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Vers un rachat de l’Estac ?

Moins de deux mois après la fin du feuilleton Gary Allen, de nouveaux investisseurs s’intéressent à l’Estac, que le président Daniel Masoni cherche toujours à vendre. C’est un pool anglais constitué de trois personnes naviguant déjà dans le milieu du foot qui a cette fois entamé des négociations avec le président troyen. Un intermédiaire français est à l’œuvre pour faire le lien entre les Anglais et le président aubois. Les noms n’ont pour l’instant pas encore fuité. Mais ces investisseurs sont venus vendredi au stade de l’Aube pour Estac – Clermont (1-0). François Baroin était d’ailleurs présent en tribune, alors qu’il ne venait plus au stade depuis un bon moment, sans doute afin de les rencontrer. Ils ont également visité le centre de formation.

Daniel Masoni n’a pas souhaité confirmer, ni infirmer, évoquant « une simple rumeur. » Le président vient déjà de se séparer de sa société FSE sécurité. Au club, on reste également discret. Echaudé par le fiasco Allen, chacun fait preuve de prudence, tant que rien ne sera définitivement effectif. Mais selon certaines sources, le dossier est bien avancé et on pourrait de nouveau parler de changement d’actionnaire dans les semaines qui viennent. À suivre donc. En espérant que cela ne viendra pas troubler la belle saison sportive.



Daniel Masoni a réagi, ce mercredi matin, à 11 h 30 à la publication de l’article par voie de communiqué :

En réaction à l’information relayée par la presse locale du jour, concernant une piste anglaise et un éventuel rachat du club, le Président Daniel Masoni tenait à réagir pour rétablir la vérité :

« Nous regrettons qu’une telle information, totalement erronée, puisse faire l’objet d’un tel traitement, au lendemain d’un match de championnat.

En aucun cas, des personnalités n’étaient présentes le soir du match face à Clermont pour un quelconque projet de rachat. Je regrette encore plus que Mr. François Baroin soit mêlé à cette désinformation, alors présent en qualité de spectateur de son club de coeur.

Au lendemain d’un match entre deux équipes en tête du classement, je suis écoeuré de constater qu’une telle publication, totalement fausse, pourrait perturber un groupe qui réussit jusque-là un parcours exceptionnel depuis le début de saison.

En l’état, et sans qu’aucune prise directe d’information n’ait été prise en considération pour rétablir la vérité, je m’interroge sur cette prise de position qui laisse penser à une tentative de déstabilisation.

Alors que l’ESTAC réussit jusque-là sa reconstruction, peut-être même au-delà de nos espérances, toutes les forces doivent converger pour aider ce groupe à poursuivre ses bonnes performances. »



Jean René Lore, directeur général de l’Est éclair et Libération Champagne, lui répond :

Jean René Lore, directeur général de l’Est éclair et Libération Champagne, regrette cette polémique et s’inscrit totalement en faux contre tout procès de « tentative de déstabilisation » de la part de nos journaux. Il est clair que le président Daniel Masoni souhaite vendre le club troyen et ne s’en cache pas. Dans une telle situation, il est normal qu’un organe d’information comme le nôtre fasse son travail d’enquête. C’est dans ce contexte que nous avons publié l’information de ce mercredi matin. À ce stade, nous ne pouvons que prendre acte du démenti de M. Masoni.