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Patrick Kisnorbo [Entraîneur] (novembre 2022 - novembre 2023)
- Gigis10
- International
- Messages : 5409
- Enregistré le : 16 juil. 2007, 16:20
- Localisation : Troyes / Tribune Champagne
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
ça me parait très offensif , 2 "10" + 3 attaquants pour une équipe jouant le maintien en L1 !
Mais je demande à voir !
Mais je demande à voir !
- palexandre
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- Messages : 20378
- Enregistré le : 12 août 2010, 00:54
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Oui ça me paraît gonflé aussi. Avec un effectif plutôt moyen.
Cela veut dire qu'on décide d'avoir beaucoup plus de possession de balle, image de marque du "City game".
Et là j'ai peur du "Furlan game" : on joue bien mais on prend tôle sur tôle.
Mais ne dit-on pas que l'attaque est la meilleure défense ?
Cela veut dire qu'on décide d'avoir beaucoup plus de possession de balle, image de marque du "City game".
Et là j'ai peur du "Furlan game" : on joue bien mais on prend tôle sur tôle.
Mais ne dit-on pas que l'attaque est la meilleure défense ?
- turtle
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- Enregistré le : 18 févr. 2004, 15:01
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Sous BI on avait une super attaque mais une défense pourrie donc ça ne marche pas.palexandre a écrit : ↑05 déc. 2022, 15:49 Oui ça me paraît gonflé aussi. Avec un effectif plutôt moyen.
Cela veut dire qu'on décide d'avoir beaucoup plus de possession de balle, image de marque du "City game".
Et là j'ai peur du "Furlan game" : on joue bien mais on prend tôle sur tôle.
Mais ne dit-on pas que l'attaque est la meilleure défense ?
- Romainpat94 bis
- Pro
- Messages : 2806
- Enregistré le : 21 sept. 2020, 22:04
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
De bien beaux challenges
- cf. L interview de Bérenguier : transposer son mode de management a la culture européenne
- repasser a un jeu de possession avec notre effectif et avec un enjeu de maintien
- vivre la critique et la pression médiatique
- hausser le niveau tactique
- cf. L interview de Bérenguier : transposer son mode de management a la culture européenne
- repasser a un jeu de possession avec notre effectif et avec un enjeu de maintien
- vivre la critique et la pression médiatique
- hausser le niveau tactique
Ex Romainpat
- Elpinguin
- Pro
- Messages : 1417
- Enregistré le : 12 juin 2019, 15:12
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Florin, vous connaissez bien Patrick Kisnorbo, le nouvel entraîneur de l’Estac…
Quand je suis arrivé à Melbourne, l’entraîneur était Warren Joyce, un Anglais. Il était surtout dans les duels, l’agressivité, muscler le bas du corps…
Il n’était pas vraiment dans la philosophie City. Quand il est parti, Érick Mombaerts est arrivé et a ramené le jeu et la philosophie City : on est devenu une équipe qui n’a pas peur de jouer, qui assume la possession. Le club n’avait rien gagné et depuis, on a remporté trois trophées et fait deux finales. On peut dire qu’ici, Mombaerts a été le « game changer ». Patrick Kisnorbo était l’adjoint d’Érick Mombaerts, il a beaucoup appris de lui. Il a donc pris sa suite naturellement, en apportant sa touche, son caractère…
C’est-à-dire ?
Au niveau du foot, Patrick Kisnorbo a repris ce que faisait Mombaerts : la possession, les courses vers l’avant, en profondeur, avec une méthodologie d’entraînement qui amène au match. Il a rajouté une grosse envie de gagner avec son fort tempérament. Il est toujours sur le dos des joueurs, il demande beaucoup d’intensité : avec lui, c’est la gagne, la gagne, la gagne (il répète). En tant que joueur, il était déjà comme ça paraît-il!
Cette mentalité vous manquait-elle ?
Oui. Avec Érick Mombaerts, gagner n’était pas l’objectif premier. Il fallait mettre en place une méthode qui allait nous amener naturellement vers la victoire. Avec « PK », on a acquis cette mentalité de compétiteur, l’envie de faire mal, de marcher sur les autres. Avec lui, on s’entraîne dur tous les jours. Il vit les matches à fond sur le banc, vous verrez ! Il ne lâche rien, tout en prônant du jeu. Après, la mentalité est différente en France.
