Re: [DH séniors Féminines]
Posté : 17 juin 2016, 18:23
LES FÉMININES DE L’ESTAC EN PREMIÈRE LIGNE : FAIRE BARRAGE À TOULON
Qui aurait pu croire qu’à 48h de la reprise du groupe professionnel de l’Estac, ce serait les féminines du club qui feraient l’actualité ? C’est en effet ce dimanche que l’histoire du football féminin aubois peut atteindre un échelon jamais connu encore dans notre département. L’Estac et sa section féminine y travaillent depuis plusieurs saisons maintenant. Pas-à-pas ont été posés les jalons d’une accessibilité à un championnat d’un niveau supérieur au famélique championnat de Champagne-Ardenne. Les Troyennes ont déjà goûté le temps d’une saison à la défunte 3e Division juste avant que celle-ci ait été supprimée, ce qui n’a d’ailleurs pas été très heureux. Aujourd’hui, elles ont la possibilité d’atteindre enfin le second échelon de la hiérarchie du football féminin. Il leur reste 90 minutes pour réussir ou échouer une fois de plus. Sur leur route, pour le moment, ce sont les Toulonnaises qui se dressent devant elles pour faire obstacle à leurs ambitions.
Un but à remonter
Dimanche dernier, à Toulon, à l’occasion du match aller du second et dernier tour de barrages pour l’accession en 2e Division, les Troyennes se sont inclinées, 2-1, devant leurs homologues du Sporting Toulon Var. Elles abordent donc le retour avec ce petit but de retard. Elles sont par conséquent dans l’obligation de gagner. Comme en coupe d’Europe, en cas d’égalité, ce sont d’abord les buts inscrits chez l’adversaire qui peuvent départager les deux équipes. Un succès 1-0 qualifierait l’Estac. Une victoire 2-1 conduirait aux tirs au but (il n’est pas prévu de prolongation). Au-delà, tout autre succès par un but d’écart serait insuffisant. Il faudrait donc l’emporter par un écart minimum de deux buts.
Le résultat du match aller laisse toutes leurs chances aux protégées de Thierry Blanchot. Elles ont longtemps fait jeu égal avec les Toulonnaises, surprises dans un premier temps par un but encaissé dès la 3e minute puis finalement battues sur un pénalty très sévère à la 78’. Entre-temps, elles étaient parvenues à égaliser à la 21’. Elles furent même proches d’une nouvelle égalisation, à la 89’, lorsque le coup-franc de Mélissa Naudot fut dévié sur sa transversale par la gardienne varoise.
Gare à la vélocité toulonnaise
Pour passer, Marion Stépien et ses collègues vont devoir hausser encore leur niveau de jeu et leur implication car Toulon c’est tout de même du solide et les Méditerranéennes ne vont pas lâcher si facilement leur avantage, elles qui marquent à chaque match, sauf lors du match aller chez elles contre l’OGC Nice à l’occasion du premier tour de barrages (0-0). Ce qui ne les a pas empêchées d’aller s’imposer 1-0 au retour sur la pelouse niçoise. Elles n’ont d’ailleurs subi qu’une défaite chez l’adversaire cette saison, à Ramatuelle (1-2), chez le 3e du championnat de DH de Méditerranée, réussissant à marquer 24 buts sur terrains adverses, tout en n’en concédant que 10 ! Les joueuses de l’ancien professionnel bordelais Marc Zanotti (Toulon, Bordeaux, Nancy, St Etienne, Caen et Nîmes) sont réputées pour la qualité de leurs contres, grâce à des éléments à la grande rapidité d’exécution, les Priscilla Mendy, Nuwed Ben Jeddi et Célia Dussourt. Meilleure défense de leur Ligue, elles bénéficient également d’une gardienne de talent, Léa De Nunzio.
(photo ci-contre : Anaïs Nuninger)
Le forfait de Léa Drouot
Les Troyennes n’ont pas changé leurs habitudes. Elles ont conservé leur rythme d’entraînements. Mercredi, leur séance a d’ailleurs été suivie par David Hamed. Thierry Blanchot s’est félicité de l’implication de ses joueuses : « Je les ai senties concentrées et concernées. Leur motivation est visible. Elles ne doivent pas se mettre de pression plus qu’il n’en faudrait, sinon ce serait bien évidemment néfaste. » L’entraîneur troyen devra se passer de Léa Drouot, blessée au genou droit dimanche dernier et qui devra subir une IRM. Pour pallier à la défection de la défenseure latérale gauche, il devrait rappeler Chloé Giovannini. En revanche, il pourrait retrouver Ophélie Lenoir, absente à Toulon pour avoir souffert d’une entorse de la cheville. Le groupe ne devrait donc guère varier, l’animation probablement en revanche : « Il nous faudra trouver un juste équilibre, précise le coach troyen, de façon à pouvoir réussir à marquer, sans pour autant nous découvrir. Toulon possède en effet deux joueuses qui vont très vite devant. » L’Estac devait mettre à profit son ultime séance de vendredi pour mettre en place et travailler ses schémas. Les Auboises, qui avaient manqué la réception de Blanzy lors du match aller du premier tour (défaite 2-0), espèrent aussi bénéficier du soutien des supporters troyens, mobilisés entièrement pour une fois derrière les filles de l’Estac. Dimanche, ce sera le moment ou jamais d’être à leurs côtés.
