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L'actualité de l'ESTAC Troyes en Ligue 2 BKT : discussions d'avant-matches et d'après-matches, notes, débats. Infos sur les équipes de N3, féminines, jeunes...
nikosss51 a écrit :Et le partenariat avec la Roma ou l'Olympiakos que Bouachera n'a pas suivi apparemment alors que Masoni etait d'accord...
On commence à comprendre pourquoi Bouachera a été viré... Et le club était même prêt a prendre un joueur par ligne entre 40000 et 60000 euros par mois ,et tout ça a foiré....
J'ai compris ce passage dans le sens contraire.
Moi, ce que je comprends, c'est que la cellule de recrutement était partie pour recruter un joueur par ligne à ce salaire mais que la direction ne l'a pas accepté. Car dans l'article il est bien indiqué "La cellule de recrutement semblait partir dans une direction que les finances du club ne pouvaient pas suivre."
Passavant Li Meilhor +250 000 messages sur ESTACWEB.fr - Merci à tous !
Si j'ai bien compris, on a raté 5 joueurs : COSTA, SORBON, BOGA, SIO e DELORT.
Pour les 3 premiers, bof ! En revanche une attaque SIO-DELORT aurait eu de la gueule mais RENNES et CAEN ont une surface financière que l'ESTAC n'a pas. Donc, pas de regrets.
nikosss51 a écrit :Et le partenariat avec la Roma ou l'Olympiakos que Bouachera n'a pas suivi apparemment alors que Masoni etait d'accord...
On commence à comprendre pourquoi Bouachera a été viré... Et le club était même prêt a prendre un joueur par ligne entre 40000 et 60000 euros par mois ,et tout ça a foiré....
J'ai compris ce passage dans le sens contraire.
Moi, ce que je comprends, c'est que la cellule de recrutement était partie pour recruter un joueur par ligne à ce salaire mais que la direction ne l'a pas accepté. Car dans l'article il est bien indiqué "La cellule de recrutement semblait partir dans une direction que les finances du club ne pouvaient pas suivre."
Oui effectivement je n'avais pas bien lu entre les lignes!!
Bouacherra n'était pas au courant, comme Furlan d'ailleurs, de la situation catastrophique des finances de l'Estac. Ce qu'explique l'article. Après effectivement, il y'a eu un recrutement en urgence qui ne s'est pas avéré judicieux.
Article l'Est Eclair de lundi 9 Novembre, ENFIN CA CASSE DUR SUR FURLAN ET MASONI!!!
Estac / Autopsie d'un énorme gâchis
Rédaction en ligne
Championne de L2, l’Estac s’est écroulée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Son mode de fonctionnement général s’est heurté à ses limites.
Comment l’Estac en est-elle arrivée là ? Si belle et triomphante en mai, pour la première fois de son histoire championne de L2, l’équipe troyenne se traîne aujourd’hui en fond de cale. Seule équipe sur la scène européenne, avec le Hellas Vérone, à ne pas avoir gagné. Trois mois lui auront suffi pour réduire en cendres « la machine de guerre » concoctée pendant deux ans pour remonter et répondre aux exigences de la Ligue 1.
Non, la place de l’Estac n’est jamais acquise à ce niveau. Mais oui, c’est un gros gâchis cette fois. Car contrairement à il y a trois ans et une montée surprise, la désillusion est d’autant plus grande que ce retour était censé avoir été préparé de longue date. Mais tout est allé de travers, dans des proportions insoupçonnables. Sans doute la fin d’un système.
Masoni, promesses non tenues
Le président l’avait promis, il avait appris du premier passage éclair en 2012. Mais les mêmes erreurs ont reproduit les mêmes effets. En ne parvenant pas à dégager un minimum de moyens pour recruter, l’Estac s’est retrouvé face à un mur.
