BIENVENUE SUR ESTACWEB.FR
Pour vous enregistrer, c'est simple et gratuit.
JE M'INSCRIS
Votre inscription sera confirmée sous 24h maximum.
Pour vous connecter, rendez-vous de ce côté.
JE ME CONNECTE
Pour vous enregistrer, c'est simple et gratuit.
JE M'INSCRIS
Votre inscription sera confirmée sous 24h maximum.
Pour vous connecter, rendez-vous de ce côté.
JE ME CONNECTE
[17/18] Bilan de la saison
- nikosss51
- Pro
- Messages : 2994
- Enregistré le : 17 juil. 2005, 20:51
- Localisation : Bretagne
Re: |17/18]Bilan de la saison
Voici l'article de l'Est Eclair:
Estac : autopsie d’un échec
Recrutement a minima, bilan catastrophique en 2018 et prise de conscience trop tardive : l’Estac n’a pas tenu la distance en L1 malgré une première partie de saison convaincante.
Par L'Est Eclair | Publié le 20/05/2018 à 18h03
Les limites d’un recrutement à 0€
L’Estac s’est-elle donné tous les moyens pour bâtir une équipe compétitive en Ligue 1 ? La réponse est non. On n’attrape pas un requin avec une canne à pêche, et en ne déboursant pas le moindre centime en transferts cet été, l’Estac ne pouvait pas espérer ferrer de gros poissons. Elle en paie les conséquences dix mois plus tard.
Aucune des recrues n’a réellement tiré l’Estac vers le haut. Avec deux échecs significatifs : celui de Vizcarrondo, en fin de carrière, bien trop lent dans ses courses pour endosser le costume de patron de la défense. Et le prêt de Khaoui, incapable, malgré une patte gauche au-dessus de la moyenne, de s’imposer comme le leader technique du milieu de terrain.
L’équipe promue de Ligue 2 n’a pas été suffisamment bonifiée, ni par les prêts, ni par des joueurs laissés libres. Le président Masoni, échaudé par ses déboires passés avec la DNCG, n’a pris aucun risque financier, à l’inverse d’un concurrent direct comme Amiens qui a cassé la tirelire pour oser quelques paris (Konaté, Kakuta). La grille salariale de l’Estac est également bien en dessous des tarifs pratiqués en Ligue 1.
Au bout du compte, c’est avec des finances saines que l’Estac est reléguée en Ligue 2. En début d’année, Daniel Masoni, pourtant avare en chiffres, avait confié au journal L’Équipe que les bénéfices de la saison oscilleraient « entre 3 et 7 M € ». Un pécule qui permettra de rebâtir en Ligue 2 sur des bases solides. Ou bien de conclure la vente d’un club en bonne santé.
L’occasion manquée du mercato d’hiver
Dans la continuité d’un marché estival sans folie, l’Estac s’est contentée de combler, numériquement, l’absence longue durée de Dingomé par le prêt de Walter. Sans chercher à anticiper le pire. À ce moment-là de la saison, l’équipe possédait une marge confortable sur les relégables (tout en montrant des signes de fébrilité en janvier). L’éclosion de Suk (en novembre-décembre) a donné l’illusion que l’Estac avait suffisamment d’arguments offensifs, malgré un Niane (4 buts marqués à la 22e journée) en retrait.
L’Estac a eu peur d’empiler les attaquants, de déstabiliser un effectif qui « vivait bien », autant d’arguments entendus en fin de mercato.
Le club n’a surtout pas su s’accorder avec l’entraîneur pour dénicher LE joueur qui aurait mis tout le monde d’accord.
Un optimisme en décalage avec la réalité
Pour Jean-Louis Garcia, selon des propos tenus dans France Football, un bon entraîneur est un « donneur de confiance. » Une vision qu’il a poussée à l’extrême au printemps, quand l’Estac a enchaîné les contre-performances.
Jusqu’au bout, l’entraîneur troyen a minimisé les conséquences d’une série inquiétante ; il a nié l’évidence d’un calendrier indigeste à venir en fin de saison (les huit dernières journées). Un « sur-optimisme » conforté par les défaites à répétition des adversaires directs en lutte pour le maintien. Ce discours frisant la mauvaise foi, en décalage avec le bilan comptable, a repoussé une prise de conscience qui est arrivée tardivement.
Quand l’urgence de points a commencé à se faire sentir, Jean-Louis Garcia a, par exemple, qualifié le match en retard à disputer contre Dijon de « bonus. » Une erreur de communication. Le match nul (0-0) concédé au stade de l’Aube a laissé un goût d’inachevé.
Dans un environnement dépourvu de pression (voire de passion), le président Masoni a validé cette politique de l’autruche. Il a fait le choix de la continuité (pour des raisons financières ?), quand d’autres clubs (Lille et Toulouse) ont opté pour un changement d’entraîneur.
Les limites d’un système ?
L’entraîneur a fait en sorte de reproduire en Ligue 1 ce qui avait très bien fonctionné en Ligue 2. L’Estac est restée dans la continuité de son accession : bien organisée, compacte, disciplinée. Une force de résistance qui explique qu’elle a été difficile à battre (13 fois par seulement un but d’écart). C’est dans la capacité à se projeter vers l’avant, une fois le travail de récupération réalisé, que son équipe a perdu en efficacité. Dernière équipe de L1 en ce qui concerne la possession (42 %), l’Estac a fini par trop subir le rapport de force de l’adversaire. À force de plier, elle a concédé de courtes défaites en fin de match. Peut-être n’avait-elle pas des joueurs suffisamment costauds et endurants physiquement pour tenir ce schéma tactique éprouvant ? Peut-être a-t-elle trop reculé dans ce rapport de forces, ce qui l’a rendue moins incisive à la récupération du ballon ? Peut-être a-t-elle, parfois, été rattrapée par ce « monstre imaginaire » que Jean-Louis Garcia redoutait lorsqu’il évoquait cette saison en Ligue 1.