On dit que c’est en partant à l’étranger que les joueurs français se mettent réellement à travailler…
Je ne sais pas. Beaucoup de joueurs travaillent en France ; d’autres ne font pas grand-chose, c’est vrai. En fait, l’approche est différente. Moi, j’ai toujours été travailleur mais par exemple, ici, on fait deux séances de muscu du haut du corps. Et c’est pour tout le monde, content ou pas content. Patrick est très focalisé sur l’aspect physique, il veut que ses joueurs courent davantage que les autres, car il veut beaucoup de pressing pour enfermer l’adversaire. Oui, il mise beaucoup sur le physique, parfois trop car dans ce cas, on oublie parfois le côté technique et footballistique des joueurs.
Avec lui, comment se passe une semaine d’entraînement ?
Le rythme est différent qu’en France. Ici, on a deux jours d’entraînement, un jour « off » puis deux jours d’entraînement, plus le match. En France, c’est cinq entraînements, dont un gros. Deux jours avant le match, c’est un peu plus cool. Ici, les entraînements sont intenses tout le temps. La séance avant le jour « off », ils nous matraquent pour qu’on ne puisse pas marcher lors du jour de repos. (Il rigole) J’exagère ! Même après le jour « off », il y a beaucoup d’intensité avant le match.
Pensez-vous qu’il pourra appliquer cette méthode à Troyes ?
Je l’ai eu au téléphone depuis qu’il est arrivé à Troyes car on avait une bonne relation. Je connais aussi quelques joueurs troyens, comme Flo Tardieu, avec qui j’ai joué à Sochaux. Les joueurs seront-ils prêts à se faire mal ? Ou Patrick va-t-il changer son point de vue pour s’adapter à la France ? Je suis curieux de voir ça.
Quelle est son organisation tactique favorite ?
J’ai vu qu’à Troyes, ils jouaient avant avec cinq défenseurs. Ça, on ne l’a jamais travaillé, nous. Ici, on jouait en 4-3-3, avec une pointe basse et deux numéros 10 (selon nos informations, c’est cette organisation qu’il a présentée aux joueurs de l’Estac dès le premier entraînement de la reprise). Mais c’est un système flexible : sans ballon, un des deux relayeurs peut venir faire le deuxième numéro 6. C’était d’ailleurs mon rôle. Aussi, un des deux numéros 10 peut aller faire le deuxième attaquant. Il faut savoir s’adapter.
La préparation des matches doit donc être minutieuse…
Il ne laisse rien au hasard, il s’appuie beaucoup sur la vidéo, nous donne tous les détails. Parfois, je lui disais que c’était trop car c’est bien aussi que les jeunes apprennent d’eux-mêmes, que les joueurs utilisent leur cerveau pour que les mouvements, les déplacements viennent d’eux. Surtout que par exemple, en fonction que la défense adverse soit à quatre ou à cinq, le pressing est différent.
On dit de lui qu’il sait fédérer un vestiaire…
Je suis d’accord. Il sait mener ses troupes, il a de bons discours pour donner envie aux joueurs de se battre les uns pour les autres. Après, tout dépendra du groupe qu’il aura. Car ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. En tout cas, il ne fait pas de quartier, il a la même attitude avec tous les joueurs, peu importe le statut.
Est-il proche des joueurs ?
Il est vachement impliqué dans ce domaine. Il a toujours le sourire, il prend les mecs dans les bras. À Melbourne, il était très amical, avait un bon feeling, il rigolait avec tout le monde au petit-déjeuner. En revanche, quand l’heure de la séance a sonné, il faut être prêt pour le match, c’est très intense. Je ne sais pas s’il agira de la même manière avec la barrière de la langue.
Vous ne parliez jamais français avec lui ?
Je sais qu’il sait dire « Put*** ».
Ah bon ? Quand vous faisiez une mauvaise passe ?
Non, même pas. Il me disait parfois « Put*** » le matin pour dire bonjour, pour me serrer la main ! Ses adjoints aussi, je ne sais pas, c’est un truc à eux !
Justement, parlez-nous de ses adjoints, George Apostolidis et Ralph Napoli…
George, c’est l’analyste vidéo. Il est arrivé à Melbourne il y a deux ou trois ans. Lui aussi est un gros compétiteur, très travailleur. Il vient parfois sur le terrain à l’entraînement, parfois pour utiliser un drone. Tous les jours, on avait un montage vidéo sur l’entraînement de la veille. Ralph, il a le même tempérament : il est joyeux, travailleur, gagneur.
Un journaliste australien nous a dit qu’ils étaient « durs »…
Ce n’est pas dur dans le sens méchant. Ils sont directs, cash, ils n’ont pas de filtre. Ce n’est pas comme en France, avec les petites embrouilles. Avec eux, on se gueule dessus mais après, on se tape dans la main et on court pour gagner le prochain duel. Ce staff va aussi voir les joueurs pour savoir ce qu’ils pensent, il s’appuie sur les joueurs d’expérience.
