Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 26 oct. 2023, 21:01
par romainpat94@free.fr
On espère que Baroin a bougé pour la tranquillité et le respect de sa ville ...
Je suis en avance sur le kop, boycott déjà en cours et cela me coûte ..
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 26 oct. 2023, 21:47
par palex
Baroin n'a jamais brillé par son courage.
C'est comme ça qu'il est devenu un has been en politique, avec un parti qui s'enfonce de jour en jour.
Il est Maire de Troyes, gagne du fric dans un cabinet d'affaires, grenouille avec les dirigeants de City pour autre chose que le foot.
Rien à attendre de ce mec.
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 26 oct. 2023, 22:17
par Electronic-cat
D’ailleurs, le fait que les affaires et opportunités immobilières soient tres fortes, il ne voudra sûrement pas compromettre la relation d’affaires avec CFG simplement pour sauver le soldat Estac.
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 26 oct. 2023, 23:59
par palex
On est bien d'accord.
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 27 oct. 2023, 09:06
par did3lf
palex a écrit : ↑26 oct. 2023, 21:47
Baroin n'a jamais brillé par son courage.
C'est comme ça qu'il est devenu un has been en politique, avec un parti qui s'enfonce de jour en jour.
Il est Maire de Troyes, gagne du fric dans un cabinet d'affaires, grenouille avec les dirigeants de City pour autre chose que le foot.
Rien à attendre de ce mec.
Excellente analyse.
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 27 oct. 2023, 12:55
par Jermstroyes10
Quelqu’un aurai l’article ou Laurey prend la parole?
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 27 oct. 2023, 13:43
par Vince_23
Le Paris FC est en difficulté en ce début de saison, comme l’Estac. Vous avez quitté Paris à l’intersaison, à l’issue de votre contrat. Suivez-vous toujours les résultats du club parisien ?
Bien sûr ; par l’intermédiaire du président, de qui je suis resté proche, mais aussi des membres du staff, technique ou médical, de l’ancien directeur sportif. J’ai conservé de très bonnes relations avec tout le monde et n’ai absolument pas coupé les ponts. A Paris, j’ai rencontré des gens très sympas, qui sont actuellement dans une mauvaise passe.
L’expérience au PFC a-t-elle répondu à vos attentes ?
Elle n’a pas répondu à mes attentes, comme je n’ai sans doute pas dû répondre aux attentes des dirigeants. Bien avant la fin de la saison, j’ai eu une discussion avec le directeur sportif. Je n’avais pas l’intention de poursuivre l’aventure au-delà de mes deux années de contrat. Le club ne souhaitait pas non plus me prolonger. Nous sommes partis en bons termes.
Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
J’étais venu pour aider le club à franchir un cap et monter en Ligue 1. Cela ne s’est joué finalement qu’à très peu de choses. La première saison, nous avons terminé à la 4e place, avec 70 points. Avec ce total, j’étais monté avec le Gazelec et Strasbourg ; comme quoi, nous avions fait une belle saison. Nous sommes allés en barrages, sommes tombés sur Sochaux. Nous menions 1-0, avons loupé deux penaltys avant… de nous faire éliminer. La réussite n’a pas tourné en notre faveur. À l’arrivée, c’est Auxerre qui a affronté Saint-Etienne pour la montée. Il y avait vraiment moyen de faire mieux et, pour nous aussi, de monter.
La saison suivante a été moins bonne…
Elle a été moyenne. L’équipe n’a jamais trouvé la régularité. Nous avons gagné pas mal de matches à l’extérieur mais, à domicile, sur un vrai champ de patates, nous avons souffert. C’est d’ailleurs pour ça que le club a refait totalement la pelouse et que le PFC a disputé ses quatre premiers matches à domicile au stade de l’Aube. Pour en revenir à la saison, il y a quelques trucs qui ne fonctionnaient pas. Pourtant, je me plaisais beaucoup à Paris. Nous avions, à notre disposition, de belles infrastructures. Mais… (il cherche ses mots) on m’avait vendu quelque chose et la réalité ne correspondait pas totalement à ce que j’attendais. On s’est un peu planté sur le recrutement… et sur ce point, j’ai une part de responsabilités. On avait fait le choix de recruter des joueurs d’expérience, qui n’ont pas apporté ce qu’on espérait.
On en revient toujours au problème de construire un deuxième club parisien en Ligue 1…
Cela arrivera. Avec le Red Star, Versailles ou le Paris FC. Au PFC, on a le problème du stade, pas conçu pour le football, le problème de la fidélisation du public à Charléty. Tous des petits éléments qui, mis bout à bout, peuvent poser des problèmes de dynamique. Pourtant, là-bas, il y a matière à faire quelque chose de bien.
« On n’a pas attendu 2023 pour savoir comment développer des jeunes »
Et l’Estac, qui rend visite au PFC, vous suivez toujours les résultats du club troyen ?