En Fin de cycle ?
Si les dévoreurs d’espaces (Grandsir, et à un degré moindre, Pelé) ont trouvé matière à s’épanouir en plongeant dans la profondeur, d’autres ont souffert à courir, presque à contre-emploi, derrière un ballon que l’adversaire a eu tendance à monopoliser (surtout à l’extérieur). Pas toujours compatible avec les compétences des trentenaires Darbion, Ben Saada, ou du quadra Nivet. Se pose la question d’une génération sans doute en fin de cycle, qui aspire à passer le témoin… mais ne trouve pas de successeurs capables de « prendre les clés du camion. »
Quand Les cadres se blessent
L’entraîneur troyen a rarement pu composer une équipe-type, avec des cadres opérationnels et au meilleur de leur forme en même temps. Nivet est resté inactif deux mois après un coup reçu en septembre sur le cou-de-pied en match amical. Mais c’est la blessure de Dingomé (rupture des ligaments croisés le 25 novembre) qui a le plus pénalisé l’Estac. Le milieu relayeur n’a jamais été remplacé tant il avait pris de l’envergure. Enfin, la blessure de Suk a stoppé le Sud-Coréen dans son élan. Et Darbion, blessé au tendon d’Achille, a fait défaut au milieu de terrain dans l’emballage final.
Le plafond de verre
Jean-Louis Garcia, toujours disposé à voir uniquement le verre à moitié plein, a régulièrement servi le plat du manque d’efficacité et de réussite dans les deux zones de vérité. Il faut surtout y voir une succession de défaillances individuelles qui sont le lot des équipes reléguées atteignant leur seuil de compétence.
Le bilan comptable de la seconde partie de saison est exécrable. L’Estac, reléguée avec 33 points (un chiffre très faible), n’a amassé que 12 points en phase retour. Signe que la plupart des joueurs estampillés Ligue 2 n’ont pas franchi le cap. Hérelle a confirmé qu’il avait la carrure, Grandisr a explosé (malgré un coup de mou après ses sélections chez les Espoirs). Les autres ont atteint le fameux plafond de verre en retrouvant ou en découvrant la Ligue 1.
Le collectif troyen s’est heurté à ses limites, celles d’un effectif voué à lutter pour le maintien. Passée l’euphorie de l’accession, l’Estac a coincé. Comme si elle avait traversé les premiers mois en surrégime.
Christophe Mallet
Estac : autopsie d’un échec
Recrutement a minima, bilan catastrophique en 2018 et prise de conscience trop tardive : l’Estac n’a pas tenu la distance en L1 malgré une première partie de saison convaincante.
Par L'Est Eclair | Publié le 20/05/2018 à 18h03
Les limites d’un recrutement à 0€
L’Estac s’est-elle donné tous les moyens pour bâtir une équipe compétitive en Ligue 1 ? La réponse est non. On n’attrape pas un requin avec une canne à pêche, et en ne déboursant pas le moindre centime en transferts cet été, l’Estac ne pouvait pas espérer ferrer de gros poissons. Elle en paie les conséquences dix mois plus tard.
Aucune des recrues n’a réellement tiré l’Estac vers le haut. Avec deux échecs significatifs : celui de Vizcarrondo, en fin de carrière, bien trop lent dans ses courses pour endosser le costume de patron de la défense. Et le prêt de Khaoui, incapable, malgré une patte gauche au-dessus de la moyenne, de s’imposer comme le leader technique du milieu de terrain.
L’équipe promue de Ligue 2 n’a pas été suffisamment bonifiée, ni par les prêts, ni par des joueurs laissés libres. Le président Masoni, échaudé par ses déboires passés avec la DNCG, n’a pris aucun risque financier, à l’inverse d’un concurrent direct comme Amiens qui a cassé la tirelire pour oser quelques paris (Konaté, Kakuta). La grille salariale de l’Estac est également bien en dessous des tarifs pratiqués en Ligue 1.
Au bout du compte, c’est avec des finances saines que l’Estac est reléguée en Ligue 2. En début d’année, Daniel Masoni, pourtant avare en chiffres, avait confié au journal L’Équipe que les bénéfices de la saison oscilleraient « entre 3 et 7 M € ». Un pécule qui permettra de rebâtir en Ligue 2 sur des bases solides. Ou bien de conclure la vente d’un club en bonne santé.
L’occasion manquée du mercato d’hiver
Dans la continuité d’un marché estival sans folie, l’Estac s’est contentée de combler, numériquement, l’absence longue durée de Dingomé par le prêt de Walter. Sans chercher à anticiper le pire. À ce moment-là de la saison, l’équipe possédait une marge confortable sur les relégables (tout en montrant des signes de fébrilité en janvier). L’éclosion de Suk (en novembre-décembre) a donné l’illusion que l’Estac avait suffisamment d’arguments offensifs, malgré un Niane (4 buts marqués à la 22e journée) en retrait.
L’Estac a eu peur d’empiler les attaquants, de déstabiliser un effectif qui « vivait bien », autant d’arguments entendus en fin de mercato.
Le club n’a surtout pas su s’accorder avec l’entraîneur pour dénicher LE joueur qui aurait mis tout le monde d’accord.
Un optimisme en décalage avec la réalité
Pour Jean-Louis Garcia, selon des propos tenus dans France Football, un bon entraîneur est un « donneur de confiance. » Une vision qu’il a poussée à l’extrême au printemps, quand l’Estac a enchaîné les contre-performances.
Jusqu’au bout, l’entraîneur troyen a minimisé les conséquences d’une série inquiétante ; il a nié l’évidence d’un calendrier indigeste à venir en fin de saison (les huit dernières journées). Un « sur-optimisme » conforté par les défaites à répétition des adversaires directs en lutte pour le maintien. Ce discours frisant la mauvaise foi, en décalage avec le bilan comptable, a repoussé une prise de conscience qui est arrivée tardivement.
