Re: [Fil rouge] Vente du Club relancée?
Posté : 23 oct. 2018, 08:22
Troyes cité comme club interessant à racheter...
Souvent consulté dans les dossiers de reprise de club, l’ancien ministre Éric Besson explique pourquoi la Ligue 1 a la cote à l’étranger.
Éric Besson, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, est souvent consulté dans des dossiers de reprise de clubs français. Cela a été le cas pour le rachat des Girondins de Bordeaux par le fonds d’investissement américain GACP ou autour du projet de vente de Saint-Étienne. L’ex président du club de foot de Blanc-Mesnil explique pourquoi les clubs français intéressent autant les investisseurs étrangers.
Comment expliquez-vous cet engouement pour des clubs français ?
ÉRIC BESSON. Il y a déjà une opportunité car certains ont une valorisation qui les rend attractifs. Pour 50 millions, on peut s’offrir un bon club de L1 alors que ce ne serait même pas le prix d’une L2 anglaise. Les prix sont en train de monter, mais restent intéressants. En plus, peu de grandes fortunes ou de grands groupes français sont intéressés par le foot. Et le monde entier sait que la France forme d’excellents joueurs grâce notamment à l’apport de jeunes issus du continent africain et du très bon réseau de formateurs bénévoles. Or, le business model repose sur la vente de jeunes joueurs à des grands clubs européens. En France, il y a ce terreau.
Reste-t-il des bonnes affaires en France pour des investisseurs ?
Saint-Étienne est une très belle marque et si j’étais investisseur, je m’y intéresserais fortement. Mais des clubs comme Nancy, Metz ou Troyes méritent l’intérêt.
Souvent consulté dans les dossiers de reprise de club, l’ancien ministre Éric Besson explique pourquoi la Ligue 1 a la cote à l’étranger.
Éric Besson, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, est souvent consulté dans des dossiers de reprise de clubs français. Cela a été le cas pour le rachat des Girondins de Bordeaux par le fonds d’investissement américain GACP ou autour du projet de vente de Saint-Étienne. L’ex président du club de foot de Blanc-Mesnil explique pourquoi les clubs français intéressent autant les investisseurs étrangers.
Comment expliquez-vous cet engouement pour des clubs français ?
ÉRIC BESSON. Il y a déjà une opportunité car certains ont une valorisation qui les rend attractifs. Pour 50 millions, on peut s’offrir un bon club de L1 alors que ce ne serait même pas le prix d’une L2 anglaise. Les prix sont en train de monter, mais restent intéressants. En plus, peu de grandes fortunes ou de grands groupes français sont intéressés par le foot. Et le monde entier sait que la France forme d’excellents joueurs grâce notamment à l’apport de jeunes issus du continent africain et du très bon réseau de formateurs bénévoles. Or, le business model repose sur la vente de jeunes joueurs à des grands clubs européens. En France, il y a ce terreau.
Reste-t-il des bonnes affaires en France pour des investisseurs ?
Saint-Étienne est une très belle marque et si j’étais investisseur, je m’y intéresserais fortement. Mais des clubs comme Nancy, Metz ou Troyes méritent l’intérêt.