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François Vitali [Directeur Sportif] (2020 - 2024)

Les anciennes gloires (ou pas) de l'ESTAC. Retrouvez toutes les fiches joueurs des anciens joueurs de l'ESTAC : Blaise Matuidi, Djibril Sidibé, Corentin Jean...
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Electronic-cat
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par Electronic-cat »

D’ailleurs en 2001-2002, on avait 7 points à la 4eme journée de division 1.
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L’aubois25
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par L’aubois25 »

C’est bien qu’il ne se cache pas. Pour moi il a fait du bon travail. A voir si le groupe va suivre et prendre forme rapidement
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aub'boys
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par aub'boys »

Bel article dans Ee
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Léo
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par Léo »

Ben si tu peux nous le scanner, ce serait top
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seboun
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par seboun »

Article de l'EE du jour :
Le directeur sportif de l’Estac François Vitali juge « encourageant » le premier tiers de la saison et évoque les difficultés des joueurs prêtés par City le dernier jour du mercato.

François, l’Estac est 14e. Vous signez aujourd’hui pour une même position en mai prochain ?
C’est une question difficile. Je vais répondre « oui » car l’objectif premier, c’est de se maintenir ; donc finir 14e, c’est dans l’objectif. Mais ce qui serait dangereux, c’est de se satisfaire aujourd’hui de cette place et penser qu’on va finir 14e. Plus on s’éloigne de la zone rouge, mieux c’est pour tout le monde.

Vous semblez hésiter ; c’est parce que vous espérez encore mieux au classement ?
Non, je n’hésite pas sur le fait de finir 14e. C’est que je reste mesuré quant à tirer une conclusion et une satisfaction d’être 14e aujourd’hui. Peut-être qu’en fin de saison, on sera très heureux d’être 16e ou 17e. Est-ce qu’on peut espérer mieux ? Le plus important, c’est de continuer avec le contenu montré sur des matches, pour s’assurer la meilleure position possible.

D’après ce que vous voyez de l’Estac et des autres équipes du bas de tableau, cette 14e place vous semble logique ?
On n’a rien volé. On aurait même pu espérer avoir un ou deux points supplémentaires au vu de nos contenus de match contre Montpellier, Angers. Mais globalement, nos points sont en adéquation avec nos performances.

Quel adjectif apposez-vous au premier tiers de la saison ?
Comme à l’école, je dirais que c’est encourageant. Mais je n’aime pas trop faire un bilan à ce stade de la saison, on le fera à la fin. Là, on en est au premier trimestre de notre scolarité, il y a encore du travail. On va mettre les encouragements, en espérant mettre les félicitations à la fin.

On peut aussi dire « peut mieux faire » ?
Oui, tout le monde peut faire mieux : les joueurs, le staff, la direction… Le mercato a été long, difficile. Peut-on mieux faire en termes d’organisation ? C’est fort probable. Au club, tout le monde est conscient que chacun doit progresser dans son métier, et faire progresser son métier.

La claque reçue à Lens (4-0) rappelle à tout le monde que l’équilibre est très fragile ?
Le sport fait appel à l’humain. Et qui dit humain dit équilibre instable. On a été rattrapés par notre inexpérience, notre inexpérience de vie commune. De temps en temps, quand tu oublies des éléments essentiels, tu peux perdre un match. Surtout quand tu n’en oublies pas seulement un ou deux ; là tu peux sombrer. Cela nous rappelle à nos limites, mais aussi aux valeurs qui nous ont fait performer sur d’autres matches : l’intensité, l’agressivité, l’engagement, l’abnégation…

Pensez-vous que les joueurs ont pu se laisser bercer par la dynamique créée par les belles prestations précédentes, contre Nice, Reims et Rennes ?
Le début de match à Lens se passe plutôt bien, donc peut-être qu’il y a à ce moment un sentiment de certitudes dans lequel tu t’installes et qui est fondé sur les matches précédents. La vigilance, qui avait été nécessaire lors des derniers matches, a peut-être été oubliée. Et puis on a été submergés par une vague émotionnelle et générale, par un beau stade, une ambiance fantastique, une équipe dynamique, qui joue bien. Et nous, on n’a pas eu ces ingrédients. C’est un bon rappel pour chacun, pour que l’on soit vigilant à ne pas être dans la satisfaction mais dans l’encouragement.

A contrario, quel match est selon vous le plus abouti ?
Forcément, contre Nice. Les 30 premières minutes ont vraiment été de grande qualité. Ensuite, la première mi-temps à Nantes a été pleine de maîtrise, de contrôle, à l’extérieur et devant un bon public. La deuxième mi-temps à Reims, elle n’est pas techniquement aboutie mais elle l’est en termes de maturité, de choix, d’organisation, ce qui nous fait gagner le match. Ce qu’on n’arrive pas encore à faire, c’est avoir une forme de régularité dans un match qui permettrait de gagner non pas 1-0 mais 2 ou 3-0. Il faudrait que l’on mélange toutes les séquences que j’ai évoquées – on peut aussi ajouter la belle réaction contre Rennes – pour avoir davantage de sécurité et des ambitions plus rassurantes.

