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TOULON 2-1 ESTAC

78' : pénalty pour Toulon. Eloïse Pétillat, la gardiene troyenne est obligée de sortir au contact devant une attaquante toulonnaise. Celle-ci tombe et l'arbitre accorde un pénalty tout en sanstionnant Eloïse d'un carton jaune. Pénalty transformé. Toulon reprend l'avantage.

TOULON-ESTAC : BARRE TROYENNE

89e : coup-franc de plus de 30 mètres pour l'Estac. Mélissa Naudot le frappe mais c'est la transversale toulonnaise qui renvoie le ballon dégagé ensuite en corner. Sur le corner, la tête d'Anna Chaysinh passe à côté. L'Estac pousse pour tenter d'égaliser mais attention aux contres. Trois minutes de temps additionnel.

défaite 2-1 des féminines a Toulon match retour a Henri-Térré dimanche prochain face a Toulon

soutenons Stépien et ses camarades dimanche prochain.
ALLEZ L'ESTAC, à nous la DIVISION 2.

Impossible n'est pas Troyens

TOULON 2-1 ESTAC : TERMINÉ

C'est terminé à Toulon où l'Estac s'est finalement inclinée 2-1 à l'issue d'un match que les Troyennes ont d'abord mal débuté, encaissant d'entrée un but (3'). Heureusement, elles se reprenaient pour essayer de construire et, à la 21', à la suite d'un coup-franc, Charlotte Bertholle égalisait. Les deux équipes se neutralisaient ensuite jusqu'à la mi-temps.
A la reprise, le changement de décor était toulonnais. Les joueuses locales mettaient la pression sur le but troyen. Il était clair qu'elles devaient remporter ce match aller. Les joueuses de Thierry Blanchot souffraient mais tenaient... jusqu'à la 78' et un contact en pleine surface entre une attaquante varoise et la gardienne troyenne, Eloïe Pétillat. Il en résultait un pénalty transformé par Toulon. Les Auboises seront proches de l'égalisation à la 89' mais le coup-franc de Mélissa Naudot s'écrasera sur la transversale. Courte défaite donc et tout est encore possible à l'occasion du match retour dimanche prochain, à 15h, au Complexe Henri-Terré où nos joueuses auront besoin d'un maximum d'encouragements.

LES FILLES RESTENT EN COURSE

Gros déplacement pour nos féminines ce week-end à Toulon, le plus long déplacement jamais entrepris par une équipe féminine troyenne, et pour un match de la plus haute importance : le match aller du second tour des barrages pour l'accession en 2e Division. Les Troyennes se sont finalement inclinées 2-1. Une courte défaite qui les laisse espérer encore pouvoir renverser la situation lors du match retour qui se déroulera dimanche prochain au Complexe Henri-Terré. Elles l'aborderont avec un but de retard, tandis que les Toulonnaises viendront pour ne pas perdre. On rappelle que c'est à l'issue de ce second tour que sera connu l'équipe qui accèdera en 2e Division, la Ligue 2 féminine.

Une entame manquée

Autant le dire d'entrée : ce match n'a jamais atteint un gros niveau. La faute à la méconnaissance que chaque équipe avait de son adversaire. Difficile pour l'Estac de connaître la valeur exacte de cette équipe du sud de la France. La réciproque était vraie aussi pour les joueuuses de l'ancien pro Marc Zanotti. Chacune se méfiait de l'autre. Le match retour sera certainement plus ouvert. A Troyes, on savait tout de même que les Toulonnaises se projetaient rapidement devant et qu'elles cherchaient souvent la profondeur et notamment Nuwed Ben Jeddi, son attaquante de pointe, dans l'axe. Thierry Blanchot, l'entraîneur, avait bien prévenu ses joueuses. Et pourtant, dès la 3e minute, Ben Jeddi était servi dans la profondeur et sa frappe juste devant l'entrée de la surface trompait Eloïse Pétillat. Cela ne pouvait pas plus mal commencer pour l'Estac. Toulon mis en confiance par cette rapide ouverture du score continuait à peser. Heureusement, les Troyennes ne paniquaient pas et, passé cette entame douloureuse, se réorganisaient pour montrer qu'elles avaient également des arguments, en particulier dans le jeu. Dans un premier temps, celui-ci s'équilibrait. A la 21', les Auboises bénéficiaient d'un coup-franc excentré côté gauche à une trentaine de mètres du but toulonnais. Anaïs Nuninger le frappait et Charlotte Bertholle devançait la sortie de la gardienne pour dévier le ballon dans le but. L'Estac égalisait et démontrait par la même occasion ses capacités de réponse. La partie ne s'enflammait pas. Comme on l'a affirmé plus haut, chaque équipe se méfiait de l'autre et personne ne cherchait à se laisser aller à la faute. Il en résultait un jeu fermé, essentiellement cantonné au milieu de terrain. On parvenait à la mi-temps sans occasion notoire de part et d'autre. Mais avec un handicap dans le camp troyen : à la 37', Léa Drouot, dans un choc, prenait un coup à un genou. La jeune latérale gauche se retrouvait dans l'incapacité de poursuivre et Anaël Kosinsuck la remplaçait. Celle-ci tiendra d'ailleurs parfaitement le poste.

