Yoann Touzghar (2018 - 2022)

[turtle]

Oui enfin Touzghar aurait du partir à Tenerife il y'a un an et le club a supprimé ses billets d'avion pour le retenir devant les vents pris sur d'autres joueurs et c'était encore LB à l'époque donc ceux qui disent qu'il part à cause d'Irles.... Même si on pouvait deviner leurs relations puisqu'il ne jouait plus du tout.

[Tomass-10]

Pas un mot sur City et sur Irles sur Instagram.

Oui c'est ce que je venais écrire ici.
Il cite deux entraîneurs troyens : Rui Almeida et Laurent Battles mais pas Irles.

[Romainpat94 bis]

Pas un mot sur City et sur Irles sur Instagram.

+1 c est même provocateur mes 2 entraîneurs: LB et Rui Almeida... Remerciements a DM et LDS
.cela sent l agent blacklisté par city

[L’aubois25]

Le seul de city qui est remercié est François vitali

[Zours]

Grand merci Mr Touzgard
Un grand pro et une super mentalitee.
Je vous souhaite un max de supers choses pour

La suite
Bien amicalement...
Un fan de la premiere heure

[roro10]

merci a Yoan pour être resté pro jusqu'au bout (et son égalisation contre l'OM la saison dernière )

[jerem]

Qd on regarde la vidéo de l'estac sur Touzghar on voit qd même ce qu'il peut apporter à une équipe: couper les centres avec un bon placement, il sent bien les coups, on voit les buts contre Marseille par exemple dans ce style, il prend bien la profondeur comme les buts contre Strasbourg ou Lorient

[Kevin-10]

Quelqu'un aurait-il l'article de l'Est Éclair où il est question de lui ?

[seboun]

ENTRETIEN : ALAN MANGIN

Arrivé à l’AC Ajaccio fin août, Yoann Touzghar ne retrouvera pas l’Estac et le Stade de l’Aube dimanche, en raison d’un accord entre les trois parties. L’ancien buteur troyen (35 ans) explique les raisons de son départ et ses ambitions avec le club corse, où il souhaite retrouver la notion de plaisir.

Yoann, pourquoi n’avez-vous pas participé à la victoire de votre équipe à Marseille (1-2) le week-end dernier?
J’ai pris un tacle la veille du match. Ma cheville a tourné, ça ne servait à rien de prendre un grand risque. Et puis de toute façon, la douleur était là, c’était compliqué de jouer.

Serez-vous rétabli pour affronter l’Estac dimanche ?
Il a été convenu, au moment de mon départ cet été, que je ne joue pas contre Troyes...

Ah bon ?
Oui, c’était un peu compliqué... (il n’en dit pas plus). Mais voilà, même si je suis rétabli, je ne pourrai pas jouer.

Vous pourrez au moins venir au Stade de l’Aube ?
Ce n’est pas moi qui décide, c’est mon club. On verra (s’il reste de la place dans l’avion)…

La victoire de l’ACA au Vélodrome était une surprise : comment l’analysez-vous ?
On était bien en place mais on a pris un but sur penalty. On a réussi à revenir au score avant la mi-temps et après, on a été solides. Les Marseillais étaient un peu fatigués (ils avaient joué en semaine en Ligue des champions) et on en a profité. C’est une victoire qui nous fait le plus grand bien sur le plan comptable.

Beaucoup d’observateurs imaginent Ajaccio descendre en fin de saison. On voit que ce n’est pas si évident…
Oui, tout le monde nous voit descendre. On sait que ça va être difficile, surtout avec les quatre descentes. On a le plus petit budget de Ligue 1. Mais on a des compétiteurs, des joueurs qui mouillent le maillot donc on va essayer de prendre le maximum de points. On ne se pose pas de questions, on avance tranquillement.