A-t-il été trop généreux ? S’est-il laissé embarquer dans une inflation, une confiance aveugle ou grisé par le succès ? Quelle nécessité y avait-il à recruter des pros pour jouer en CFA, barrant au passage la porte aux jeunes du centre ? L’Estac n’a pas d’argent mais a multiplié les contrats (les blessures, certes, ont joué, mais 35 c’est énorme). Et en plafonnant à côté de cela le salaire à 30 000€ pour éviter les jalousies dans le vestiaire ? Un scénario déjà éculé. Du coup, pas d’attaquant aguerri et un Nivet, bientôt 39 ans, qui joue plus que jamais, faute de remplaçant au niveau.
Croire que l’on peut se débrouiller avec des bouts de chandelle en L1 a ses limites. Il estime que le sportif n’a pas su s’adapter aux moyens du club. Un argument qui se tient. Encore fallait-il qu’ils soient au courant puisque dans l’autre camp, on dit que le président a mis les soucis financiers du printemps sous l’oreiller le plus longtemps possible. C’est l’histoire de la poule et de l’œuf. Au final, le résultat est impitoyable.
Furlan face à ses limites
L’entraîneur de l’Estac a des circonstances atténuantes mais il n’est pas le seul à se démener avec un petit budget. Lors de ses 4 premières saisons de L1, il n’a jamais dépassé les 40 points (39, 39, 35, 37, un maintien et trois descentes). Malgré cela, lui non plus n’a pas fait évoluer son mode de pensée et de fonctionnement. Il ne supporte pas la contradiction, et s’entoure en conséquence. Le projet de jeu mis en place fait merveille en Ligue 2 face à des équipes de qualité égale à l’Estac.
Mais à l’étage du dessus, ça bloque alors qu’il sait à l’avance qu’il aura moins le ballon. « S’adapter, ce n’est pas se renier », disait Stéphane Moulin, l’entraîneur d’Angers. Recruter des profils différents, parfois plus athlétiques, préparer son équipe à jouer autrement si ça part mal. « C’est une affaire de moyens », répond-il à toutes les interrogations.
Certes, il a eu le droit d’être fâché après l’affaire de la DNCG. Mais il n’en est jamais vraiment sorti, en profitant pour ouvrir le parapluie au cas où, et charger son président comme avant lui Gomez, Kita, Ginestet… Mais ce président-là (Masoni, qui a fini par se crisper aussi), lui avait donné toutes les clefs du projet sportif, un pouvoir qu’il ne retrouverait pas ailleurs. Furlan a fait des choses superbes en L2 (plus deux demi-finales de coupe). « Cette saison, j’avais les mains liées », dit-il. Mais il a aussi ses responsabilités dans l’échec actuel. Son ego est trop important pour le reconnaître, même s’il prétend le contraire. Dommage, car il reste un technicien hors pair, qui n’aura peut-être plus l’occasion de briller avec des joueurs de qualité supérieure.
Un recrutement tardif et hasardeux
L’Estac va être prête face à Lille le 21 novembre. Mais c’est déjà trop tard. Il y aura sans doute des victoires, on n’en doute pas, contre le LOSC ou en décembre (Toulouse, Reims, Bastia). Mais pour remonter complètement la pente, il faudrait un miracle désormais.
On se souvient avoir tiqué à la reprise de l’entraînement, avec le seul Karaboué comme recrue. Impossible bien sûr d’imaginer la suite. L’Estac a fini par attirer des joueurs tardivement, dans la précipitation. Des paris, des potentiels. Recrutement uniforme. Il faut les remettre en forme, ça prend du temps. Les dirigeants en sont aussi venus à faire le contraire du projet de départ : 6 prêts. L’absence d’attaquant digne de ce nom interpelle. « On a un manque, je le savais déjà l’an dernier », dit d’ailleurs Furlan, comme tout le monde. Tout est lié. Mais il n’y avait vraiment pas moyen en 6 mois de trouver mieux que Perea, sans faire offense à ce dernier, même sans beaucoup de sous ?