En Australie, le football suscite beaucoup moins d’attentes qu’en France…
C’est vrai qu’ici, on vit notre vie tranquille. Celui qui veut sortir tous les soirs, il peut, il passera inaperçu ! Pour Patrick, cette visibilité, ça va lui changer mais c’est un challenge intéressant. Mais bon, pression ou pas, il veut absolument gagner. Il a fait trois années de coach à Melbourne, il a gagné trois trophées ! Il n’y a pas de montée ou de descente mais il s’en fout. Le but, c’est de gagner et d’être en haut.
Comment peut-il réagir dans un contexte plus pressant comme la Ligue 1 ?
Je sais qu’en France, il y a cette habitude de vite tirer sur les gens. On va voir comment il vit la pression des résultats, des supporters, des médias… Mais pour lui, ce n’est pas un risque, c’est un rêve d’entraîner en Europe. J’espère vraiment pour lui que ça va bien se passer.
Formé à Sochaux, Florin Bérenguer repéré par un scout du City football group
Florin Bérenguer (33 ans) a été formé à Sochaux. Il a fait ses débuts en pro à Dijon (2009-2014), un club avec lequel il a découvert la Ligue 1. Il est ensuite retourné chez lui, dans le Doubs, pour porter à nouveau les couluers de Sochaux (2014-2018). À l’été 2018, il rejoint Melbourne City.
« J’ai été contacté par un scout du City group, basé en France et qui suit tous les matches et qui fait des rapports. Cette personne m’a demandé si ça pouvait m’intéresser d’aller à Melbourne et m’a dit qu’il pouvait me mettre en contact avec le directeur sportif du club, qui le voulait. J’ai donc été mis en relation avec le dirigeant de Melbourne, qui m’a présenté le projet. J’ai réfléchi, posé de questions à Éric Bauthéac (son ancien coéquipier à Dijon), qui était arrivé en Australie un an avant. Cela faisait neuf ans que j’étais en France, je voulais voir autre chose et j’ai eu cette opportunité. Cinq ans plus tard, je ne regrette pas. Pourquoi ? Mes filles, de 8 et 9 ans, parlent mieux anglais que moi ! Et puis la mentalité et la cadre de vie me correspondent. Le seul bémol, c’est la distance avec la France. Les années Covid ont été compliquées. »
«Patrick Kisnorbo a pu échanger avec Pep Guardiola»
Avant de partir à Melbourne, Florin Bérenguer ne connaissait pas grand-chose du City football groupe. « J’avais entendu que Manchester City avait été racheté par un groupe qui possédait d’autres clubs ici et là, c’est tout. En arrivant à Melbourne, ce fut une grosse surprise : les moyens sont mis pour performer, que ce soit dans les infrastructures et le personnel ; kinés, physios, prépas… il y a du monde partout ! » Et le milieu de terrain d’ajouter : « Dans le groupe City, il y a des personnes compétentes, mises en relation les unes avec les autres. Ce n’est pas Manchester City d’un côté et le reste isolé. Les entraîneurs ont des réunions ensemble. Par exemple, je sais que Patrick Kisnorbo a pu échanger avec Pep Guardiola sur son système de jeu, sur le latéral qui rentre à l’intérieur du jeu pour créer un surnombre au milieu. On peut donc vraiment parler de City game »
Quand je suis arrivé à Melbourne, l’entraîneur était Warren Joyce, un Anglais. Il était surtout dans les duels, l’agressivité, muscler le bas du corps…
Il n’était pas vraiment dans la philosophie City. Quand il est parti, Érick Mombaerts est arrivé et a ramené le jeu et la philosophie City : on est devenu une équipe qui n’a pas peur de jouer, qui assume la possession. Le club n’avait rien gagné et depuis, on a remporté trois trophées et fait deux finales. On peut dire qu’ici, Mombaerts a été le « game changer ». Patrick Kisnorbo était l’adjoint d’Érick Mombaerts, il a beaucoup appris de lui. Il a donc pris sa suite naturellement, en apportant sa touche, son caractère…
C’est-à-dire ?
Au niveau du foot, Patrick Kisnorbo a repris ce que faisait Mombaerts : la possession, les courses vers l’avant, en profondeur, avec une méthodologie d’entraînement qui amène au match. Il a rajouté une grosse envie de gagner avec son fort tempérament. Il est toujours sur le dos des joueurs, il demande beaucoup d’intensité : avec lui, c’est la gagne, la gagne, la gagne (il répète). En tant que joueur, il était déjà comme ça paraît-il!
