Re: Bruno Irles [Entraîneur] (janvier - novembre 2022)
Posté : 24 févr. 2024, 11:00
L'Equipe du jour :
"Successeur de Claudio Caçapa, Bruno Irles compte encore quatre à dix matches pour maintenir le Molenbeek de John Textor en D1 belge, sur fond de contestation des ultras.
Joël Domenighetti, à Molenbeek (BEL)
mis à jour le 24 février 2024 à 10h27
John Textor et Bruno Irles ont paraphé un contrat de très court terme, jusqu'à la fin de saison, la veille de la Saint-Valentin. Successeur de Claudio Caçapa, remercié après la défaite à domicile face à Anvers (0-4, 11 février), et accompagné de son adjoint Jérémy Clément, 39 ans, l'ancien entraîneur de l'Estac (janvier-novembre 2022), 48 ans, a dirigé son premier entraînement le 14 février. Sa mission a pour but de maintenir le RWD Molenbeek en Première Division belge dans les quatre à dix prochains matches (*), ce qui lui octroiera automatiquement une saison supplémentaire de contrat (2025).
« John Textor est connaisseur et investi, nous a-t-il confié jeudi. Pour lui, il n'y a pas Lyon et les autres. Il connaît parfaitement son effectif et ses joueurs. Il est demandeur de ce que je pense. Il veut connaître l'équipe (qui débute). Et m'a bien mis en avant la notion de groupe (Eagle est propriétaire de l'OL, Botafogo et Crystal Palace). Il tient à ce travail commun et à la formation. J'ai le sentiment de pouvoir relever ce challenge. Il y a une vraie marge de progression, notamment auprès des jeunes. Ils sont plusieurs à avoir de la qualité. »
Comme Caçapa, Irles a disputé et perdu son premier match, face à Genk (1-3, 17 février). Sur fond de contestation d'une partie des ultras qui avaient boycotté le déplacement, déployant dans le parcage visiteur vide des banderoles ayant pour slogan « rendez-nous notre identité ». Un message qui a eu le don d'irriter sérieusement John Textor. En privé, le propriétaire américain considère que ces messages sont teintés de « racisme » et clairement « attisés », selon lui, par l'ancien président Thierry Dailly.
L'ex-coach de QRM ou de Pau a demandé à rencontrer les supporters. Pour le moment, il pare à l'urgence, privé de Mamadou Sarr, défenseur central de 18 ans prêté par l'OL. Il a bénéficié cette semaine de cinq entraînements avant la réception de Louvain (OHL, ce samedi à 16 heures), un concurrent direct pour le maintien.
L'entraîneur dit être venu apporter à l'effectif un « cadre et un plan ». Autrement dit un projet d'animation tactique. « Il faut que je fasse mieux rapidement, détaillait-il. J'ai trouvé les joueurs en demande et très réceptifs. C'est plus facile pour développer des aspects sous exploités. »
À Genk, Irles a apprécié la première période où il avait confié les rênes du jeu à Jeff Reine-Adelaïde et aligné un 4-2-3-1 stable et cohérent. « On était menés à la pause (1-2) avec un nouveau but concédé sur coup de pied arrêté, explique-t-il. Quand on change des choses, tout ne peut pas marcher instantanément. Selon nos analystes, c'est la première fois que Molenbeek entrait autant dans la surface adverse. Notre façon de faire m'a plu et m'a conforté dans le choix des hommes. J'étais un peu moins satisfait des entrants. L'énergie n'était plus la même. Je n'ai donc pas été bon sur mes changements. »
Face à Louvain, Irles aimerait ajouter de la « verticalité et de la transition, un bloc un peu plus haut et de l'agressivité défensive. » « Le challenge reste difficile », admet l'ex-consultant de Canal +, qui avait maintenu Troyes en L1 au printemps 2022.
"Successeur de Claudio Caçapa, Bruno Irles compte encore quatre à dix matches pour maintenir le Molenbeek de John Textor en D1 belge, sur fond de contestation des ultras.
Joël Domenighetti, à Molenbeek (BEL)
mis à jour le 24 février 2024 à 10h27
John Textor et Bruno Irles ont paraphé un contrat de très court terme, jusqu'à la fin de saison, la veille de la Saint-Valentin. Successeur de Claudio Caçapa, remercié après la défaite à domicile face à Anvers (0-4, 11 février), et accompagné de son adjoint Jérémy Clément, 39 ans, l'ancien entraîneur de l'Estac (janvier-novembre 2022), 48 ans, a dirigé son premier entraînement le 14 février. Sa mission a pour but de maintenir le RWD Molenbeek en Première Division belge dans les quatre à dix prochains matches (*), ce qui lui octroiera automatiquement une saison supplémentaire de contrat (2025).
« John Textor est connaisseur et investi, nous a-t-il confié jeudi. Pour lui, il n'y a pas Lyon et les autres. Il connaît parfaitement son effectif et ses joueurs. Il est demandeur de ce que je pense. Il veut connaître l'équipe (qui débute). Et m'a bien mis en avant la notion de groupe (Eagle est propriétaire de l'OL, Botafogo et Crystal Palace). Il tient à ce travail commun et à la formation. J'ai le sentiment de pouvoir relever ce challenge. Il y a une vraie marge de progression, notamment auprès des jeunes. Ils sont plusieurs à avoir de la qualité. »
Comme Caçapa, Irles a disputé et perdu son premier match, face à Genk (1-3, 17 février). Sur fond de contestation d'une partie des ultras qui avaient boycotté le déplacement, déployant dans le parcage visiteur vide des banderoles ayant pour slogan « rendez-nous notre identité ». Un message qui a eu le don d'irriter sérieusement John Textor. En privé, le propriétaire américain considère que ces messages sont teintés de « racisme » et clairement « attisés », selon lui, par l'ancien président Thierry Dailly.
L'ex-coach de QRM ou de Pau a demandé à rencontrer les supporters. Pour le moment, il pare à l'urgence, privé de Mamadou Sarr, défenseur central de 18 ans prêté par l'OL. Il a bénéficié cette semaine de cinq entraînements avant la réception de Louvain (OHL, ce samedi à 16 heures), un concurrent direct pour le maintien.
L'entraîneur dit être venu apporter à l'effectif un « cadre et un plan ». Autrement dit un projet d'animation tactique. « Il faut que je fasse mieux rapidement, détaillait-il. J'ai trouvé les joueurs en demande et très réceptifs. C'est plus facile pour développer des aspects sous exploités. »
À Genk, Irles a apprécié la première période où il avait confié les rênes du jeu à Jeff Reine-Adelaïde et aligné un 4-2-3-1 stable et cohérent. « On était menés à la pause (1-2) avec un nouveau but concédé sur coup de pied arrêté, explique-t-il. Quand on change des choses, tout ne peut pas marcher instantanément. Selon nos analystes, c'est la première fois que Molenbeek entrait autant dans la surface adverse. Notre façon de faire m'a plu et m'a conforté dans le choix des hommes. J'étais un peu moins satisfait des entrants. L'énergie n'était plus la même. Je n'ai donc pas été bon sur mes changements. »
Face à Louvain, Irles aimerait ajouter de la « verticalité et de la transition, un bloc un peu plus haut et de l'agressivité défensive. » « Le challenge reste difficile », admet l'ex-consultant de Canal +, qui avait maintenu Troyes en L1 au printemps 2022.