La pression monte d’un cran avant le choc Estac - Brest
L’Estac poursuit sa préparation pour la réception de Brest samedi (15h) où une victoire est indispensable pour rêver encore. Elle se prépare également à retrouver son ancien entraîneur …
Toute une saison pour vivre ces moments intenses. Estac – Brest samedi est le premier grand rendez-vous de la fin de saison. En espérant qu’il y en aura d’autres derrière. « On veut gagner pour continuer à rêver, tout simplement », résume Jean-Louis Garcia, à la fois tendu vers l’objectif et heureux de préparer ce genre de rencontre.
Les demandes de place reprennent, le public commence doucement à se passionner (enfin) pour cette rencontre, même si on aurait pu espérer une mobilisation bien plus forte. Environ 10000 spectateurs sont attendus samedi après-midi (15 h) pour ce choc crucial dans le sprint final. Il est possible de prendre une place pour les deux derniers matches (avec celui contre Reims) à partir de 17€.
Retour de Furlan
À Brest, on se prépare aussi après avoir subi une défaite à domicile contre Amiens, (2-3) qui a remis un poil de pression sur l’ancien leader.
Bien sûr, pour Jean-Marc Furlan qui a passé huit saisons et demie à Troyes et revient pour la première fois depuis son départ le 2 décembre 2016, ce match dégage un parfum particulier. « Dans un certain sens, être au stade de l’Aube face à l’Estac, c’est un peu comme si je jouais contre moi-même », confiait hier l’entraîneur. Je suis Girondin mais ma deuxième identité, elle est dans l’Aube après avoir vécu le foot 7 jours sur 7 ici toutes ces années. » Les sous-entendus venus de Bretagne, de cette équipe qui resterait plus ou moins celle qui avait été construite il y a deux ans, agacent en revanche un peu Jean-Louis Garcia. « Je n’ai pas l’impression que l’équipe de cette saison soit celle de Jean-Marc Furlan, et ça ne m’intéresse pas vraiment de parler de ça », a-t-il répondu.
Huis-clos …
« Mais c’est un match particulier », reconnaît-il. Alors pour cette rencontre, l’entraîneur troyen a décidé de mettre le dernier entraînement cet après-midi (à 15 h, heure du match) à huis-clos. Personne ne pourra rentrer dans l’enceinte du stade de l’Aube. Une mesure « exceptionnelle », une première en tout cas dans l’histoire du football à Troyes, qu’il explique ainsi : « On est très serein mais j’ai envie qu’on prépare en toute tranquillité cette rencontre, que rien ne vienne nous perturber. »
… et incertitudes
Surtout qu’il reste pas mal d’incertitudes sur la composition de l’équipe troyenne. Tristan Dingomé boitait encore hier matin, victime d’un coup sur la cheville. « C’est du 50/50 », disait-il en sortant du vestiaire. Mais la tendance est plutôt positive. Idem pour Jonathan Tinhan. Et même Adama Niane a retrottiné hier matin, même si la chance de le voir évoluer samedi est infime. « On va s’adapter comme on l’a toujours fait, ça ne sert à rien de sortir les mouchoirs. C’est déjà une très belle nouvelle de savoir qu’on devrait pouvoir compter sur lui pour les trois derniers matches. » Alors qui en attaque si Niane et Tinhan ne peuvent pas débuter ? Samuel Grandsir est la première option. C’est lui qui a fini la rencontre à ce poste à Clermont et il s’est pas mal débrouillé. Raphaël Caceres vient d’inscrire un doublé avec la réserve et pourrait faire figure de surprise du chef. Dans tous les cas, l’entraîneur troyen ne prendra sa décision peut-être que samedi matin. « On va voir heure par heure comment ça évolue. » Le compte à rebours a commencé.
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