Re: [Fil rouge] Vente du Club relancée?
Posté : 11 juil. 2020, 11:23
Je pense qu'il intervient du coté financier. C'est un type qui fait de la finance au Luxembourg. Il n'est président de Vannes que depuis février...
voilà l'article :
"Et si, cette fois, c’était la bonne ? Vendredi 10 juillet, le site 10sport a laissé entendre que le fonds emirati City Group serait en passe d’abandonner la piste du rachat de l’AS Nancy-Lorraine. Désormais, il s’intéresserait de près à… l’Estac.
Deux informations qui sont fondées. Oui, l’affaire a capoté avec le club lorrain. Alors que l’ASNL était en passe d’être officiellement rachetée par le City Football Group (une conférence de presse devait avoir lieu au début du mois d’avril), la crise sanitaire a interrompu les discussions.
Les investisseurs, qui avaient validé les audits sportifs et financiers, se sont d’abord voulus rassurants. Mais, le fil a fini par se rompre. La vente, qui devait être ficelée autour de 14 M€, n’aura pas lieu. Le possible acquéreur a tourné les talons et a même cessé de prospecter ailleurs en France.
En fait, l’Estac est devenue la nouvelle cible de cette société, gérée par un fonds souverain d’Abu Dhabi, propriétaire notamment de Manchester City. Un rapprochement s’est opéré récemment et des discussions sont engagées entre le président Daniel Masoni et un intermédiaire de CFG.
L’Estac, dixième club affilié ?
La Ville de Troyes voit d’un bon œil l’intérêt porté par ce groupe, propriétaire du prestigieux Manchester City, et d’autres clubs (New York City, Melbourne City, Yokohama, Girona, Club Atlético Torque, Sichuan Jiuniu, Mumbai City), dont la dernière acquisition (Lommel SK, D2 belge), toute récente, date de mai 2020.
Que François Baroin donne sa bénédiction à ce rachat (dont le président du Vannes OC, Maxime Ray, Breton d’origine de 38 ans travaillant dans la finance au Luxembourg est un des intermédiaires) est une chose.
Dans ce dossier qui a pris des airs de serpent de mer depuis la vente avortée à l’Américain Gary Allen en 2016 (un projet déjà soutenu par les collectivités), Daniel Masoni reste le seul décideur.
Le président de l’Estac a toujours affirmé vouloir vendre le club dont il est le président depuis 2009. Mais pas à n’importe qui, pas à n’importe quelles conditions, encore moins à n’importe quel prix ! Il a régulièrement émis le souhait de rester impliqué dans le club, et, faut-il le rappeler, n’aime pas qu’on lui force la main.
Va-t-on vers une ouverture de capital de l’Estac ? Daniel Masoni, 63 ans, est-il disposé à passer la main à l’aube de cette saison 2020-2021 ? Ce vendredi, il est resté injoignable. De toute façon, le président troyen n’a jamais été loquace sur le sujet, préférant avancer en toute discrétion. Comme la Ville et le Département, il reste échaudé par l’échec de 2016.
Reste à connaître la valeur du club. Autour de 10 M€ ?10sport parle d’une offre de 7 M€... Une chose est sûre, le club troyen, parfaitement géré depuis plusieurs saisons, est sain. Il a les reins solides comme l’a démontré son passage récent devant la DNCG (Direction nationale de contrôle et de gestion). Il est autorisé à recruter, sa masse salariale n’est pas encadrée. Sportivement aussi, le club troyen se porte bien.
Avec l’entraîneur Laurent Batlles à sa tête, le club troyen a commencé à bâtir un projet de jeu cohérent. La sérénité et la stabilité sont de mise. Pour Daniel Masoni, le timing pour vendre est le bon. Pour l’acheteur, le contexte est engageant. Mais, on le sait ici à Troyes, la vente d’un club est un processus parfois semé d’embûches."
voilà l'article :
"Et si, cette fois, c’était la bonne ? Vendredi 10 juillet, le site 10sport a laissé entendre que le fonds emirati City Group serait en passe d’abandonner la piste du rachat de l’AS Nancy-Lorraine. Désormais, il s’intéresserait de près à… l’Estac.
Deux informations qui sont fondées. Oui, l’affaire a capoté avec le club lorrain. Alors que l’ASNL était en passe d’être officiellement rachetée par le City Football Group (une conférence de presse devait avoir lieu au début du mois d’avril), la crise sanitaire a interrompu les discussions.
Les investisseurs, qui avaient validé les audits sportifs et financiers, se sont d’abord voulus rassurants. Mais, le fil a fini par se rompre. La vente, qui devait être ficelée autour de 14 M€, n’aura pas lieu. Le possible acquéreur a tourné les talons et a même cessé de prospecter ailleurs en France.
En fait, l’Estac est devenue la nouvelle cible de cette société, gérée par un fonds souverain d’Abu Dhabi, propriétaire notamment de Manchester City. Un rapprochement s’est opéré récemment et des discussions sont engagées entre le président Daniel Masoni et un intermédiaire de CFG.
L’Estac, dixième club affilié ?
La Ville de Troyes voit d’un bon œil l’intérêt porté par ce groupe, propriétaire du prestigieux Manchester City, et d’autres clubs (New York City, Melbourne City, Yokohama, Girona, Club Atlético Torque, Sichuan Jiuniu, Mumbai City), dont la dernière acquisition (Lommel SK, D2 belge), toute récente, date de mai 2020.
Que François Baroin donne sa bénédiction à ce rachat (dont le président du Vannes OC, Maxime Ray, Breton d’origine de 38 ans travaillant dans la finance au Luxembourg est un des intermédiaires) est une chose.
Dans ce dossier qui a pris des airs de serpent de mer depuis la vente avortée à l’Américain Gary Allen en 2016 (un projet déjà soutenu par les collectivités), Daniel Masoni reste le seul décideur.
Le président de l’Estac a toujours affirmé vouloir vendre le club dont il est le président depuis 2009. Mais pas à n’importe qui, pas à n’importe quelles conditions, encore moins à n’importe quel prix ! Il a régulièrement émis le souhait de rester impliqué dans le club, et, faut-il le rappeler, n’aime pas qu’on lui force la main.
Va-t-on vers une ouverture de capital de l’Estac ? Daniel Masoni, 63 ans, est-il disposé à passer la main à l’aube de cette saison 2020-2021 ? Ce vendredi, il est resté injoignable. De toute façon, le président troyen n’a jamais été loquace sur le sujet, préférant avancer en toute discrétion. Comme la Ville et le Département, il reste échaudé par l’échec de 2016.
Reste à connaître la valeur du club. Autour de 10 M€ ?10sport parle d’une offre de 7 M€... Une chose est sûre, le club troyen, parfaitement géré depuis plusieurs saisons, est sain. Il a les reins solides comme l’a démontré son passage récent devant la DNCG (Direction nationale de contrôle et de gestion). Il est autorisé à recruter, sa masse salariale n’est pas encadrée. Sportivement aussi, le club troyen se porte bien.
Avec l’entraîneur Laurent Batlles à sa tête, le club troyen a commencé à bâtir un projet de jeu cohérent. La sérénité et la stabilité sont de mise. Pour Daniel Masoni, le timing pour vendre est le bon. Pour l’acheteur, le contexte est engageant. Mais, on le sait ici à Troyes, la vente d’un club est un processus parfois semé d’embûches."