Vous jouez sans complexe finalement ?
Oui, au sein du club, on ne nous met pas de pression. Tout le monde est conscient de la difficulté de la tâche. Même dans nos défaites, il y avait énormément de positif. On a toujours mis les adversaires en danger, on concède peu d’occasions mais on s’en crée très peu. C’est notre axe de progression.

Beaucoup de vos coéquipiers découvrent la Ligue 1 : comme Romain Hamouma, vous avez été recruté pour les accompagner ?
L’équipe est montée grâce à sa solidité défensive, elle n’a pris que 17 buts la saison dernière ! C’est notre base. Maintenant, il faut que l’on se crée davantage d’occasions, on travaille là-dessus.

Vos deux victoires ont été remportées à l’extérieur. Êtes-vous plus à l’aise en position d’attente ?
À chaque fois qu’on a perdu, on a dominé dans le jeu. Contre Lille (1-3) et Nice (0-1), on a bien tenu dans le jeu et ils ont ouvert le score contre le cours du jeu. Après, quand on s’est découvert, ils ont eu des situations. Lorient, (0-1), on les a aussi mis en difficulté. On a mis une trentaine de centres, sans marquer et on a pris un contre. Si on n’a pas encore gagné à domicile, c’est surtout la faute à pas de chance.

Les stades corses ne sont donc plus imprenables ?!
Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être qu’à la maison, on va trop chercher l’adversaire dans son camp. Mais chez nous, on n’a pas de complexe.

Personnellement, comment jugez-vous votre début de saison (5 matches, 0 but) ?
Je revenais d’une longue blessure (contractée lors du dernier match de la saison dernière à Lorient, au niveau de la cheville). Le temps de retrouver la forme, de s’acclimater à la chaleur, ce n’était pas évident. Car cet été à Ajaccio, il a fait très très chaud. J’y suis allé progressivement, pour ne pas rechuter bêtement. Dans le jeu, je me sens bien, même si je n’ai pas encore eu d’occasion, je suis frustré par rapport à ça. Mais je ne me prends pas la tête, je joue pour aider l’équipe, pour me faire plaisir.

On s’attendait à vous voir partir cet été mais c’est arrivé tard (le 25 août). Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
À la base, je n’avais pas forcément envie de partir. C’est un sujet sensible, mais c’était mieux pour tout le monde que je parte. En tout cas pour moi car avec le coach (Bruno Irles), c’était compliqué. Je voulais reprendre du plaisir pour ma fin de carrière, une notion que j’avais perdue. J’ai beaucoup donné au club, je voulais partir sur une bonne note.

On ne vous sentait pas épanoui. La situation était devenue pesante ?
Oui, car je n’ai pas senti une reconnaissance à la hauteur de ce que j’ai donné au club. Je suis rentré de la CAN (fin janvier) et j’ai subi les événements, je ne saurai pas dire pourquoi. Mais je n’ai aucune amertume, je ne vais pas tout remettre en question. Je ne suis pas rancunier, je souhaite le meilleur à mes anciens coéquipiers. J’ai passé de superbes années à l’Estac, qui était vraiment un club familial. On a un peu perdu cet esprit, c’est dommage.

On a parlé de vous à Saint-Étienne…
Oui, j’étais partant mais ça ne s’est pas fait, les deux clubs ne se sont pas mis d’accord. Puis, le projet d’Ajaccio est arrivé. C’était la meilleure option pour moi et ma famille, en plus on retrouve le soleil !

Vous êtes l’un des meilleurs attaquants troyens de la dernière décennie. Avez-vous la sensation d’avoir marqué l’Estac de votre empreinte ?
Je l’ai ressenti en voyant tous les messages que j’ai reçus à mon départ, de la part de supporters, d’anciens du club... Ça me fait plaisir car j’ai tout donné pour ce club. Sur le terrain, je n’ai rien lâché.

Quel est votre meilleur souvenir ?
Je retiens forcément la montée. On avait un super groupe, joué un très beau football. J’ai mis 16 buts cette année-là, à 34 ans, c’était un moment exceptionnel