Re: Yehvann Diouf (2016-2019)
Posté : 25 mai 2019, 15:57
Ça, c'est certain. Sans doute choix (très lucratif) de l'agent.
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Pas d'accord du tout pour moi c'est de la faute du club qui ne lui a pas donné sa chance. Avec ses performances chez les jeunes et ses sélections en équipe de France il méritait bien mieux qu'une place de numéro trois (mais également une prolongation). À sa place je serai parti aussi. Triste gestion des jeunes...
Source : L'Est EclairDiouf: «Je n’étais pas une priorité pour l’Estac»
Yehvann Diouf, en fin de contrat, a choisi de s’engager avec Reims pour 4 ans. Il s’explique.
Yehvann Diouf, formé à l’Estac, n’aura joué qu’un match pro avec Troyes, face à Ajaccio.
Avant de partir en vacances, en Espagne, Yehvann Diouf se repose à Paris. « J’ai besoin de me poser après une saison plus éprouvante psychologiquement que physiquement », souligne le gardien formé à l’Estac, vainqueur de la Gambardella en 2018. Diouf, avant d’embrayer sur une nouvelle saison, avec le Stade de Reims, a pris le temps de solder son aventure troyenne.
Vous dites devoir vous reposer. Comment avez-vous vécu cette saison ?
Je suis passé par pas mal de sentiments ; de condition aussi : des pros à la CFA ; de la CFA au groupe pro… pour terminer la saison sur cette élimination en play-off. Je me suis toujours senti concerné même si certaines personnes ne me désiraient plus. J’aurais aimé finir, avec le groupe, sur une montée.
Vous avez été formé au club, avec qui vous avez remporté la Gambardella, y avez signé votre premier contrat pro. Pourquoi le quitter ?
Lorsque j’ai signé mon premier contrat pro, en septembre 2016, pour une durée de 3 ans, il était convenu que je prolonge six mois plus tard. Dans ma tête, il n’a jamais été question de partir, ni à Reims ni ailleurs. Mais le club n’est jamais revenu vers moi. Si, en novembre dernier ! Le directeur sportif m’a demandé si je restais. J’avais déjà pris ma décision. Cela faisait trois ans que j’étais le troisième gardien dans la hiérarchie. Je n’ai pas senti que je comptais pour le club ; Je n’étais pas une priorité… ce que l’on peut comprendre. Mais à un moment donné, il fallait que je pense à moi. Je suis jeune, j’ai besoin de jouer, d’évoluer.
Vous avez ensuite été écarté du groupe pro.
Avant le stage au Portugal, en janvier, j’ai annoncé aux dirigeants que j’allais partir. J’aurais pu ne rien dire, finir la saison comme si de rien n’était. Mais j’ai joué la transparence, j’ai voulu être franc. La réponse du club a été brutale… mais je m’y attendais. Sur le moment, c’était difficile à digérer. D’autant qu’en m’écartant, le club me privait d’une Coupe du monde avec les U20 (qui se déroule actuellement, NDLR). Puis, avec le temps, je m’y suis fait. J’ai retrouvé mes potes en CFA, qui m’ont soutenu.
Vous estimiez pouvoir être mieux qu’un numéro 3 ?
Cela fait 3 ans que j’ai signé pro ; je sens que j’ai progressé. Je jouais en équipe nationale, j’ai disputé l’Euro U19. J’aurais pu, la saison dernière, passer numéro 2 derrière Samassa, disputer un match de Coupe, de France ou de la Ligue. Le club a fait un autre choix.
Au Stade de Reims, vous serez doublure, numéro 3 ?
Pas numéro 3. Soit numéro 2, soit en concurrence pour être numéro 2 avec l’actuel numéro 3. À Troyes, je n’étais en concurrence avec personne…
Vous avez pourtant disputé le dernier match de la saison, avec les pros, en L2. Cela vous laisse-t-il des regrets ?
Des regrets, c’est sûr. (fataliste) Mais on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut dans le football.
Il se dit que vous avez un peu pris la grosse tête ces derniers mois, votre comportement aurait changé ?
(pensif) Je sais qui peut dire ça… Mon attitude n’a jamais changé. J’ai toujours été à l’écoute, respectueux. Je ne suis pas quelqu’un qui pose problème. (il rigole) Ah si ! Le seul petit problème que je peux avoir, c’est avec mon réveil. Quand j’ai été sorti du vestiaire pro, je n’ai là encore posé aucun problème. Que l’on me prive de spécifique gardien m’a gêné ; c’était difficile. Avec la réserve, j’allais dans le but quand on me le demandait, sinon je participais comme les autres aux jeux. Ce n’était sans doute pas simple pour Gharib Amzine, l’entraîneur, d’avoir à me gérer.
C’était, pour vous, très jeune, difficile à vivre.
J’ai pris ces cinq mois comme une épreuve. J’ai progressé mentalement, dans le jeu au pied aussi.
Le livre troyen est refermé ?
Pas totalement. J’ai encore beaucoup d’amis à l’Estac, de nombreux souvenirs aussi. Mais je me concentre sur mes prochains objectifs. Le projet au Stade de Reims me plaît énormément. Finalement, même si j’aurais aimé que cela se passe autrement avec Troyes, ce départ sera peut-être un mal pour un bien.