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Merci à Thomas 10

L'Est Eclair du 4 Septembre 2014 :

«À l’Estac pour retrouver l’élite »

Le discours de Jonathan Martins Pereira est clair : il s’est engagé avec Troyes pour rejouer en Ligue 1 !

Jonathan Martins Pereira (28 ans et demi) reste sur deux belles saisons avec l’En Avant Guingamp : une montée en Ligue 1 en 2013, accession à laquelle il a participé activement (31 matches), suivie d’un maintien (16e) parmi l’élite qu’il a découvert (25 matches en L1, dont 22 titularisations) la saison passée. Et, surtout, une première grande ligne à son palmarès : la Coupe de France 2014, inscrivant au passage l’un des deux buts face au Stade Rennais (2-0) le 3 mai dernier devant plus de 80 000 spectateurs au Stade de France.

Et malgré tout ça, le Basque n’a pas poursuivi l’aventure avec le club des Côtes-d’Armor. « J’ai passé effectivement deux saisons extraordinaires là-bas. Il y a eu, avec mon agent, des négociations pour une éventuelle prolongation d’une durée de deux ans. Mais elles n’ont pas abouti. » Malgré quelques autres pistes, notamment en Espagne, le Franco-Portugais s’est finalement retrouvé à l’Estac. « Quand on a su que Maxime Colin partait, avec Hervé Marchal (NDLR : son agent), on a frappé à la porte troyenne. »

Préparation tronquée

Avec, au final, une signature pour une petite année, jusqu’au 30 juin 2015. « Si je suis venu à Troyes, c’est pour retrouver la Ligue 1, et rien d’autre, c’est clair ! Je pense qu’il y a tout pour faire ici, le groupe vit bien, ça chambre. C’est bon signe. Et c’est bien parti en championnat. Mais attention, la saison est longue », prévient celui qui a retrouvé beaucoup d’ex-Nantais (Furlan, Darbion, Othon, Jarjat) dans l’Aube.

Pour ses débuts troyens, il faudra en revanche patienter.« Je me suis entretenu physiquement, seul, mais une gêne au niveau du mollet droit m’a retardé », précise l’intéressé.« On va le gérer individuellement comme s’il n’avait pas suivi de préparation. On ne va pas prendre de risque à son égard, c’est une règle d’or ici », lâche de son côté Jean-Marc Furlan sur ce latéral droit dont il attend beaucoup. « Il est bien défensivement mais c’est sur le jeu offensif qu’il est le plus fort. Il possède aussi un bon jeu aérien. »

Un discours à la FBK, espérons qu'il n'ait pas la même attitude en fin de saison au cas où l'on ne montait pas.

Bah de toute façon si on ne monte pas ... A la différence de FBK , il sera libre ...

Il a enfin signé son contrat aujourd'hui et le contrat inclut deux ans en option en cas de montée en Ligue 1. Il reste prudent mais ça devrais faire l'affaire

Ca va être très intéressant de le voir évoluer. Que ce soit à Ajaccio, Nantes ou Guingamp, il a eu quelques difficultés au départ, mais fut très apprécié par la suite.

Tous ont également très appréciés son apport offensif !

Est Eclair du 16 octobre 2014

Merci pour l'article Gigis,

Quand au joli discours concernant l'Estac on verra ce qu'il en restera en fin de saison.

Rapidement à l'aise dans le vestiaire et sur le terrain, Jonathan Martins Pereira apporte déjà une plus-value sur un côté droit dont il maîtrise parfaitement tous les contours. « Ce n'est pas compliqué de s'intégrer ici, c'est un groupe facile à vivre », disait-il samedi matin après un décrassage terminé avec ses... deux garçons. Image d'un joueur déjà implanté dans la « famille » troyenne.
Quelle qualité d’appel !
En quatre matches depuis ses débuts contre Valenciennes (2 nuls, 2 victoires), le Franco-Portugais a déjà montré toute l'étendue de ses capacités, notamment sur le plan offensif. La qualité de ses appels a donné le tournis aux défenseurs orléanais vendredi, sa technique en mouvement fait le reste. « On avait travaillé ça avant, on avait vu qu'ils avaient parfois des failles dans leur dos, on a essayé de jouer là-dessus et ça a plutôt bien marché. Dommage simplement qu'on n'ait pas marqué 2 ou 3 buts pour être à l'abri. » Lui-même aurait pu marquer mais il a trouvé le poteau. « Le gardien la touche », précise-t-il.
Le meilleur en 45 minutes donc mais aussi une petite boulette sans conséquence, comme un résumé de ses premières apparitions. Sautes de concentrations ? « Non, je n'ai plus 20 ans, je connais mon métier, je sais me concentrer. Simplement une erreur technique qui aurait pu nous coûter cher », reconnaît-il. Facile techniquement, il n'hésite pas à prendre des risques pour bien sortir le ballon. « En tant qu'entraîneur adverse, je l'ai déjà vu faire un sombrero dans sa surface », sourit Jean-Marc Furlan. L'entraîneur n'escompte pas changer le côté spontané qui fait la force de l'ancien Nantais et Guingampais. « Simplement quand il se sent bien dans un match, comme c'était le cas vendredi, il ne doit pas se laisser griser. »
Avec Carole côté gauche, l'Estac possède deux spécialistes de la contre-attaque, et c’est une clef essentielle notamment à domicile face à des formations regroupées. « Mon job est d'abord de bien défendre. Mais dès que je peux apporter, j’y vais. Surtout que c’est très plaisant. On connaît l'importance des latéraux pour créer les décalages. » Furlan apprécie son côté énergique, capable de « booster « les siens, d’emmener le public avec lui. Martins Pereira lui n’est venu que pour aller en L1 : « C'est très serré en haut du classement. Ça peut aller vite dans les deux sens. Aujourd'hui, on est bien placé mais ça va être long et difficile, il reste beaucoup d'échéances. Mais moi comme mes coéquipiers, on sait ce qu'on veut, et pourquoi on est là... »