Cette mentalité vous manquait-elle ?
Oui. Avec Érick Mombaerts, gagner n’était pas l’objectif premier. Il fallait mettre en place une méthode qui allait nous amener naturellement vers la victoire. Avec « PK », on a acquis cette mentalité de compétiteur, l’envie de faire mal, de marcher sur les autres. Avec lui, on s’entraîne dur tous les jours. Il vit les matches à fond sur le banc, vous verrez ! Il ne lâche rien, tout en prônant du jeu. Après, la mentalité est différente en France.
On dit que c’est en partant à l’étranger que les joueurs français se mettent réellement à travailler…
Je ne sais pas. Beaucoup de joueurs travaillent en France ; d’autres ne font pas grand-chose, c’est vrai. En fait, l’approche est différente. Moi, j’ai toujours été travailleur mais par exemple, ici, on fait deux séances de muscu du haut du corps. Et c’est pour tout le monde, content ou pas content. Patrick est très focalisé sur l’aspect physique, il veut que ses joueurs courent davantage que les autres, car il veut beaucoup de pressing pour enfermer l’adversaire. Oui, il mise beaucoup sur le physique, parfois trop car dans ce cas, on oublie parfois le côté technique et footballistique des joueurs.
Avec lui, comment se passe une semaine d’entraînement ?
Le rythme est différent qu’en France. Ici, on a deux jours d’entraînement, un jour « off » puis deux jours d’entraînement, plus le match. En France, c’est cinq entraînements, dont un gros. Deux jours avant le match, c’est un peu plus cool. Ici, les entraînements sont intenses tout le temps. La séance avant le jour « off », ils nous matraquent pour qu’on ne puisse pas marcher lors du jour de repos. (Il rigole) J’exagère ! Même après le jour « off », il y a beaucoup d’intensité avant le match.
Pensez-vous qu’il pourra appliquer cette méthode à Troyes ?
Je l’ai eu au téléphone depuis qu’il est arrivé à Troyes car on avait une bonne relation. Je connais aussi quelques joueurs troyens, comme Flo Tardieu, avec qui j’ai joué à Sochaux. Les joueurs seront-ils prêts à se faire mal ? Ou Patrick va-t-il changer son point de vue pour s’adapter à la France ? Je suis curieux de voir ça.
Quelle est son organisation tactique favorite ?
J’ai vu qu’à Troyes, ils jouaient avant avec cinq défenseurs. Ça, on ne l’a jamais travaillé, nous. Ici, on jouait en 4-3-3, avec une pointe basse et deux numéros 10 (selon nos informations, c’est cette organisation qu’il a présentée aux joueurs de l’Estac dès le premier entraînement de la reprise). Mais c’est un système flexible : sans ballon, un des deux relayeurs peut venir faire le deuxième numéro 6. C’était d’ailleurs mon rôle. Aussi, un des deux numéros 10 peut aller faire le deuxième attaquant. Il faut savoir s’adapter.
La préparation des matches doit donc être minutieuse…
Il ne laisse rien au hasard, il s’appuie beaucoup sur la vidéo, nous donne tous les détails. Parfois, je lui disais que c’était trop car c’est bien aussi que les jeunes apprennent d’eux-mêmes, que les joueurs utilisent leur cerveau pour que les mouvements, les déplacements viennent d’eux. Surtout que par exemple, en fonction que la défense adverse soit à quatre ou à cinq, le pressing est différent.
On dit de lui qu’il sait fédérer un vestiaire…
Je suis d’accord. Il sait mener ses troupes, il a de bons discours pour donner envie aux joueurs de se battre les uns pour les autres. Après, tout dépendra du groupe qu’il aura. Car ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. En tout cas, il ne fait pas de quartier, il a la même attitude avec tous les joueurs, peu importe le statut.
Est-il proche des joueurs ?
Il est vachement impliqué dans ce domaine. Il a toujours le sourire, il prend les mecs dans les bras. À Melbourne, il était très amical, avait un bon feeling, il rigolait avec tout le monde au petit-déjeuner. En revanche, quand l’heure de la séance a sonné, il faut être prêt pour le match, c’est très intense. Je ne sais pas s’il agira de la même manière avec la barrière de la langue.
Vous ne parliez jamais français avec lui ?
Je sais qu’il sait dire « Put*** ».
Ah bon ? Quand vous faisiez une mauvaise passe ?
Non, même pas. Il me disait parfois « Put*** » le matin pour dire bonjour, pour me serrer la main ! Ses adjoints aussi, je ne sais pas, c’est un truc à eux !