Qui aurait pu croire qu’à 48h de la reprise du groupe professionnel de l’Estac, ce serait les féminines du club qui feraient l’actualité ? C’est en effet ce dimanche que l’histoire du football féminin aubois peut atteindre un échelon jamais connu encore dans notre département. L’Estac et sa section féminine y travaillent depuis plusieurs saisons maintenant. Pas-à-pas ont été posés les jalons d’une accessibilité à un championnat d’un niveau supérieur au famélique championnat de Champagne-Ardenne. Les Troyennes ont déjà goûté le temps d’une saison à la défunte 3e Division juste avant que celle-ci ait été supprimée, ce qui n’a d’ailleurs pas été très heureux. Aujourd’hui, elles ont la possibilité d’atteindre enfin le second échelon de la hiérarchie du football féminin. Il leur reste 90 minutes pour réussir ou échouer une fois de plus. Sur leur route, pour le moment, ce sont les Toulonnaises qui se dressent devant elles pour faire obstacle à leurs ambitions.
Un but à remonter
Dimanche dernier, à Toulon, à l’occasion du match aller du second et dernier tour de barrages pour l’accession en 2e Division, les Troyennes se sont inclinées, 2-1, devant leurs homologues du Sporting Toulon Var. Elles abordent donc le retour avec ce petit but de retard. Elles sont par conséquent dans l’obligation de gagner. Comme en coupe d’Europe, en cas d’égalité, ce sont d’abord les buts inscrits chez l’adversaire qui peuvent départager les deux équipes. Un succès 1-0 qualifierait l’Estac. Une victoire 2-1 conduirait aux tirs au but (il n’est pas prévu de prolongation). Au-delà, tout autre succès par un but d’écart serait insuffisant. Il faudrait donc l’emporter par un écart minimum de deux buts.
Le résultat du match aller laisse toutes leurs chances aux protégées de Thierry Blanchot. Elles ont longtemps fait jeu égal avec les Toulonnaises, surprises dans un premier temps par un but encaissé dès la 3e minute puis finalement battues sur un pénalty très sévère à la 78’. Entre-temps, elles étaient parvenues à égaliser à la 21’. Elles furent même proches d’une nouvelle égalisation, à la 89’, lorsque le coup-franc de Mélissa Naudot fut dévié sur sa transversale par la gardienne varoise.
Gare à la vélocité toulonnaise
Pour passer, Marion Stépien et ses collègues vont devoir hausser encore leur niveau de jeu et leur implication car Toulon c’est tout de même du solide et les Méditerranéennes ne vont pas lâcher si facilement leur avantage, elles qui marquent à chaque match, sauf lors du match aller chez elles contre l’OGC Nice à l’occasion du premier tour de barrages (0-0). Ce qui ne les a pas empêchées d’aller s’imposer 1-0 au retour sur la pelouse niçoise. Elles n’ont d’ailleurs subi qu’une défaite chez l’adversaire cette saison, à Ramatuelle (1-2), chez le 3e du championnat de DH de Méditerranée, réussissant à marquer 24 buts sur terrains adverses, tout en n’en concédant que 10 ! Les joueuses de l’ancien professionnel bordelais Marc Zanotti (Toulon, Bordeaux, Nancy, St Etienne, Caen et Nîmes) sont réputées pour la qualité de leurs contres, grâce à des éléments à la grande rapidité d’exécution, les Priscilla Mendy, Nuwed Ben Jeddi et Célia Dussourt. Meilleure défense de leur Ligue, elles bénéficient également d’une gardienne de talent, Léa De Nunzio.
(photo ci-contre : Anaïs Nuninger)
Le forfait de Léa Drouot
Les Troyennes n’ont pas changé leurs habitudes. Elles ont conservé leur rythme d’entraînements. Mercredi, leur séance a d’ailleurs été suivie par David Hamed. Thierry Blanchot s’est félicité de l’implication de ses joueuses : « Je les ai senties concentrées et concernées. Leur motivation est visible. Elles ne doivent pas se mettre de pression plus qu’il n’en faudrait, sinon ce serait bien évidemment néfaste. » L’entraîneur troyen devra se passer de Léa Drouot, blessée au genou droit dimanche dernier et qui devra subir une IRM. Pour pallier à la défection de la défenseure latérale gauche, il devrait rappeler Chloé Giovannini. En revanche, il pourrait retrouver Ophélie Lenoir, absente à Toulon pour avoir souffert d’une entorse de la cheville. Le groupe ne devrait donc guère varier, l’animation probablement en revanche : « Il nous faudra trouver un juste équilibre, précise le coach troyen, de façon à pouvoir réussir à marquer, sans pour autant nous découvrir. Toulon possède en effet deux joueuses qui vont très vite devant. » L’Estac devait mettre à profit son ultime séance de vendredi pour mettre en place et travailler ses schémas. Les Auboises, qui avaient manqué la réception de Blanzy lors du match aller du premier tour (défaite 2-0), espèrent aussi bénéficier du soutien des supporters troyens, mobilisés entièrement pour une fois derrière les filles de l’Estac. Dimanche, ce sera le moment ou jamais d’être à leurs côtés.