Bien sûr. J’en avais déjà parlé quand j’étais venu à Troyes, à l’invitation de l’amicale des éducateurs. Tout ce que j’avais dit se vérifie. J’ai du mal à comprendre ce que l’on veut vraiment faire à Troyes ou à Strasbourg, l’un de mes anciens clubs. J’ai compris que ces clubs, rachetés par de grosses structures, veulent lancer beaucoup de jeunes à fort potentiel. Mais, résultat des courses, quand tu balances trop de jeunes dans le bain, qui n’ont ni la qualité, ni l’expérience, tu te plantes. Ils ont le potentiel, oui, mais ce potentiel ne peut s’exprimer qu’à côté de joueurs confirmés. Vous savez, on n’a pas attendu 2023 pour savoir comment développer des jeunes.
Vous…
(il coupe) À Montpellier, on l’a très bien fait pendant très longtemps. Entre 92 et 95, de nombreux jeunes ont éclos. Si Montpellier avait vendu ces joueurs aujourd’hui, la génération de Bruno Carroti, le club serait riche. A l’époque, on les lançait… mais pas tous en même temps. Ils étaient encadrés par des anciens comme Périlleux, Reuzeau, Der Zakarian, Divert, moi. On est allé, ensemble, en finale de Coupe de France. Si ces jeunes n’avaient pas été encadrés, cela n’aurait jamais été possible. Après, l’époque dont je vous parle date d’il y a 25 ou 30 ans. Les mentalités ont changé. Des cadres comme avant, totalement investis, il n’y en a plus beaucoup dans les vestiaires. Les anciens, aujourd’hui, font leur boulot mais sans plus. Peu tapent du poing sur la table quand ça va moins bien. Ils s’investissent moins. C’est comme ça, on est dans un autre monde.
L’Estac, comme Strasbourg, lance beaucoup de jeunes…
Sans forcément les encadrer, par des garçons qui pourraient leur apporter leur expérience, de la concentration dans les moments importants, qui savent gérer temps forts et temps faibles. Je veux bien entendre que ce n’est pas si grave pour City que Troyes joue en Ligue 2 mais là, ça commence à être tendu. J’entends que des actionnaires misent sur le développement des jeunes… mais, encore une fois, ce n’est pas en n’alignant que des gamins qu’on peut y arriver. La formation réclame du temps. Alors, là, on ne parle plus de formation mais de post-formation. Et tes jeunes, tu dois les mettre dans les meilleures dispositions. Jouer à Lyon, actuellement, n’est pas un cadeau pour un gamin. A Troyes, ça peut aussi être difficile. Pour que des jeunes s’expriment, qu’ils travaillent dans la sérénité, il faut qu’ils naviguent dans des eaux calmes. En ce moment, ce n’est ni le cas à Troyes, ni à Strasbourg. Par ailleurs, quand des jeunes viennent dans ces clubs, on sait que ce n’est plus pour s’y implanter. Ils ne sont que de passage. S’ils peuvent partir au bout de six mois, ils partiront. Les clubs ne refuseront pas de les vendre, pour faire de l’argent. Mais comment prendre le temps de les développer physiquement, techniquement et collectivement dans ce contexte ?
A Troyes, le club a recruté des joueurs d’expérience pour encadrer ces jeunes (Mchangama, Taraht, De Préville). Mais ils jouent peu…
Des joueurs dont je ne suis pas fan. Si j’étais à Troyes, pas sûr que je les ferais jouer. Après, l’Estac compte dans ses rangs Chavalerin, Ripart, malheureusement blessé. Ce sont des garçons comme eux, comme Tardieu, Gallon, qu’il faut pour encadrer l’ensemble. Si tu en as quatre ou cinq comme eux, tu peux mettre à leurs côtés autant de jeunes que tu veux. Il y a quelques années, des clubs comme le PSG embauchaient des anciens uniquement pour encadrer la réserve. Un Julien Stephan avait un contrat pour apporter son expérience aux jeunes. On faisait ça il y a 15 ou 20 ans, pourquoi on ne le ferait plus maintenant ? Quand j’étais joueur, je prenais des jeunes sous mon aile, je les guidais, je les recadrais. J’en ai croisé quelques-uns plus tard, ils m’ont fait comprendre que je leur avais cassé les %%nfr** (sic) mais ils m’ont remercié. S’ils n’avaient pas été cadrés, pas certain qu’ils auraient fait une aussi belle carrière.
Vous…
(il re-coupe) Vous avez vu le match des Espoirs face à Chypre (victoire 9-0 des Bleuets, NDLR). Les mecs se sont amusés, face à une équipe jeune, sans grand talent. Le week-end d’après, ils jouaient en Ligue 1. Ben ce n’était plus la même histoire ! Le jeu des adultes, c’est autre chose. Ces joueurs français ont du talent, c’est indéniable. Mais ce talent ne suffit pas. On ne va pas demander à un menuisier de se charger des stagiaires alors qu’il n’a que 19 ou 20 ans. Il doit apprendre son métier, se forger. Puis, après des années de pratique, ce sera sans doute un bon professeur. Cet exemple est valable dans le football.
Re: [Fil rouge] L'ESTAC et le City Football Group
Posté : 27 oct. 2023, 13:58
par romainpat94@free.fr
Intéressant cet article de Laurey toujours aussi cash
- je note les choix des anciens de la team Cohen qui sont pas bons selon lui
- le parallèle avec Strasbourg (tiens des anglais !!)
Il est assez aligné avec les analyses du forum