Re: [18] Thierno Baldé >> juin 2027
Posté : 30 sept. 2024, 07:23
Aux dernières nouvelles (samedi soir), il est encore jugé un peu juste pour être titulaire, surtout dans l'impact.
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Thierno Baldé de retour avec l’Estac un an après sa grave blessure : « Il n’y a plus aucun frein »
Près d’un an après sa grave blessure au genou, Thierno Baldé a fait son retour en compétition à Dunkerque, avant la trêve. Comme l’Estac, le latéral veut rattraper le temps perdu.
Un an loin des terrains…
Le 21 octobre 2023, Thierno Baldé était allongé entre la ligne de but et la tribune Champagne, avec deux membres du staff médical autour de lui. Tout le monde a vite compris qu’en voulant éviter à un ballon anodin de sortir, le latéral venait de se blesser gravement au genou. Verict : rupture des ligaments croisés.
« Au début, c’était compliqué, surtout pour ma famille, confie le joueur formé au PSG. Quand ils ont entendu “ligaments croisés”, ils ont pu penser que c’était fini pour moi car c’est une blessure très grave. Moi, je voulais vite passer à autre chose. J’ai profité de ma famille, je me suis réfugié dans le travail. Car je savais que si je ne revenais pas bien, ça allait être compliqué pour la suite. On me disait que j’aurais davantage de temps pour moi mais en fait, juste après l’opération, je suis revenu ici pour me mettre au travail. Je n’avais pas le temps de penser à autre chose ou de partir en vacances. »
Pendant cette saison blanche, Thierno Baldé a passé trois semaines à Clairefontaine. « Ici, on est beaucoup. Les prépas ou les kinés ne peuvent pas être avec moi H24. Là-bas, on était deux par kiné. Et uniquement des joueurs blessés. Il y a une certaine alchimie, ça aide. Certains avaient déjà eu les croisés, ils m’ont expliqué comment ils sont revenus, quoi faire pour bien revenir. »
… et à subir les événements
À la fois de près et de loin, le joueur de 22 ans a vu son équipe dégringoler. Sans pouvoir l’aider. « J’étais à l’extérieur du groupe, les résultats ne suivaient pas. Je n’étais pas avec mes coéquipiers sur le terrain mais quand je les voyais revenir des entraînements, c’était tendu. Même en match, c’était tendu. Dans le vestiaire après les matches, tout le monde avait la tête baissée, ça se comprend. Moi, je ne pouvais rien faire. Quand tu es blessé, tu t’exclus du groupe. »
En regardant les matches depuis la tribune, Thieno Baldé a vu les choses différemment. « Quand tu es sur le terrain, tu vis les choses, ressens l’adrénaline. En tribune, tu prends du recul, tu vois d’autres choses et tu comprends mieux le sentiment des supporters. Par moments, je m’énervais ! »
Un été entre Manchester et Troyes
Quand l’équipe a repris le chemin de l’entraînement, elle pensait encore préparer le National. Thierno Baldé, lui, était à Manchester. Ce qui laissait penser qu’on ne le reverrait pas à Troyes. « Non, c’était vraiment pour faire des examens, il y avait tout une batterie de tests », assure-t-il.
Hasard du calendrier ou non, une fois le repêchage acté, le défenseur était de retour à l’Estac. « Même en étant blessé, j’ai eu des opportunités pour partir dans de bons clubs. Ça ne s’est pas fait. Mais quand j’ai su que l’Estac restait en Ligue 2, c’était quand même un soulagement. »
Et puis, alors que le club a été « aux petits soins » pour lui pendant sa convalescence, voir partir Baldé une fois rétabli aurait été mal perçu. « C’est vrai que c’est chaud ! En plus, l’Estac m’a vraiment aidé, m’a emmené à Lyon faire les tests avec le chirurgien. J’ai vu que mon nom était inscrit sur un t-shirt (porté lors de l’échauffement avant le match contre Caen le 4 novembre, avec le message “Tous avec toi Thierno”). J’ai vraiment été bien pris en charge. »
Un retour sur la pointe des pieds à Dunkerque
Onze mois et demi après sa blessure, Thierno Baldé a retrouvé la compétition à Dunkerque (2-1), avant la trêve. Depuis la tribune de presse, on l’a senti très précautionneux, marchant presque sur des œufs. Lui assure que non. « Si j’avais des appréhensions, je n’aurais pas été dans le groupe. J’aurais demandé au coach de ne pas m’y mettre. Il y a des moments où le coach voulait me faire reprendre plus tôt mais moi, je ne me sentais pas prêt. Ou inversement. Ce sont des discussions que l’on a eues ensemble. »
Le latéral assure se sentir « bien ». « Je ne vais pas dire que je me sens mieux qu’avant car je ne connaissais pas certains aspects. C’est une blessure au genou mais pour éviter une rechute, il fallait consolider tous les muscles, y compris sur l’autre jambe. Je veux simplement reprendre du rythme, du plaisir, enchaîner les minutes pour retrouver un très bon niveau. Il n’y a plus aucun frein. J’ai pris du rythme à l’entraînement. Il devait y avoir un match amical (samedi dernier), qui a été annulé mais on a fait une opposition durant laquelle j’ai retrouvé des sensations. Ce n’est pas la même chose qu’en championnat. »
La concurrence et le début de saison
Alors que l’Estac n’avait pas recruté de latéral droit de métier la saison dernière (arrivé au mercato d’hiver, Emmanuel Ntim est plutôt un central), Houboulang Mendes, véritable joueur de couloir, est arrivé cet été. Le poste d’arrière droit n’attend donc pas Thierno Baldé. « C’est motivant mais j’ai toujours eu de la concurrence, dit-il. En Ligue 1, c’était avec Bruus. Le coach fera ses choix et fera jouer le meilleur. Ce n’est pas un problème. »
L’ancien Havrais veut rattraper le temps perdu, comme toute l’Estac, qui reçoit le Paris FC ce lundi (20h45). « Par rapport aux autres coaches, je vois du progrès. Aux entraînements, les gens sont plus heureux. Sur le terrain, ça joue au football, il y a des combinaisons. On va vers le bon. Il manque les points. » Les points de suture, eux, sont désormais derrière Thierno Baldé.
Ça vient de tomber le sparing partner du Paris FC au SDA ....