Quand l’urgence de points a commencé à se faire sentir, Jean-Louis Garcia a, par exemple, qualifié le match en retard à disputer contre Dijon de « bonus. » Une erreur de communication. Le match nul (0-0) concédé au stade de l’Aube a laissé un goût d’inachevé.
Dans un environnement dépourvu de pression (voire de passion), le président Masoni a validé cette politique de l’autruche. Il a fait le choix de la continuité (pour des raisons financières ?), quand d’autres clubs (Lille et Toulouse) ont opté pour un changement d’entraîneur.
Les limites d’un système ?
L’entraîneur a fait en sorte de reproduire en Ligue 1 ce qui avait très bien fonctionné en Ligue 2. L’Estac est restée dans la continuité de son accession : bien organisée, compacte, disciplinée. Une force de résistance qui explique qu’elle a été difficile à battre (13 fois par seulement un but d’écart). C’est dans la capacité à se projeter vers l’avant, une fois le travail de récupération réalisé, que son équipe a perdu en efficacité. Dernière équipe de L1 en ce qui concerne la possession (42 %), l’Estac a fini par trop subir le rapport de force de l’adversaire. À force de plier, elle a concédé de courtes défaites en fin de match. Peut-être n’avait-elle pas des joueurs suffisamment costauds et endurants physiquement pour tenir ce schéma tactique éprouvant ? Peut-être a-t-elle trop reculé dans ce rapport de forces, ce qui l’a rendue moins incisive à la récupération du ballon ? Peut-être a-t-elle, parfois, été rattrapée par ce « monstre imaginaire » que Jean-Louis Garcia redoutait lorsqu’il évoquait cette saison en Ligue 1.
En Fin de cycle ?
Si les dévoreurs d’espaces (Grandsir, et à un degré moindre, Pelé) ont trouvé matière à s’épanouir en plongeant dans la profondeur, d’autres ont souffert à courir, presque à contre-emploi, derrière un ballon que l’adversaire a eu tendance à monopoliser (surtout à l’extérieur). Pas toujours compatible avec les compétences des trentenaires Darbion, Ben Saada, ou du quadra Nivet. Se pose la question d’une génération sans doute en fin de cycle, qui aspire à passer le témoin… mais ne trouve pas de successeurs capables de « prendre les clés du camion. »
Quand Les cadres se blessent
L’entraîneur troyen a rarement pu composer une équipe-type, avec des cadres opérationnels et au meilleur de leur forme en même temps. Nivet est resté inactif deux mois après un coup reçu en septembre sur le cou-de-pied en match amical. Mais c’est la blessure de Dingomé (rupture des ligaments croisés le 25 novembre) qui a le plus pénalisé l’Estac. Le milieu relayeur n’a jamais été remplacé tant il avait pris de l’envergure. Enfin, la blessure de Suk a stoppé le Sud-Coréen dans son élan. Et Darbion, blessé au tendon d’Achille, a fait défaut au milieu de terrain dans l’emballage final.
Le plafond de verre
Jean-Louis Garcia, toujours disposé à voir uniquement le verre à moitié plein, a régulièrement servi le plat du manque d’efficacité et de réussite dans les deux zones de vérité. Il faut surtout y voir une succession de défaillances individuelles qui sont le lot des équipes reléguées atteignant leur seuil de compétence.
Le bilan comptable de la seconde partie de saison est exécrable. L’Estac, reléguée avec 33 points (un chiffre très faible), n’a amassé que 12 points en phase retour. Signe que la plupart des joueurs estampillés Ligue 2 n’ont pas franchi le cap. Hérelle a confirmé qu’il avait la carrure, Grandisr a explosé (malgré un coup de mou après ses sélections chez les Espoirs). Les autres ont atteint le fameux plafond de verre en retrouvant ou en découvrant la Ligue 1.
Le collectif troyen s’est heurté à ses limites, celles d’un effectif voué à lutter pour le maintien. Passée l’euphorie de l’accession, l’Estac a coincé. Comme si elle avait traversé les premiers mois en surrégime.
Christophe Mallet
- Kevin-10
- Contributeur
- Messages : 12452
- Enregistré le : 25 juil. 2008, 15:06
- Localisation : Sainte-Savine
- Contact :
Re: |17/18]Bilan de la saison
Article assez modéré mais qui reflète assez bien la réalité.
- Tristanestac
- International
- Messages : 6728
- Enregistré le : 18 sept. 2005, 20:03
- Localisation : Pas Troyes
Re: |17/18]Bilan de la saison
Pas mal l'article pour une fois !
Et merci beaucoup Nikoss C'est sympa
Et merci beaucoup Nikoss C'est sympa
- did3lf
- International
- Messages : 6791
- Enregistré le : 10 janv. 2007, 09:53
- Localisation : Charente-Maritime
Re: |17/18]Bilan de la saison
Très bonne analyse
Merci Nikoss
Merci Nikoss
- fab10
- Pro
- Messages : 4739
- Enregistré le : 01 août 2009, 21:01
- Localisation : troyes
Re: |17/18]Bilan de la saison
Merci beaucoup Nikoss pour l'article !
Article très bien construit et qui résume plutôt bien la saison. Je rajouterais uste une chose, pour le passage sur " Les limites d’un système ? ". pour ma pars, j'aurais aussi insisté sur le fait que JLG à joué 38 matchs de L1 en 4-2-3-1 après avoir jouer 38 matchs de L2 + 2de barrages en 4-2-3-1. Sans parler des matchs de coupes, ont dépasses les 80 matchs avec le même système de jeu.
Donc je verrais aussi au delà de la limite d'un système, la limite d'un entraineur incapable ou refusant de s'adapter à l'adversaire ou a la situation.
