin, le temps où le petit Samuel faisait ses premières gammes dès les poussins à l'Évreux Athlétic Club. À cette époque, Grandsir affronte Ousmane Dembélé, pensionnaire du club de La Madeleine, avant que les deux entités ne fusionnent pour donner l'Évreux Football Club en 2009. Supporter de Lyon depuis toujours (il est d'ailleurs très ami avec Ferland Mendy), celui qui apprécie tout particulièrement les Lionel Messi («C'est le meilleur joueur du monde») et Ronaldinho est repéré par un recruteur aubois à ses 15 ans. «Il est venu me voir à plusieurs matches, se souvient Grandsir. Je crois d'ailleurs que le premier, c'était quand je jouais face à Brétigny. Il est venu voir mes parents et tout est parti de là. Footballeur était un rêve depuis tout petit, je n'avais pas envie de faire autre chose.»
De latéral droit pendant ses jeunes années, Samuel Grandsir a connu les postes de milieu défensif, de meneur de jeu, d'attaquant de pointe, avant de finalement se stabiliser sur les côtés, là où il se sent le mieux. «Avant, c'est vrai que je préférais être à gauche, mais maintenant j'ai pris l'habitude d'être à droite.» Et c'est dans cette position qu'il a effectué des débuts rêvés avec Troyes en Ligue 1 depuis août. Avec donc deux buts et deux passes décisives, dont une première réalisation lors du tout premier match de la saison face à Rennes (1-1). Et quand on sait que l'ESTAC n'a inscrit que neuf petits buts en dix sorties, on comprend mieux son importance. «Tout va bien, reconnait-il presque étonné, je sais que ce n'est qu'un début. À moi de ne pas trop me prendre la tête ou de me croire quelqu'un d'autre.» Une assurance et une maturité qui ne l'empêchent pas de penser à plus grand, comme la Ligue des champions ou la Coupe du monde. Désormais, à lui de ne pas brûler les étapes.
https://www.francefootball.fr/news/-c-e ... sse/845699