Justement, parlez-nous de ses adjoints, George Apostolidis et Ralph Napoli…
George, c’est l’analyste vidéo. Il est arrivé à Melbourne il y a deux ou trois ans. Lui aussi est un gros compétiteur, très travailleur. Il vient parfois sur le terrain à l’entraînement, parfois pour utiliser un drone. Tous les jours, on avait un montage vidéo sur l’entraînement de la veille. Ralph, il a le même tempérament : il est joyeux, travailleur, gagneur.
Un journaliste australien nous a dit qu’ils étaient « durs »…
Ce n’est pas dur dans le sens méchant. Ils sont directs, cash, ils n’ont pas de filtre. Ce n’est pas comme en France, avec les petites embrouilles. Avec eux, on se gueule dessus mais après, on se tape dans la main et on court pour gagner le prochain duel. Ce staff va aussi voir les joueurs pour savoir ce qu’ils pensent, il s’appuie sur les joueurs d’expérience.
En Australie, le football suscite beaucoup moins d’attentes qu’en France…
C’est vrai qu’ici, on vit notre vie tranquille. Celui qui veut sortir tous les soirs, il peut, il passera inaperçu ! Pour Patrick, cette visibilité, ça va lui changer mais c’est un challenge intéressant. Mais bon, pression ou pas, il veut absolument gagner. Il a fait trois années de coach à Melbourne, il a gagné trois trophées ! Il n’y a pas de montée ou de descente mais il s’en fout. Le but, c’est de gagner et d’être en haut.
Comment peut-il réagir dans un contexte plus pressant comme la Ligue 1 ?
Je sais qu’en France, il y a cette habitude de vite tirer sur les gens. On va voir comment il vit la pression des résultats, des supporters, des médias… Mais pour lui, ce n’est pas un risque, c’est un rêve d’entraîner en Europe. J’espère vraiment pour lui que ça va bien se passer.
Formé à Sochaux, Florin Bérenguer repéré par un scout du City football group
Florin Bérenguer (33 ans) a été formé à Sochaux. Il a fait ses débuts en pro à Dijon (2009-2014), un club avec lequel il a découvert la Ligue 1. Il est ensuite retourné chez lui, dans le Doubs, pour porter à nouveau les couluers de Sochaux (2014-2018). À l’été 2018, il rejoint Melbourne City.
« J’ai été contacté par un scout du City group, basé en France et qui suit tous les matches et qui fait des rapports. Cette personne m’a demandé si ça pouvait m’intéresser d’aller à Melbourne et m’a dit qu’il pouvait me mettre en contact avec le directeur sportif du club, qui le voulait. J’ai donc été mis en relation avec le dirigeant de Melbourne, qui m’a présenté le projet. J’ai réfléchi, posé de questions à Éric Bauthéac (son ancien coéquipier à Dijon), qui était arrivé en Australie un an avant. Cela faisait neuf ans que j’étais en France, je voulais voir autre chose et j’ai eu cette opportunité. Cinq ans plus tard, je ne regrette pas. Pourquoi ? Mes filles, de 8 et 9 ans, parlent mieux anglais que moi ! Et puis la mentalité et la cadre de vie me correspondent. Le seul bémol, c’est la distance avec la France. Les années Covid ont été compliquées. »
«Patrick Kisnorbo a pu échanger avec Pep Guardiola»
Avant de partir à Melbourne, Florin Bérenguer ne connaissait pas grand-chose du City football groupe. « J’avais entendu que Manchester City avait été racheté par un groupe qui possédait d’autres clubs ici et là, c’est tout. En arrivant à Melbourne, ce fut une grosse surprise : les moyens sont mis pour performer, que ce soit dans les infrastructures et le personnel ; kinés, physios, prépas… il y a du monde partout ! » Et le milieu de terrain d’ajouter : « Dans le groupe City, il y a des personnes compétentes, mises en relation les unes avec les autres. Ce n’est pas Manchester City d’un côté et le reste isolé. Les entraîneurs ont des réunions ensemble. Par exemple, je sais que Patrick Kisnorbo a pu échanger avec Pep Guardiola sur son système de jeu, sur le latéral qui rentre à l’intérieur du jeu pour créer un surnombre au milieu. On peut donc vraiment parler de City game »
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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Merci pour l'article complet.
- jerem
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- Enregistré le : 12 sept. 2020, 22:16
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Pas de montées pas de descentes, moins de pression pour tenter des choses
- snoopy45
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- Enregistré le : 12 juin 2003, 22:36
- Localisation : pas très loin .....
Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025
Merci pour l'article.
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