De plus, je dirais que le faite de n'avoir pris que 12 points au retour est aussi lié à cela. Je m'explique :
- Lors de la phase allez, on a joué les 18 équipes pour la première fois de la saison avec le fameux 4-2-3-1. On a vu beaucoup d'équipe à avoir du mal a nous jouer avec beaucoup de score assez serrer. Lorsqu'on a rejoué ces équipes pour le retour, nul doute que les staffs adverses ont analyser le pourquoi du comment l'allez avait été compliqué, et comme sans même attendre le groupe et les joueurs retenus, les différents entraineurs savaient déjà qu'ils allait affronter une équipe en 4-2-3-1, ils ont pu travailler sur le comment contourner la tactique en se basant sur le match allez et ceux même si ce n'étais pas les mêmes joueurs.
Du moment que tu as joué 1 fois une équipe et qu'au retour à 2-3 joueurs prêts tu affrontes la même, tu ne refait pas les mêmes erreurs.....
Donc l'allez a été un peu l'effet de surprise pour 13-14 équipes avec des scores assez serrer. On a donc réussi dans ces moments là à prendre des points mais forcément la période retour a été beaucoup compliquer puisque tous nos adversaires avaient déjà un coup d'avance en connaissant la tactique mis en place contre eux et on pu travailler sur " comment contourner le 4-2-3-1 de samedi contre Troyes".
Article très bien construit et qui résume plutôt bien la saison. Je rajouterais uste une chose, pour le passage sur " Les limites d’un système ? ". pour ma pars, j'aurais aussi insisté sur le fait que JLG à joué 38 matchs de L1 en 4-2-3-1 après avoir jouer 38 matchs de L2 + 2de barrages en 4-2-3-1. Sans parler des matchs de coupes, ont dépasses les 80 matchs avec le même système de jeu.
Donc je verrais aussi au delà de la limite d'un système, la limite d'un entraineur incapable ou refusant de s'adapter à l'adversaire ou a la situation.
De plus, je dirais que le faite de n'avoir pris que 12 points au retour est aussi lié à cela. Je m'explique :
- Lors de la phase allez, on a joué les 18 équipes pour la première fois de la saison avec le fameux 4-2-3-1. On a vu beaucoup d'équipe à avoir du mal a nous jouer avec beaucoup de score assez serrer. Lorsqu'on a rejoué ces équipes pour le retour, nul doute que les staffs adverses ont analyser le pourquoi du comment l'allez avait été compliqué, et comme sans même attendre le groupe et les joueurs retenus, les différents entraineurs savaient déjà qu'ils allait affronter une équipe en 4-2-3-1, ils ont pu travailler sur le comment contourner la tactique en se basant sur le match allez et ceux même si ce n'étais pas les mêmes joueurs.
Du moment que tu as joué 1 fois une équipe et qu'au retour à 2-3 joueurs prêts tu affrontes la même, tu ne refait pas les mêmes erreurs.....
Donc l'allez a été un peu l'effet de surprise pour 13-14 équipes avec des scores assez serrer. On a donc réussi dans ces moments là à prendre des points mais forcément la période retour a été beaucoup compliquer puisque tous nos adversaires avaient déjà un coup d'avance en connaissant la tactique mis en place contre eux et on pu travailler sur " comment contourner le 4-2-3-1 de samedi contre Troyes".
! ! ! ALLEZ L'ESTAC ! ! !
- djuka10
- Pro
- Messages : 3445
- Enregistré le : 01 mars 2011, 14:07
Re: |17/18] Bilan de la saison
D'accord avec vous même pour les commentaires sur les joueurs.
Il faut un nouveau départ pour relancer le club: départ de DM, de Garcia, et de tous les joueurs inutiles.
Il faut un président pas forcément milliardaire ( même si ça aiderait), il faut surtout un entraîneur qui fera jouer les jeunes et profitera du centre de formation qui fonctionne.
Un président investi dans la vie du club et qui a des idées ( l'inverse de Dany en fait)
Cela provoquera une nouvelle dynamique au club, avec le retour des supporters déçus et un nouvel élan pour les personnes comme moi qui y vont plus par habitude que par plaisir actuellement.
Allez DM un petit plaisir, un petit au revoir et va passer une retraite pas mérité au Portugal.
De même pour Garcia, un petit stage sur football manager pour qu'il apprenne les autres tactiques de jeu, et ce rendre compte qu'autre chose existe a côté du 4231.
Rideau sur une saison bien décevante, ou on aurait du se maintenir même avec cet effectif, avec un entraîneur plus fin tacticien.
Il faut un nouveau départ pour relancer le club: départ de DM, de Garcia, et de tous les joueurs inutiles.
Il faut un président pas forcément milliardaire ( même si ça aiderait), il faut surtout un entraîneur qui fera jouer les jeunes et profitera du centre de formation qui fonctionne.
Un président investi dans la vie du club et qui a des idées ( l'inverse de Dany en fait)
Cela provoquera une nouvelle dynamique au club, avec le retour des supporters déçus et un nouvel élan pour les personnes comme moi qui y vont plus par habitude que par plaisir actuellement.
Allez DM un petit plaisir, un petit au revoir et va passer une retraite pas mérité au Portugal.
De même pour Garcia, un petit stage sur football manager pour qu'il apprenne les autres tactiques de jeu, et ce rendre compte qu'autre chose existe a côté du 4231.
Rideau sur une saison bien décevante, ou on aurait du se maintenir même avec cet effectif, avec un entraîneur plus fin tacticien.
- nikosss51
- Pro
- Messages : 2994
- Enregistré le : 17 juil. 2005, 20:51
- Localisation : Bretagne
Re: |17/18] Bilan de la saison
Article à venir demain dans l'Est Eclair:
L’Estac en Ligue 2 : et maintenant,on fait quoi?
Les dirigeants et l’entraîneur de l’Estac doivent s’entretenir demain, pour faire le bilan de la saison et tirer les responsabilités de chacun. On en saura alors plus sur le sort de Jean-Louis Garcia, qui reste la principale interrogation.
