
Direction Pau ce lundi soir pour une belle affiche de la 13ème journée de Ligue 2 entre Pau, 5ème, et l'Estac leader du championnat. Face à des palois en perte de vitesse ( 1 nul et 2 défaites) mais avides de revanche après leur 6 à 0 encaissé à Saint-Étienne, les troyens forts de 6 victoires et 2 nuls voudront prolonger leur bonne série et progresser en assurance à l'extérieur.
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- Des nouvelles s'il vous plaît, d'abord de Jaurès
Assoumou et d'Yvann
Titi qui étaient un petit peu blessés ?
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« A part Nico
Lemaitre , absent pour une durée assez longue, on a toujours Alex Phliponeau qui est en phase de reprise. Je pense qu'il n'est pas très loin. Je pense que pour demain ce sera un peu trop juste encore une fois. J'espère pouvoir le récupérer samedi. Il est toujours embêté dans sa zone un peu pubis, adducteur. Une fragilité là qui est un peu embêtante depuis un long moment qu'il traîne ça. Je pense qu'on est sur la fin.
Yvann
Titi, depuis le match de Reims, a ressenti une douleur à l'ischio. Donc lui il sera indisponible un petit moment. On n'a pas la durée exacte, mais il va devoir s'arrêter un petit moment pour se régénérer, notamment à l'ischio. Et après, Jaurès
Assoumou est sorti à la mi-temps, mais ça n'a pas l'air bien méchant. On va voir encore. Il a été géré un petit peu sur l'après-match. On va voir un peu aujourd'hui comment on fonctionne sur la semaine.
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- On est sur des semaines plutôt normales malgré le match en semaine, avec des délais plutôt classiques entre les rencontres ?
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« C'est des délais classiques qui sont malgré tout dans une succession de matchs un peu rapprochés en quatre jours. C'est surtout ça. Après on fonctionne malgré tout de la même manière. Dans le fonctionnement de la semaine, on l'a appréhendé de la même façon.
- Jouer en décalé avant ou après les autres, est ce que ça change quelque chose ?
« De manière plus globale, forcément. C'est particulier. Les autres ont joué, on connaît les résultats, ce genre de choses. Avec l'équipe, depuis le départ, on s'est promis de ne se focaliser que sur le match à venir, que sur ce qu'on a à fournir en termes de prestations. Et que le reste, c'était que des conséquences. Donc non, on sait qu'on a un match de qualité à fournir demain face à un adversaire de qualité. On sait que les autres ont joué, mais ça ne change pas grand-chose. Ce qui nous intéresse, c'est de pouvoir maîtriser ce qu'on fera sur le terrain. Notamment même dans la préparation de la semaine. Après, le reste, c'est toujours agréable ».
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- On s'attend à une équipe revancharde en face devant son public ?
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« Oui, forcément. C'était un match un peu plus compliqué pour eux cette semaine. Mais ils font tellement de bonnes choses depuis le début de saison. Ils le font aussi sur leur terrain depuis le début de saison. Donc on sait quel adversaire on a en face de nous demain. Et il est de qualité depuis un long moment. Encore une fois, je pense que ce n'est pas la première fois non plus qu'on joue des équipes de qualité. Il faudra qu'on soit la version plus-plus de l'ESTAC pour aller faire un résultat là-bas. C'est une nécessité. Mais on a montré depuis le début de saison qu'on était capable de fournir de belles prestations. Il faut qu'on soit encore plus réguliers que ça. Et se servir notamment du match qu'on vient de fournir. Du dernier déplacement à Reims qui était de qualité.
Et essayer de cumuler un peu les deux ».
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- Est ce que vous avec la marge nécessaire avec vos acquis pour battre tout le monde ?
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« Je ne pense pas qu'on ait de marge. Pas du tout. Par contre, une nouvelle fois, on s'est axé sur la volonté de se concentrer que sur nous-mêmes. Ou en tout cas, au départ, que sur nous-mêmes. Si on est capable de bien faire les choses, on aura des conséquences positives. C'est mathématique, c'est tout ce qu'on veut. Une fois qu'on a dit ça, on est simplement concentré sur nous-mêmes. Et après, forcément, au gré des semaines, des adversaires nous rencontrent. Ou nous, on les rencontre. Ça dépend de quelle façon on se place. Mais non, ça ne va pas au-delà de ça. Vraiment ».
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- Est ce qu'on joue de la même façon avec un Lucas
Maronnier qu'un Yvann
Titi ?
