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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 14:48
par Elpinguin
Ce serait le pire moment dans une semaine à 3 matchs. Mais bon, si c'est fait là, je ne dirais rien, promis.

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 15:22
par Nitarme
2 victoires avec PK en 32 matchs soit 6 pourcent de victoires , c'est quand meme halucinant .....

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 15:30
par jerem2
Tu oublies de préciser que malgré ces chiffres, il est payé 45 000 €/ mois (si c'est toujours le cas).
Franchement, Nitarme vas y gratuit, tu peux pas faire pire. Le club serait gagnant.

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 16:20
par ptitseb10
On peut modifier le sujet et mettre PROF au lieu d'entraîneur ?

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 16:35
par Léo
Et envers et contre tout....
Il est encore là

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 17:11
par tiogniii10
Perso, j'espère que même si victoire il y a, eviction du coach il y aura !!

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 17:27
par Jer51
Guion serait sur la scelette à Bordeaux

On peut échanger s ils veulent

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 17:31
par nikosss51
Interview de Vitali sur Kisporno dans l'est éclair... Quelq'un peut partager 🙏🏻

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 27 sept. 2023, 17:35
par ptitseb10
L’Estac, qui navigue juste au-dessus de la ligne de flottaison après la défaite à Rodez (2-1), compte le même nombre de points que le Paris FC, premier relégable. La sonnette d’alarme est clairement tirée. Après huit journées, l’Estac ne s’est pas encore mise au niveau de cette Ligue 2. Et si aucune réaction n’intervient prochainement, elle continuera sa douce et lente agonie. À l’issue du match, François Vitali, le directeur sportif, s’est longuement arrêté. Pour tenter d’éteindre le feu, de défendre le projet du groupe auquel il souscrit. Et, à l’évidence, dans lequel il croit.

Quelle analyse faire dans un premier temps de cette nouvelle défaite ?


« Ce match est à l’image de notre début de saison. Tu fais une première période cohérente dans le contenu même si tu ne te crées pas suffisamment d’occasions. Tu es capable d’être dangereux, de jouer d’une belle manière. On arrivait à se rapprocher du but adverse, on avait une animation vraiment intéressante même si on a parfois fait preuve de suffisance pour défendre. Ces attitudes, on les retrouve également face au but. Ensuite, en deuxième période, il y a ce but, cette erreur de Nico (Lemaître) qui peut arriver à tout le monde. »

En deuxième période, il y a eu une nette baisse d’intensité…

« À l’image de ce que tu montres depuis le début de la saison, tu es sur courant alternatif. Tu n’es pas capable de faire deux périodes à la même intensité. Quand tu mènes, quand tu gagnes, ça peut encore passer. Quand tu es dans une période moins bonne et que tu n’as pas fait la différence, si tu prends un but, il te reste peu de temps pour réagir. »

Ne manque-t-il pas de leaders dans ce groupe ? De joueurs de caractère ? On a eu l’impression, à Rodez, de voir une équipe de Ligue 1 qui venait disputer un match de Coupe de France. C’est beau, ça joue tranquillement. Mais ça manque d’envie. L’équipe ne joue pas sa vie sur un match. Et elle finit par se faire surprendre par le petit…

« Ces matches-là, il faut les gagner. Nous concédons trop d’occasions depuis le début de la saison. On manque de conviction dans les zones de vérité, on ne se crée pas assez de situations pour marquer plus de buts. Même si nous en avons marqué 11 (6e attaque, NDLR). Mais comme nous en encaissons au moins autant (12), le ratio offensif est inutile. Après, qu’on ne gagne pas, je ne pense pas que cela soit parce que les joueurs sont suffisants. Ils ne comprennent juste pas l’exigence qui est nécessaire pour gagner ces matches de Ligue 2, un championnat difficile. On a affronté une équipe en pleine confiance, sur une bonne dynamique, qui s’engage, qui gagne des rencontres et qui a déjà battu sur son terrain Saint-Etienne et Angers. Pour être dans cette situation, il faut avoir les bonnes attitudes. Je pense qu’on doit continuer à jouer, car c’est par le jeu que les résultats arriveront. Mais on doit progresser dans certains domaines. Jouer est une chose, gagner en est une autre. Il va falloir réagir sinon on va se mettre dans la difficulté. Nous devons trouver les choses qui nous permettront de faire tourner la roue dans le bon sens. »

« Le fait de ne pas avoir d’autres atouts offensifs ne doit pas t’empêcher

de gagner des matches. »

Cette équipe manque de leaders…

« Ce n’est pas un problème de jeunesse car l’équipe alignée n’était pas si jeune que ça. Après, tu as Youssouf Mchangama qui est arrivé tardivement, De Préville qui est blessé. »

Mais Mchangama ne pouvait-il pas jouer ce soir ? Au moins un peu ?