Par Alan Mangin | Publié le 21/05/2018 à 19h43
Je ne réagis pas à chaud, laissez-moi quelques jours. » Sur le parking du Stade de l’Aube samedi soir, Daniel Masoni était forcément questionné sur le bilan de cette saison manquée. Avec l’interrogation principale : Jean-Louis Garcia, sera-t-il l’entraîneur de l’Estac à la reprise, prévue le 22 juin à 9 h 30 ?
Comme tous les ans à pareille époque, les dirigeants (le président Masoni et le directeur sportif Luis de Sousa) vont se poser autour d’une table avec l’entraîneur. Cette réunion de travail aura lieu ce mardi, au siège du club. Peut-on s’attendre à du changement à l’issue de cette entrevue ? Le « cas » Garcia sera-t-il tranché ? « Il n’y a qu’un point à l’ordre du jour de cette réunion, c’est le bilan de la saison », répond Masoni.
Karim Azamoum, l’un des joueurs troyens les plus touchés après la relégation.
Les dirigeants troyens auraient-ils dû réagir plus tôt ?
« On va lister les responsabilités de chacun, poursuit Luis De Sousa. Les miennes y compris… » Le directeur sportif assure vivre cette relégation « comme un échec ». Avant de corriger : « Enfin, si on avait le dixième budget de Ligue 1, ce serait vraiment un échec. Là, on peut dire que c’est une grosse désillusion, qu’on n’a pas rempli les objectifs. Mais on savait que ça allait être très dur. »
Cet postulat s’est transformé en vérité au fil des matches retour, durant lesquels l’Estac n’a pris que douze points. Les dirigeants troyens n’auraient-ils pas dû réagir plus tôt ? « Les joueurs et le staff ont tout donné, avance De Sousa. Si ça n’avait pas été le cas, on aurait pris des décisions plus tôt. On a d’autres regrets, mais pas celui-là... » Effectivement, et même samedi soir contre Monaco en étant menés au score, les joueurs ne se sont pas cachés, n’ont pas baissé les bras… et n’ont pas lâché leur entraîneur.
Cela ne veut pas dire que l’intégralité de l’effectif adhère fermement aux méthodes et au discours de Jean-Louis Garcia, mais c’est un élément à prendre en compte dans la réflexion. Tout comme l’aspect financier, puisque Garcia, arrivé à l’été 2016, a encore un an de contrat...
Son avenir (ou non) à la tête de l’équipe première devra vite être réglé, afin de définir les contours de l’effectif de la saison prochaine. « Il va falloir prendre du recul, analyser avec lucidité les choses, disait le coach troyen samedi soir. Dans ces moments-là, en période difficile, l’entraîneur est très souvent nommé comme le principal responsable. »
De toute façon, avec ou sans Garcia, l’Estac ne devrait pas s’effondrer. « Le club a déjà chuté et il a souvent rebondi, lance l’entraîneur de 55 ans. L’institution est solide. Il faudra repartir sur un projet en s’appuyant sur une jeunesse intéressante. »
Avec une question : l’Estac se donne-t-elle les moyens de remonter en Ligue 1 tout de suite, ou préfère-t-elle regarder à moyen terme, en misant beaucoup sur les jeunes ? Dans tous les cas, intégrer davantage les pépites de la formation troyenne (Mbeumo, Tchimbembé, les frères Abdallah, Diouf…) sera à coup sûr l’un des axes forts de la politique future du club.
Intégrer les jeunes, axe fort de la future politique du club.
Pour leur faire une place, il faudra quand même que des éléments partent, d’autant que Randi Goteni (de Béziers) et Mory Koné (de Tours) doivent revenir de prêt.
Dans la colonne des départs certains, on peut inscrire les prêtés Rémi Walter et Saïf-Eddine Khaoui, qui vont retourner à Nice et à Marseille. Il y a encore un doute quant à Hyun-Jun Suk (appartenant à Porto), pour qui l’Estac devra lever une option d’achat aux alentours d’un million d’euros pour le conserver. Mais est-ce le souhait du Coréen ? Rien n’est moins sûr…
Quid de Nivet et des joueurs en fin de contrat ?
Les dirigeants devront aussi se pencher sur les quatre joueurs en fin de contrat, dont la situation est très différente : Raphaël Caceres va quitter le club, Chaouki Ben Saada et Erwin Zelazny ne savent pas encore de quoi leur avenir sera fait ; quant à Benjamin Nivet, il n’a pas annoncé s’il souhaitait prolonger sa carrière. Pour ces trois derniers – et pour une partie des autres joueurs encore sous contrat –, leur sort dépend aussi et surtout de l’identité de l’entraîneur…
Un entraîneur marqué...
On ne sait pas encore ce qu’il adviendra de Jean-Louis Garcia. Lui laissera-t-on la charge de l’équipe professionnelle ? La réponse interviendra rapidement (lire par ailleurs). Samedi soir, longtemps après la fin du match, le technicien troyen s’est présenté devant la presse. Marqué comme rarement, Garcia a analysé avec dignité la fin de la saison. « La victoire de Toulouse sur Guingamp nous laisse moins de regrets que si nous avions réalisé l’exploit face à Monaco. Mais ce soir (samedi), la marche était trop haute. » Son équipe n’aura pas su poursuivre sur la lancée d’une belle première partie de saison. « Nous n’avons pas tenu la distance, regrette-t-il. Peut-être étions-nous en surrégime ? Dès janvier, cela s’est mal goupillé. Si nous avons produit un contenu intéressant, nous avons souvent manqué d’efficacité, avons payé cash nos erreurs. » La blessure au genou de Tristan Dingomé aura fait mal. « Avec lui, notre moyenne de points par match était de 1,3 ; sans lui, elle est passée à 0,6. » Garcia a évoqué « une grosse détresse » ; « c’est tellement beau de jouer dans ce championnat, de vivre de telles émotions. Le sentiment qui prédomine, c’est cette tristesse de quitter une Ligue 1 fabuleuse. Quand on y a goûté... (court silence) Il faut savoir apprendre de ses échecs. Comme l’a dit Nelson Mandela, quand on ne gagne pas, on apprend. » L’apprentissage aura été douloureux...