Trop de com’ tue la com’
S’attacher au contenu, on est d’accord, c’est nécessaire, ne s’attacher uniquement qu’au contenu sans jamais évoquer le résultat est lassant quand ça ne marche pas. En conférence de presse, Jean-Marc Furlan ne fait presque que de la communication alors qu’il peut être passionnant par ailleurs. À son crédit, une certaine constance, il n’avait jamais sauté au plafond l’an dernier.
Il dit vouloir protéger les joueurs. Mais lui aussi est dévasté après une défaite, c’est normal, lui aussi doit pester quand il voit un marquage à 3 mètres. Pourquoi mettre tout ça derrière le masque et un discours généraliste à l’extrême ? L’absence totale de sincérité, les sourires forcés finissent par envoyer un message extérieur complètement déconnecté de la réalité, les spectateurs ont du bon sens. Le président lui a emboîté le pas, puisque la moindre critique ou simplement information n’allant pas dans le sens voulu est considérée comme déstabilisatrice pour le club. Les supporters sont en droit de se demander à quoi ça sert d’avoir une belle image, écornée quand même, avec 4 points. Ce n’est pas le sujet le plus important, mais dans une L1 surmédiatisée, ça compte aussi.
Un groupe trop lisse
Les joueurs font ce qu’ils peuvent, OK, avec une cohésion globale perdue. Mais 14 matches (avec la Coupe de la Ligue), sans la moindre victoire, et pas un mot plus haut que l’autre, pas même le début d’un « ça suffit » ou un « ce n’est plus possible ». L’équipe coule en silence. La joie de jouer s’est envolée. Anesthésiée par le discours ambiant qui dit que demain ça ira mieux. On pourra aussi nous reprocher d’avoir été trop patients, et ce ne sera pas faux non plus. Ce sont aussi les limites d’un vestiaire où tout le monde doit adhérer sans réserve à l’entraîneur. Ça préserve l’unité mais dans la difficulté, personne ne monte au créneau. Il y a trois ans, on pouvait encore compter sur un Bréchet pour un discours de vérité, venu de son vécu, et tirer la sonnette d’alarme. Pas cette fois.
Une saison noire
Pas de saison galère à ce point sans absence totale de réussite. Petric-Martins Pereira-Rincon-Saunier-Carole-Ayasse, c’était la base défensive du champion de L2 Aucun n’était là samedi pour diverses raisons, et cela peut expliquer en partie que l’Estac ait concédé 28 tirs (et 25 buts depuis le début de saison). La pubalgie de Rincon aura été le déclencheur d’une série de malheurs. La grave blessure de Koné, l’impressionnante série de blessures uniquement dans ce secteur défensif fait mal. Dans ses matches, l’Estac aura eu la réussite de revenir à 3-3 contre Nice, mais depuis plus rien ne va dans le bon sens. Les décisions arbitrales (5 penalties contre, 3 rouges), globalement, ne l’ont pas épargné. Mais la réussite va à ceux qui la méritent, c’est ce que nous répètent tous les acteurs du foot. À force, on le croit.
Bravo Anthony, enfin tu brises l'omerta .
On attend maintenant la réaction des deux fossoyeurs qui se grandiraient en reconnaissant enfin leur énorme responsabilité dans ce MONSTRUEUX gâchis.
DM devrait passer la main et JMF tenter une dernière expérience dans un pays du Golfe. Il en meurt d'envie.
Une nouvelle équipe pourrait arriver, un peu comme au HAVRE (avec un nouveau Président à la place de la crapule LOUVEL et un nouvel entraîneur à la place du gentil GOUDET)... qu'on pourrait bien croiser dans l'ascenseur en mai prochain.
PERSONNE ne comprendrait que rien ne se passe pendant cette trêve de 2 semaines.
ENFIN de la vérité de la part de l'EE ! Bravo Lacaille d'avoir eu le courage d'écrire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. J'espère que les dirigeants et les joueurs liront cet article.