En tout cas, l’Estac est bien dans son championnat, on sent qu’elle a son mot à dire…
On est dans notre championnat, celui avec sept ou huit équipes. Car d’autres sont un peu malades, par exemple Lille (12e) n’est pas à sa place. Il faut faire attention à ce premiers tiers car il donne des indications sur certaines situations temporaires de clubs qui ont des capacités à réagir plus fortes. Dans notre championnat, de la 14e à la 20e place, on est bien présents et on peut même essayer de le gagner. Mais on voit bien que l’on doit rester attentifs car on peut vite être rattrapés par la patrouille et vivre des déconvenues. Car Lens, ça reste une déconvenue. La déception, ce n’est pas uniquement de perdre. Des matches, on en perdra d’autres. Mais j’ai été vexé de l’atmosphère un peu chambreuse de Bollaert. Car je sais qu’on est capables de bien faire, que les joueurs méritent mieux.

Un objectif comptable est-il fixé pour la fin des matches allers ?
On va affronter des équipes qui sont dans notre championnat, ce qui doit nous apporter un maximum de points dans notre championnat (il répète). C’est ambitieux, et même les déplacements à Lille et Marseille peuvent aussi nous rapporter des points, dans l’idéal. Le maintien va se jouer autour de 40-42 points. Plus on dépasse en points le nombre de journées, plus on se donne de possibilités de se maintenir. Donc à la 19e journée, il faudra être au-delà de 19 points (13 actuellement).

Êtes-vous frustré de voir que l’équipe type imaginée n’a jamais pu être alignée ne serait-ce que deux fois de suite ?
Il y a deux interprétations. On peut être frustrés car on peut estimer ne pas pouvoir avoir les performances les plus fortes possibles. En même temps, on peut être satisfaits. Car même en n’ayant pas ce que l’on imagine être le onze idéal, on a un groupe de joueurs qui, en toutes circonstances, est capable de gagner des matches. Par exemple, quand Florian Tardieu s’est blessé, ça nous a fait peur car c’est un joueur important. Mais en son absence, on a aussi gagné des matches, réalisé des performances de haut niveau. Idem quand Oualid (El Hajjam) et Karim (Azamoum) se sont blessés : un autre joueur est alors rentré dans la rotation, c’est Adil (Rami), qui amène autre chose. Il y a toujours 16-18 joueurs qui sont la rotation principale de l’effectif. Et après, il y a un groupe complet.

Brian Marwood (directeur sportif du City football group) regarde-t-il les matches de l’Estac ? Que pense-t-il du début de saison troyen ?
Lui et les gens du groupe regardent tous les matches. Ils s’informent continuellement, c’est leur club. À notre image, il y a de la satisfaction de ce qui a été mis en place, tout en sachant que toutes les conditions n’ont pas été créées idéalement au départ, compte tenu que des joueurs sont arrivés au fur et à mesure. Le début de saison est à l’image de la construction de notre effectif, qui a été lente, difficile, dangereuse, alors qu’une mise en place devait être faite.

Avec cette objectivité, personne (de CFG) n’est intervenu quand les résultats étaient difficiles. L’honnêteté, c’est reconnaître que la construction de l’effectif a été longue. Il fallait donc donner la possibilité au staff de travailler dans la durée, ce qu’il fait plutôt bien.

Les joueurs (Sandler, Palmer-Brown et Roberts) prêtés par City le dernier jour du mercato n’ont rien apporté ou presque. Est-ce un aveu d’impuissance de la part de l’actionnaire et de vous-même ?
Là, c’est un sentiment d’insatisfaction. Encore une fois, la construction de l’effectif nous a pris du temps. Des choses ont été faites en fin de mercato, qui étaient censées compléter l’effectif et lui apporter de la sécurité. Ce qui est factuel, c’est que le rendu n’est pas suffisant. Philippe (Sandler) est blessé ; Éric (Palmer-Brown) est arrivé tardivement et n’était pas prêt physiquement ; Patrick (Roberts), c’est difficile pour lui de trouver sa place et d’apporter ce qu’on attend de lui. À son sujet, on se pose beaucoup de questions, pour résoudre ce problème car on est aussi là pour accompagner les joueurs. Et puis il y a Gerson (Rodrigues, prêté par le Dynamo Kiev), qui souffle le chaud et le froid. Il a toutes les qualités pour aider l’équipe mais il doit comprendre le fonctionnement d’un effectif, d’une équipe.