L.M.
L’Estac en Ligue 2 : et maintenant,on fait quoi?
Les dirigeants et l’entraîneur de l’Estac doivent s’entretenir demain, pour faire le bilan de la saison et tirer les responsabilités de chacun. On en saura alors plus sur le sort de Jean-Louis Garcia, qui reste la principale interrogation.
Par Alan Mangin | Publié le 21/05/2018 à 19h43
Je ne réagis pas à chaud, laissez-moi quelques jours. » Sur le parking du Stade de l’Aube samedi soir, Daniel Masoni était forcément questionné sur le bilan de cette saison manquée. Avec l’interrogation principale : Jean-Louis Garcia, sera-t-il l’entraîneur de l’Estac à la reprise, prévue le 22 juin à 9 h 30 ?
Comme tous les ans à pareille époque, les dirigeants (le président Masoni et le directeur sportif Luis de Sousa) vont se poser autour d’une table avec l’entraîneur. Cette réunion de travail aura lieu ce mardi, au siège du club. Peut-on s’attendre à du changement à l’issue de cette entrevue ? Le « cas » Garcia sera-t-il tranché ? « Il n’y a qu’un point à l’ordre du jour de cette réunion, c’est le bilan de la saison », répond Masoni.
Karim Azamoum, l’un des joueurs troyens les plus touchés après la relégation.
Les dirigeants troyens auraient-ils dû réagir plus tôt ?
« On va lister les responsabilités de chacun, poursuit Luis De Sousa. Les miennes y compris… » Le directeur sportif assure vivre cette relégation « comme un échec ». Avant de corriger : « Enfin, si on avait le dixième budget de Ligue 1, ce serait vraiment un échec. Là, on peut dire que c’est une grosse désillusion, qu’on n’a pas rempli les objectifs. Mais on savait que ça allait être très dur. »
Cet postulat s’est transformé en vérité au fil des matches retour, durant lesquels l’Estac n’a pris que douze points. Les dirigeants troyens n’auraient-ils pas dû réagir plus tôt ? « Les joueurs et le staff ont tout donné, avance De Sousa. Si ça n’avait pas été le cas, on aurait pris des décisions plus tôt. On a d’autres regrets, mais pas celui-là... » Effectivement, et même samedi soir contre Monaco en étant menés au score, les joueurs ne se sont pas cachés, n’ont pas baissé les bras… et n’ont pas lâché leur entraîneur.
Cela ne veut pas dire que l’intégralité de l’effectif adhère fermement aux méthodes et au discours de Jean-Louis Garcia, mais c’est un élément à prendre en compte dans la réflexion. Tout comme l’aspect financier, puisque Garcia, arrivé à l’été 2016, a encore un an de contrat...
Son avenir (ou non) à la tête de l’équipe première devra vite être réglé, afin de définir les contours de l’effectif de la saison prochaine. « Il va falloir prendre du recul, analyser avec lucidité les choses, disait le coach troyen samedi soir. Dans ces moments-là, en période difficile, l’entraîneur est très souvent nommé comme le principal responsable. »
De toute façon, avec ou sans Garcia, l’Estac ne devrait pas s’effondrer. « Le club a déjà chuté et il a souvent rebondi, lance l’entraîneur de 55 ans. L’institution est solide. Il faudra repartir sur un projet en s’appuyant sur une jeunesse intéressante. »
Avec une question : l’Estac se donne-t-elle les moyens de remonter en Ligue 1 tout de suite, ou préfère-t-elle regarder à moyen terme, en misant beaucoup sur les jeunes ? Dans tous les cas, intégrer davantage les pépites de la formation troyenne (Mbeumo, Tchimbembé, les frères Abdallah, Diouf…) sera à coup sûr l’un des axes forts de la politique future du club.
Intégrer les jeunes, axe fort de la future politique du club.
Pour leur faire une place, il faudra quand même que des éléments partent, d’autant que Randi Goteni (de Béziers) et Mory Koné (de Tours) doivent revenir de prêt.
Dans la colonne des départs certains, on peut inscrire les prêtés Rémi Walter et Saïf-Eddine Khaoui, qui vont retourner à Nice et à Marseille. Il y a encore un doute quant à Hyun-Jun Suk (appartenant à Porto), pour qui l’Estac devra lever une option d’achat aux alentours d’un million d’euros pour le conserver. Mais est-ce le souhait du Coréen ? Rien n’est moins sûr…
Quid de Nivet et des joueurs en fin de contrat ?
Les dirigeants devront aussi se pencher sur les quatre joueurs en fin de contrat, dont la situation est très différente : Raphaël Caceres va quitter le club, Chaouki Ben Saada et Erwin Zelazny ne savent pas encore de quoi leur avenir sera fait ; quant à Benjamin Nivet, il n’a pas annoncé s’il souhaitait prolonger sa carrière. Pour ces trois derniers – et pour une partie des autres joueurs encore sous contrat –, leur sort dépend aussi et surtout de l’identité de l’entraîneur…
Un entraîneur marqué...
On ne sait pas encore ce qu’il adviendra de Jean-Louis Garcia. Lui laissera-t-on la charge de l’équipe professionnelle ? La réponse interviendra rapidement (lire par ailleurs). Samedi soir, longtemps après la fin du match, le technicien troyen s’est présenté devant la presse. Marqué comme rarement, Garcia a analysé avec dignité la fin de la saison. « La victoire de Toulouse sur Guingamp nous laisse moins de regrets que si nous avions réalisé l’exploit face à Monaco. Mais ce soir (samedi), la marche était trop haute. » Son équipe n’aura pas su poursuivre sur la lancée d’une belle première partie de saison. « Nous n’avons pas tenu la distance, regrette-t-il. Peut-être étions-nous en surrégime ? Dès janvier, cela s’est mal goupillé. Si nous avons produit un contenu intéressant, nous avons souvent manqué d’efficacité, avons payé cash nos erreurs. » La blessure au genou de Tristan Dingomé aura fait mal. « Avec lui, notre moyenne de points par match était de 1,3 ; sans lui, elle est passée à 0,6. » Garcia a évoqué « une grosse détresse » ; « c’est tellement beau de jouer dans ce championnat, de vivre de telles émotions. Le sentiment qui prédomine, c’est cette tristesse de quitter une Ligue 1 fabuleuse. Quand on y a goûté... (court silence) Il faut savoir apprendre de ses échecs. Comme l’a dit Nelson Mandela, quand on ne gagne pas, on apprend. » L’apprentissage aura été douloureux...