« (gêné) Ça, je ne sais pas, c’est le coach qui décide. Il y a des joueurs qu’il faut préparer et qui entreront dans la rotation. On a la possibilité d’intégrer dans cette équipe des joueurs qui ont de la personnalité (Taraht par exemple). Mais aujourd’hui, notre problème n’est pas un problème de personnalité. Mais un problème de conviction. Nous devons avoir la certitude de pouvoir gagner des matches. On a un bon groupe, constitué de bonnes personnes, des bons mecs qui ont un bon état d’esprit. Ils ne trouvent juste pas le chemin de ce qu’il faut faire pour gagner. »

Le coach montre-t-il ce chemin ?

« Oui ! On ne peut pas retirer à Patrick le fait d’être un gagneur. Il est obnubilé par la victoire. »

Son discours passe-t-il auprès des joueurs ?

« Je ne pense pas qu’il ne passe pas. Les joueurs doivent juste prendre conscience de certaines choses. On n’aurait jamais dû faire match nul à Dunkerque alors que l’on menait 2-0, pas perdre 3-2 à Bastia après avoir mené 2-0, ne pas être menés au bout de 20 minutes par QRM à domicile. L’équipe aurait pu s’effondrer à domicile contre Auxerre. Après une mi-temps où elle a été dépassée, elle a su rééquilibrer le jeu. Mais on peut difficilement obtenir des résultats quand on ne joue vraiment qu’une mi-temps sur deux. »

« Évincer le coach ? On ne se pose pas la question. »

Cette équipe ne manque-t-elle pas d’un attaquant ?

« Notre objectif était de recruter un joueur offensif supplémentaire pour soulager la rotation. Aujourd’hui, Nico (De Préville) et Renaud (Ripart) sont blessés. Le fait de ne pas avoir d’autres atouts offensifs ne doit pas t’empêcher de gagner des matches. »

Quand on est à cette place au classement, on se pose légitimement la question de la qualité du recrutement ou de la capacité de l’entraîneur à inverser les choses. Est-ce que le recrutement a été loupé ou faut-il changer d’entraîneur ?

« Ce ne sont pas des questions entre guillemets à se poser. Même si je sais que les gens se les posent. Qui ne se les pose pas quand on ne gagne pas de match ? On pense qu’on a des joueurs de qualité qui doivent faire mieux ; on pense par ailleurs qu’on a un staff qui travaille et qui essaye de mettre les joueurs dans les bonnes conditions pour performer. Il y a probablement des ajustements à trouver et trouver, tous ensemble, des solutions. À nous aussi en janvier de faire en sorte d’aider l’équipe à être plus constante en faisant un ajout sur le plan offensif. »

Mais janvier, c’est dans trois mois ???

« Oui mais sans recrutement avant, cela ne doit pas t’empêcher de gagner des matches. Il n’est pas question de jeter en pâture les joueurs et le staff. »

Dans votre structure, qui prendrait la décision de garder ou d’évincer le coach ?

« Ce n’est pas une question à se poser. »

« Les conditions sont réunies pour qu’on puisse faire une saison normale »

Vous ne vous la posez pas ?

« On ne se pose pas la question. Vous insistez. »

Parce que vous ne répondez pas à la question.

« Pour moi, il y a des éléments qui sont insuffisants pour gagner des matches actuellement. Rien ne dit qu’en continuant à travailler et en améliorant d’autres axes, on ne peut pas réussir à concrétiser beaucoup plus que ce que l’on fait actuellement. »

Vous êtes donc confiant, serein ?

« Oui je pense que les conditions sont réunies pour qu’on puisse faire une saison normale. Après, je pense qu’on ne réunit pas toutes les conditions actuellement pour faire la saison qu’on souhaiterait. On doit être capable de faire mieux. Il suffit de regarder les rencontres que l’on a disputées. On n’a pas été inférieur à nos adversaires. Mais on n’a pas fait non plus suffisamment de choses sur la durée pour leur être supérieur. On réfléchit à ce qui manque et à ce qu’il faut faire pour inverser la tendance. »