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« On joue de la même façon. Nos principes sont les mêmes. Après, eux ont des caractéristiques malgré tout très différentes. Yvann est plus une force tranquille. Qui dégage beaucoup de puissance. Capable de partir balle au pied. Lucas est différent. Lucas est plus foufou. Capable de répéter dans son couloir des efforts de la première à la dernière minute. On l'a vu encore en tout début de deuxième mi-temps. C'est lui qui est là, qui a l'occasion pour frapper, qui fait main, qui fait pénalty.
Ils ont des profils différents. Par contre, nos principes sont les mêmes. C'est toujours un atout de pouvoir avoir ce genre de profil. Et d'être capable de les mettre au bon moment. En ce moment, quand on a l'un, on n'a pas l'autre. J'espère que dans la deuxième partie de saison, on aura le loisir et le luxe de pouvoir avoir les deux en même temps et d'être encore meilleur ».
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- Les intentions sont les mêmes à l’extérieur par rapport à la maison ou ça change un peu ?
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« Non, les intentions sont les mêmes. Après, c'est vrai que factuellement, en termes de points, c'est un peu différent. Mais aujourd'hui, on l'a vu à Reims... c’est même paradoxal parce que je pense qu'on a vécu des 20 minutes et des mi-temps un peu moins bien à domicile que ce qu'on n'a pas forcément vécu à l'extérieur depuis le début de saison. Et pourtant, en termes de points, on était capable de retourner des situations. Là, je pense qu'il y a encore dix jours à Reims, dans l'approche, dans les intentions, c'est ce qu'on veut. Après, il faut être capable à l'extérieur de piquer au bon moment. Ce qu'on a un peu moins bien fait qu'à domicile. Et d'être tranchant dans les bons moments du match. Et je pense qu'aussi la gestion des coups de pied arrêtés, notamment à l'extérieur, est aussi un atout important sur lesquels on doit être capable de plus insister. On a réussi à le faire à domicile par séquence. Et je trouve que c'est aussi des domaines dans lesquels on doit être un peu plus tranchant, notamment loin de nos bases. Mais quand on réanalyse un petit peu tous les matchs, les principes et les intentions sont les mêmes ».
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- l'Absence de Jaurès peut changer les choses en terme de verticalité et de profondeur ?
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« S'il devait être absent, oui. Mais c'est sûr qu'on ne joue pas pareil. Les principes sont les mêmes, mais on ne joue pas pareil. Jaurès amène une verticalité bien plus prononcée du muscle. Et forcément, quand il est là ou quand il ne l'est pas, on réadapte les choses. Donc oui, une nouvelle fois, les choses de manière globale sont plutôt similaires. Et à l'intérieur de ça, il y a des articulations un peu différentes, je suis d'accord. Mais ça vaut pour tout. Ça vaut quand Merwan Ifanoui n'était pas dans le couloir droit, ou même Lucas
Maronnier, ou même Momo
Diop ou Alex Phliponeau. Je pense que les principes sont les mêmes. Mais il y a deux ou trois subtilités à avoir. Et ça, on arrive à, depuis le début de saison, faire en sorte de s'octroyer le plus de chances, de mettre à mal l'adversaire. Surtout en utilisant les qualités fortes des joueurs que je mets sur le terrain. L'idée est de faire en sorte de renforcer les qualités individuelles, et du coup collectives au-delà de fragiliser quelque chose ».
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- Il y a même un choix qui était presque au début, par la force des choses, c'était de mettre Merwan en haut à droite. Est-ce que c'était toujours l'idée de départ ?
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« Ça a toujours été mon idée de départ, elle était là. Toujours. Après, on était convaincu qu'il était capable de jouer sous l'attaquant, et un peu plus au cœur du jeu. Mais d'avoir un gaucher à droite, ça a toujours été une nécessité pour moi ».
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« Même pas forcément, du coup, de verticalité ?
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« Non, mais je sais que mon latéral l'apporte. J'ai toujours dit que j'aime pouvoir avoir deux façons d'attaquer, notamment dans les couloirs, et de ce côté-là, on attaque de manière différente qu'à gauche. L'idée, c'est de continuer à le faire, quels que soient les profils ».
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« C'est cette variété aussi qui est importante ?
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« Oui, qui est importante pour nous, puis qui est aussi difficile à lire pour l'adversaire, ou en tout cas, difficile à contrecarrer, en tout cas dès qu'on est capable de bien faire les choses. Maintenant, je ne pense pas que je sois le seul, je pense que c'est partout pareil. Je pense que tous les coachs, tous les adversaires, essayent de mener leur projet à leur façon. En tout cas, le nôtre, c'est d'être capable d'animer les couloirs de belles manières, et surtout de manière différente, avec beaucoup de variété. Ce qu'on arrive malgré tout à faire plutôt bien depuis le début de saison, mais on a encore des axes »