L.M.
- palexandre
- Star mondiale
- Messages : 20378
- Enregistré le : 12 août 2010, 00:54
Re: |17/18] Bilan de la saison
Le bilan des joueurs, qui n'engage évidemment que moi (et je ne veux convaincre personne) :
- Les top (3) :
DEPLAGNE (un début difficile puis très bon jusqu'à sa blessure -diplomatique ?-), HERELLE, DINGOME (trop vite blessé).
- Les corrects (6) :
ZELAZNY, GIRAUDON, BELLUGOU, GRANDSIR (excepté période de janvier à mars), SUK (jusqu'à sa blessure), PELE (aurait mérité plus souvent sa chance).
- Les moyens (5) :
SAMASSA (bons débuts puis quelques matchs médiocres et il perd sa place), AZAMOUM (battant, mais trop juste en L1), WALTER (un potentiel, mais trop souvent blessé), NIVET (sa blessure lui a fait totalement perdre le rythme, du mieux à la fin), DARBION (quelques bons matchs puis blessure, puis grosse tuile).
- Les médiocres (3) :
TRAORE, BEN SAADA (malgré deux bons matchs au final), KHAOUI (quelques bons matchs à l'aller puis plus rien)
- Les flop (8) :
CORDOVAL, VIZCA, GABRIEL, OBIANG, CONFAIS, TINHAN, CACERES (parce qu'il a passé son année à l'infirmerie), SISSAKO.
DIOUF n'a pas joué, MBEUMO a trop peu joué pour être jugé.
Nota : nos recrues en gras.
- Les top (3) :
DEPLAGNE (un début difficile puis très bon jusqu'à sa blessure -diplomatique ?-), HERELLE, DINGOME (trop vite blessé).
- Les corrects (6) :
ZELAZNY, GIRAUDON, BELLUGOU, GRANDSIR (excepté période de janvier à mars), SUK (jusqu'à sa blessure), PELE (aurait mérité plus souvent sa chance).
- Les moyens (5) :
SAMASSA (bons débuts puis quelques matchs médiocres et il perd sa place), AZAMOUM (battant, mais trop juste en L1), WALTER (un potentiel, mais trop souvent blessé), NIVET (sa blessure lui a fait totalement perdre le rythme, du mieux à la fin), DARBION (quelques bons matchs puis blessure, puis grosse tuile).
- Les médiocres (3) :
TRAORE, BEN SAADA (malgré deux bons matchs au final), KHAOUI (quelques bons matchs à l'aller puis plus rien)
- Les flop (8) :
CORDOVAL, VIZCA, GABRIEL, OBIANG, CONFAIS, TINHAN, CACERES (parce qu'il a passé son année à l'infirmerie), SISSAKO.
DIOUF n'a pas joué, MBEUMO a trop peu joué pour être jugé.
Nota : nos recrues en gras.
- Electronic-cat
- International
- Messages : 8271
- Enregistré le : 05 oct. 2002, 23:36
- Localisation : Vancouver
Re: |17/18] Bilan de la saison
Dans l’article, on peut lire certaines phrases qui interpellent tout de même de la part de Garcia et on se demande pourquoi il n’a pas mis en application ce qu’il soulève ?!nikosss51 a écrit : ↑21 mai 2018, 21:49 Article à venir demain dans l'Est Eclair:
L’Estac en Ligue 2 : et maintenant,on fait quoi?
Les dirigeants et l’entraîneur de l’Estac doivent s’entretenir demain, pour faire le bilan de la saison et tirer les responsabilités de chacun. On en saura alors plus sur le sort de Jean-Louis Garcia, qui reste la principale interrogation.
Par Alan Mangin | Publié le 21/05/2018 à 19h43
Je ne réagis pas à chaud, laissez-moi quelques jours. » Sur le parking du Stade de l’Aube samedi soir, Daniel Masoni était forcément questionné sur le bilan de cette saison manquée. Avec l’interrogation principale : Jean-Louis Garcia, sera-t-il l’entraîneur de l’Estac à la reprise, prévue le 22 juin à 9 h 30 ?
Comme tous les ans à pareille époque, les dirigeants (le président Masoni et le directeur sportif Luis de Sousa) vont se poser autour d’une table avec l’entraîneur. Cette réunion de travail aura lieu ce mardi, au siège du club. Peut-on s’attendre à du changement à l’issue de cette entrevue ? Le « cas » Garcia sera-t-il tranché ? « Il n’y a qu’un point à l’ordre du jour de cette réunion, c’est le bilan de la saison », répond Masoni.
Karim Azamoum, l’un des joueurs troyens les plus touchés après la relégation.
Les dirigeants troyens auraient-ils dû réagir plus tôt ?
