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Peut-être parce que monsieur le président demande a être payé sur des comptes dans des pays obscures.

Le journal est paru , si quelqu'un a l'article....

Quatre infos surtout :
- L'Estac, c'est 10 M d'euros.
- Besson amène des investisseurs qui veulent faire du trading (acheter des jeunes en devenir et les revendre très cher, comme à Lille).
- Les investisseurs sont souvent peu recommandables, comme le Grec et le Marocain.
- Baroin a son mot à dire.
C'est pourquoi ça n'aboutit jamais.

Tant mieux, si c'est pour du trading on a ce qu'il faut avec maso

C'est du trading de bas étage avec Masoni. De toute façon il ne faut pas rêver en France l'objectif de tous les clubs sauf du PSG c'est de faire du trading. Personnellement ça ne me dérange pas tant que c'est bien fait comme par exemple à Lille depuis 2 ans. Après ils ont le réseau qu'il faut derrière pour pouvoir le faire aussi.

Si Baroin a son mot a dire, alors ça se fera jamais avec le Grec.
Par contre avec Besson, vu qu'ils se connaissent déjà, ça peut jouer.

Si quelqu'un a l'article en entier, je suis preneur. Merci

L’ancien ministre nous a confirmé avoir approché Daniel Masoni, ces dernières semaines, pour racheter l’Estac. Selon nos informations, ce n’est pas la première fois. Avec quel argent et quel projet ?

À quand remontent les premiers contacts ?

S’il n’a pas souhaité commenter en détails son intérêt pour l’Estac, Éric Besson, ancien ministre de l’Immigration, ne nie pas cet intérêt. Selon nos informations, les premiers contacts avec Daniel Masoni remontent à janvier 2018.

L’Estac est alors en Ligue 1 et Éric Besson, soutenu par la société suisse Sport III invest, sonde le président troyen. Les discussions s’étirent jusqu’à la fin de saison.

Autour du club, certains pensent que cette période de flottement a empêché l’Estac d’investir lors du mercato hivernal et contribué à la mauvaise deuxième partie de saison conclue par une relégation en Ligue 2.


A-t-il retenté le coup récemment?

Oui. Le site Footmercato annonçait, fin mai, que l’homme d’affaires marocain Hicham Aït Manna avait entamé des discussions avec Daniel Masoni en vue d’un rachat.

C’est en fait Éric Besson, né à Marrakech, qui a fait l’interface entre le président troyen et celui du Chabab Mohammédia (D2 marocaine). Selon l’ancien ministre, les discussions sont «aujourd’hui interrompues».

Pourquoi ça capote?

Personnellement, Éric Besson n’a pas les fonds nécessaires pour racheter l’Estac, valorisée autour de 10 millions d’euros. Alors, à chaque fois, il joue le rôle d’intermédiaire entre le président de l’Estac et des investisseurs. Toujours différents, souvent étrangers et, selon des sources proches de l’Estac, pas toujours très recommandables.

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Si les tentatives d’Éric Besson n’aboutissent pas (en cas de rachat, lui serait président du club), l’une d’entre elles aurait été proche d’atteindre son objectif - en tout cas, les négociations seraient allées plus loin que la simple prise de contact - sans que l’on puisse déterminer à quel moment. Mais à chaque fois, ça capote en raison des doutes persistants de Daniel Masoni et ses conseillers sur la fiabilité et la solidité des investisseurs.

À l’Estac et ailleurs?

L’ancien ministre n’en est pas à son coup d’essai, ni à Troyes ni ailleurs. Éric Besson a notamment été tout proche d’accéder au poste de président de Valenciennes, là encore propulsé par Sport III invest.

Après avoir signé un contrat de cession en décembre 2018, Sport III invest avait jusqu’au 31 janvier 2019 pour finaliser la reprise du club. Finalement, celle-ci n’a pas eu lieu et le président nordiste Eddy Zdziech est toujours en place. Alors que s’est-il passé ? Côté suisse, on reproche au revendeur de ne pas avoir apporté tous les éléments demandés par la banque qui détenait les fonds d’investissement. Côté Zdziech, on renvoie la balle: «Sport III invest n’a jamais amené les fonds sur son compte», déclare une source proche du club valenciennois. Aujourd’hui, c’est le club de Nancy qui serait l’objet des convoitises d’Eric Besson.

Masoni est-il à l’écoute?

Depuis la vente avortée de l’Estac à Gary Allen en 2016 (l’Américain n’avait jamais présenté les fonds nécessaires), Daniel Masoni est encore plus méfiant au moment d’écouter les propositions de rachat.

En 2017, alors que le nom d’Éric Besson circulait déjà à Troyes, le président troyen nous confiait: «Oui, il m’a proposé ses services et je dois avouer que j’ai apprécié sa démarche de s’intéresser au club de Troyes. Éric Besson a un très gros relationnel et, par conséquent, connaît beaucoup d’acheteurs potentiels.» Daniel Masoni est donc à l’écoute mais n’a pas encore reçu une offre satisfaisante à ses yeux (lire ci-dessous).

Quel projet propose-t-il?

Au moment du rachat de Valenciennes, Éric Besson et ses partenaires écrivaient dans un communiqué: «Nous allons tout mettre en œuvre pour permettre au VAFC de franchir un palier et s’installer le plus rapidement possible parmi l’élite du football français.» Un projet qui colle parfaitement à l’Estac, amenée à passer un cap financier pour garder sa place parmi les 25 meilleurs clubs français. Si l’ambition d’Éric Besson est pertinente, les moyens pour y arriver suscitent des inquiétudes à Troyes. Outre la fiabilité des investisseurs, c’est le recours généralisé au «trading» (acheter des jeunes joueurs pour les revendre plus cher rapidement) qui interroge.

D’ailleurs, dans son entourage, Éric Besson dispose d’un expert en la matière: Paul Tavares, l’agent qui a conseillé Sport III invest dans le dossier valenciennois. Ce qui suscite méfiance, ce sont les réseaux d’agent et les risques financiers que le trading induit.

Quel rôle joue François Baroin?

Ancien membre du Parti socialiste, Éric Besson a rejoint le clan de Nicolas Sarkozy en 2007. Il a ensuite occupé plusieurs postes dans le gouvernement de François Fillon, notamment à l’Industrie, sous la tutelle de... François Baroin, alors ministre de l’Economie et des Finances. Contacté, le maire de Troyes n’a pas souhaité commenter ses liens avec Éric Besson, avec qui il a conservé des relations cordiales selon nos informations.

Président de Troyes Champagne métropole (propriétaire du stade), François Baroin reste très attentif à l’évolution de l’Estac, ainsi qu’à la nature et la fiabilité des personnes qui s’y intéressent. Et s’il s’oppose un jour à l’arrivée d’un investisseur, cela va en refroidir plus d’un.

Kevin-10 a écrit : ↑14 juin 2020, 22:54 Peut-être parce que monsieur le président demande a être payé sur des comptes dans des pays obscures.

Ou plutôt que les acheteurs ont des comptes dans des pays obscurs et que souvent ils ont du mal à mettre les montants promis. Je trouve que c’est plutôt rassurant de refuser toutes ces offres plus exotiques les unes que les autres et se retrouver en N3 dans un an ...

Encore une fois, merci Phillipe77 !