Quand vous parlez d’insatisfaction, qui visez-vous : les joueurs pas au niveau, le staff qui ne les utilise pas assez ou la direction qui a fait le mauvais choix les concernant ?
Il n’y a aucune raison de ne pas être satisfait du staff, qui fait ses choix en bonne intelligence, en fonction de ce qu’il constate pendant la semaine et lors du week-end précédent. On doit être plus exigeant vis-à-vis des joueurs qui sont arrivés. Ce sont des compétiteurs, à eux d’apporter plus de choses, en fonction des objectifs qu’on leur a donnés.

Mais au final, on ne peut pas être surpris que Palmer-Brown ait mis du temps à être prêt, que Sandler soit blessé ou que Rodrigues soit irrégulier. N’était-ce pas une mauvaise idée dès le départ ?
Doit-on être insatisfait de ce qu’on a pu faire ? Je ne le pense pas. C’est l’histoire du mercato cet été, avec ses facilités et ses difficultés. On a apporté une réponse, est-elle bonne ou pas, on l’évaluera en fin d’année. Mais je n’oublie pas que d’autres joueurs sont arrivés et qu’ils ont élevé leur niveau pour pouvoir jouer et aider l’équipe à gagner, comme d’autres qui étaient déjà là la saison dernière. Ça ne peut pas être uniquement d’un côté, c’est toujours partagé.

C’est vrai qu’Issa Kaboré, prêté par City également, est en revanche une excellente surprise…
Ce ne sont pas les mêmes projets. Kaboré était à Malines, en Belgique. En signant à City puis en étant prêté à Troyes, il y a une véritable progression, surtout à 21 ans. Patrick et Éric ont 24 ans, des expériences, une histoire qui peut être difficile. Il faut retrouver de la confiance, de la consistance. Alors qu’Issa est sur une dynamique, eux sont sur un déclin de leurs performances. Notamment pour Patrick, qui était l’un des meilleurs talents anglais, il faut stopper ce déclin pour retrouver un plateau puis remonter. C’est beaucoup plus difficile.

Comment expliquez-vous la différence entre l’acclimatation expresse d’un Chavalerin et celle tardive d’un Ripart, pourtant arrivé plus tôt ?
Chaque personne est différente. Xavier avait déjà quitté son environnement en partant de Lyon. Il a déjà voyagé, au contraire de Renaud, qui avait à Nîmes ses habitudes, ses repères, sa vie. Ce n’est pas simple, je comprends cette difficulté. Leur histoire est différence, ce qui amène une vitesse d’adaptation différente.

L’Estac fait partie des équipes dont la moyenne d’âge des joueurs alignés est la plus élevée. N’est-ce pas contradictoire avec le projet City, qui est notamment de développer de jeunes talents ?
Non. Comme je le disais, ce qui nous a permis de gagner contre Reims, c’est la maturité de l’effectif. Ce qui est dangereux, c’est d’avoir un déséquilibre dans la construction de l’effectif, soit trop jeune, soit trop vieux. On a des joueurs qui ont du talent, soit par leur expérience et leur carrière, soit par leur potentiel et leur profil, à l’image de Giulian (Biancone), Issa, Romi (Kouamé), Mama (Baldé)… On est dans notre projet.

À l’avenir, la part de ces jeunes à potentiel sera-t-elle plus importante ?
Un peu plus, probablement. Mais il faudra garder cette cohérence globale qui permet de gagner des matches et se maintenir au plus haut niveau, qui ne se fait pas qu’avec des joueurs de 35 ans, ou qu’avec des jeunes de 18 ans.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR ALAN MANGIN
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palexandre
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par palexandre »

Merci seboun. Tu as aussi l'encadré : "l'Estac sera-t-elle active au mercato d'hiver ?".
Extraits : "On espére avoir 95 ou 100% de l'effectif sur les 6 prochain matchs. Donnons nous l'opportunité d'observer la réponse de l'intégralité de l'effectif. En fonction, on aura une vision plus claire de notre capacité à performer. A l'issue de tout ça, mi décembre, on fera des orientations dans la gestion de l'effectif...".
Remarque : ce sera plus 95% que 100 % de l'effectif car on peut déjà retirer Azamoum (out jusqu'en mars) et Sandler (aucune nouvelle), voire Metinho qui ne retrouvera pas les terrains d'ici décembre au moins.
On voit bien qui pourrait être concerné : outre les "placardisés" Mutombo et Bombo (dont il faudra se débarrasser), on voit mal le club retenir les Azamoum (indisponible et en fin de contrat en juin), Sandler, Palmer, voire Chambost, Chadli et Domingues (ceux-là pouvant être prêtés pour progresser encore) qui jouent très peu, et bien sûr le cas particulier Roberts.
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Léo
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par Léo »

Merci Seboun!!!!!
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jcrego
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par jcrego »

Merci Seboun, y compris pour la mise en page au top !
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Batman
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Re: [Directeur sportif] François Vitali

Message par Batman »

Merci @seboun pour l’article, très intéressant.
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