« On va lister les responsabilités de chacun, poursuit Luis De Sousa. Les miennes y compris… » Le directeur sportif assure vivre cette relégation « comme un échec ». Avant de corriger : « Enfin, si on avait le dixième budget de Ligue 1, ce serait vraiment un échec. Là, on peut dire que c’est une grosse désillusion, qu’on n’a pas rempli les objectifs. Mais on savait que ça allait être très dur. »
Cet postulat s’est transformé en vérité au fil des matches retour, durant lesquels l’Estac n’a pris que douze points. Les dirigeants troyens n’auraient-ils pas dû réagir plus tôt ? « Les joueurs et le staff ont tout donné, avance De Sousa. Si ça n’avait pas été le cas, on aurait pris des décisions plus tôt. On a d’autres regrets, mais pas celui-là... » Effectivement, et même samedi soir contre Monaco en étant menés au score, les joueurs ne se sont pas cachés, n’ont pas baissé les bras… et n’ont pas lâché leur entraîneur.
Cela ne veut pas dire que l’intégralité de l’effectif adhère fermement aux méthodes et au discours de Jean-Louis Garcia, mais c’est un élément à prendre en compte dans la réflexion. Tout comme l’aspect financier, puisque Garcia, arrivé à l’été 2016, a encore un an de contrat...
Son avenir (ou non) à la tête de l’équipe première devra vite être réglé, afin de définir les contours de l’effectif de la saison prochaine. « Il va falloir prendre du recul, analyser avec lucidité les choses, disait le coach troyen samedi soir. Dans ces moments-là, en période difficile, l’entraîneur est très souvent nommé comme le principal responsable. »
De toute façon, avec ou sans Garcia, l’Estac ne devrait pas s’effondrer. « Le club a déjà chuté et il a souvent rebondi, lance l’entraîneur de 55 ans. L’institution est solide. Il faudra repartir sur un projet en s’appuyant sur une jeunesse intéressante. »
Avec une question : l’Estac se donne-t-elle les moyens de remonter en Ligue 1 tout de suite, ou préfère-t-elle regarder à moyen terme, en misant beaucoup sur les jeunes ? Dans tous les cas, intégrer davantage les pépites de la formation troyenne (Mbeumo, Tchimbembé, les frères Abdallah, Diouf…) sera à coup sûr l’un des axes forts de la politique future du club.
Intégrer les jeunes, axe fort de la future politique du club.
Pour leur faire une place, il faudra quand même que des éléments partent, d’autant que Randi Goteni (de Béziers) et Mory Koné (de Tours) doivent revenir de prêt.
Dans la colonne des départs certains, on peut inscrire les prêtés Rémi Walter et Saïf-Eddine Khaoui, qui vont retourner à Nice et à Marseille. Il y a encore un doute quant à Hyun-Jun Suk (appartenant à Porto), pour qui l’Estac devra lever une option d’achat aux alentours d’un million d’euros pour le conserver. Mais est-ce le souhait du Coréen ? Rien n’est moins sûr…
Quid de Nivet et des joueurs en fin de contrat ?
Les dirigeants devront aussi se pencher sur les quatre joueurs en fin de contrat, dont la situation est très différente : Raphaël Caceres va quitter le club, Chaouki Ben Saada et Erwin Zelazny ne savent pas encore de quoi leur avenir sera fait ; quant à Benjamin Nivet, il n’a pas annoncé s’il souhaitait prolonger sa carrière. Pour ces trois derniers – et pour une partie des autres joueurs encore sous contrat –, leur sort dépend aussi et surtout de l’identité de l’entraîneur…
Un entraîneur marqué...
On ne sait pas encore ce qu’il adviendra de Jean-Louis Garcia. Lui laissera-t-on la charge de l’équipe professionnelle ? La réponse interviendra rapidement (lire par ailleurs). Samedi soir, longtemps après la fin du match, le technicien troyen s’est présenté devant la presse. Marqué comme rarement, Garcia a analysé avec dignité la fin de la saison. « La victoire de Toulouse sur Guingamp nous laisse moins de regrets que si nous avions réalisé l’exploit face à Monaco. Mais ce soir (samedi), la marche était trop haute. » Son équipe n’aura pas su poursuivre sur la lancée d’une belle première partie de saison. « Nous n’avons pas tenu la distance, regrette-t-il. Peut-être étions-nous en surrégime ? Dès janvier, cela s’est mal goupillé. Si nous avons produit un contenu intéressant, nous avons souvent manqué d’efficacité, avons payé cash nos erreurs. » La blessure au genou de Tristan Dingomé aura fait mal. « Avec lui, notre moyenne de points par match était de 1,3 ; sans lui, elle est passée à 0,6. » Garcia a évoqué « une grosse détresse » ; « c’est tellement beau de jouer dans ce championnat, de vivre de telles émotions. Le sentiment qui prédomine, c’est cette tristesse de quitter une Ligue 1 fabuleuse. Quand on y a goûté... (court silence) Il faut savoir apprendre de ses échecs. Comme l’a dit Nelson Mandela, quand on ne gagne pas, on apprend. » L’apprentissage aura été douloureux...
L.M.
1) JLG mentionne qu’il faudra s’appuyer sur les jeunes. Mais pourquoi il ne l’a pas tenté ?
2) JLG mentionne que dès janvier ils ont su que ça allait être dur. Pourquoi il le dit maintenant alors que tout le monde le voyait ?
Je ne sais pas pour vous, mais je trouve cette descente pire que la précédente. Autant en 2015-2016, nous n’avions aucune marge de manœuvre à cause des problèmes financiers. Il n’y avait aucune cohésion du côté des joueurs.
Amiens a mis en place un système de rémunération de ses joueurs très stimulant. Strasbourg a misé sur ses jeunes et une cohésion de groupe. Angers a su valoriser ses joueurs pour consolider son assise financière et garder de fortes individualités, Toulouse et Metz ont tenté l’électrochoc en changeant leurs entraîneurs. Caen a recruté de façon audacieuse.
A l’inverse des clubs cités plus haut, dans notre club, rien n’a été tenté. Aucun correctif. Pour la seconde saison consécutive, Troyes est l’équipe de l’histoire de ligue 1 qui aura récolté le moins de points en phase retour.
Malgré une situation financière largement excédentaire, malgré une jeunesse très performante, malgré un groupe qui se tenait bien, tout n’aura été qu’échec dans le groupe élite.