Un pénalty bien sévère

A la reprise, le Sporting revenait avec des intentions plus affirmées. Probablement sermonnées à la pause, les Toulonnaise montaient d'un cran dans l'engagement. Elles affichaient une aggressivité supérieure, toujours dans l'esprit empressons-nous de le dire. Mais cela avait le mérite pour elles d'occuper plus souvent le camp troyen. Le match devenait plus poignant. Marion Stépien et ses coéquipières devaient s'ingénier à bien défendre et à s'opposer à cette sorte de furia locale. Toulon dominait et l'Estac résistait, cherchant cependant, tant bien que mal, à placer quelques contres. La gardienne troyenne s'imposait dans sa surface et ne négligeait aucune opportunité de replacer ses défenseures. Mais à la 78', elle sortait de ses buts pour aller au devant d'une Toulonnaise. Elle était bien la première sur le ballon mais, emportée par son élan, l'attaquante locale chutait. L'arbitre indiquait le point de pénalty et adressait un carton jaune à Eloïse. Célia Dussourt transformait la sentence et redonnait un précieux avantage à ses couleurs. Avec cet avance à 12 minutes du terme, Toulon semblait s'en contenter et n'enchaînait pas vraiment pour l'accentuer. C'était au contraire l'Estac qui affichait la volonté de revenir au score. Elle n'était pas loin d'y parvenir à la 89' quand Mélissa Naudot bottait de 25 mètres un coup-franc que la gardienne repoussait sur sa transversale avant que le ballon ne sorte. Sur le corner qui suivait, Anna Chaysinh ne cadrait malheureusement pas sa tête. On en restera là.

La réaction de Thierry Blanchot

" Ce n'est certes pas un si mauvais résultat mais par rapport à la physionomie de la rencontre et les buts que nous encaissons, je suis quand même déçu. Nous méritions le nul. Le pénalty que nous concédons est généreusement accordé car Eloïse sort à propos et prend bien le ballon. Il n'y a pas de duel. Elle est en avance. Si la Toulonnaise trébuche sur elle, c'est uniquement parce qu'elle est emportée par son élan. Il n'y a pas de faute. La juge de touche le dira d'ailleurs et l'arbitre affirmera qu'elle ne pouvait pas revenir sur sa décision. On a aussi l'occasion de revenir après ce 2-1 mais la gardienne repousse sur sa barre le coup-franc de Mélissa (Naudot). Mais ça n'a pas été un match plein. On était bien en place et on a bien défendu mais on n'a pas fait un bon usage du ballon quand il était en notre possession. On n'a pas réussi nos enchaînements quand on l'avait. Et puis il y a ce premier but alors que j'avais pourtant bien averti que Toulon cherchait la profondeur dans l'axe. Nous ne sommes qu'à la mi-temps de notre confrontation et pour le moment ce sont les Toulonnaises qui sont en 2e Division. Il nous faut une victoire dimanche pour espérer passer devant."

L'Estac alignait : Pétillat - Ricard, Nuninger, Manzoni, Drouot (Kosinsuck 37') - Stépien, Chaysinh - Desquins, Bertholle, Naudot - Coquet. Non utilisées : Jaspierre et Rocher.

VAINCUES, PAS ABATTUES



Elles sont rentrées ce matin à 4h10. Les féminines de l’Estac avaient les mines un peu défaites en descendant du car officiel. C’était davantage la courte nuit et la longueur du voyage qui était en cause plutôt que le résultat contraire (1-2) ramené de Toulon et qui, il faut bien le dire, ne les satisfait pas du tout. Surtout avec ce pénalty qui cause leur défaite et qu’elles ne digèrent toujours pas. Seule Marion Stépien, la capitaine, n’a pas fait le voyage du retour avec ses coéquipières. Elle passait ce matin, dès 8h30, un examen pour l’obtention d’une licence de responsable commerciale, et c’est avec son père, en voiture, qu’elle est rentrée sur Troyes, beaucoup plus tôt que ses coéquipières.

Aujourd’hui, les féminines ont consacré leur temps aux soins. Aurélien Gauthier, l’un des kinés troyens, et par ailleurs kinésithérapeute de l’équipe de France féminine U19, les a accueillies cet après-midi à l’infirmerie des vestiaires du Stade de l’Aube pour faire le point sur les petits bobos physiques et pour les massages de récupération. Il devait voir, entre autres, Léa Drouot, obligée de sortir après un gros contact et une douleur persistante au genou droit.

Les Troyennes ne changeront rien à leurs habitudes et s’entraîneront mercredi et vendredi en fin d’après-midi à Henri-Terré, avant le match retour, décisif, dimanche prochain à 15h, à Henri-Terré.

LES FÉMININES SOUTENUES

Si les féminines de l'Estac étaient bien seules à Toulon dimanche après-midi pour leur match aller du 2e tour des barrages d'accession en 2e Division, elles étaient pourtant suivies à distance par de nombreuses personnes. On a évoqué le message de soutien venu de Portland, mais le président Daniel Masoni s'est tenu régulièrement informé du déroulement de la rencontre. C'était aussi le cas du président de l'Association, Philippe Coudrot. Même Philippe Pichery, ancien président de l'Association mais toujours sociétaire de l'Estac, a souhaité connaître l'évolution du score.
Les demoiselles de l'Estac doivent savoir aussi que beaucoup de personnes, en particulier nombre de supporters, ont suivi le match sur estac.fr.

On peut supposer maintenant que la tribune et la main-courante du synthétique 2 du Complexe Henri-Terré seront copieusement garnies dimanche pour le match retour. Parce que là, il faudra physiquement être présent !