Batelli à l'EE« L’Estac dans la peau d’un outsider ! »
Posté : 30 déc. 2008, 15:42
Interview parue dans l'Est Eclair
Ludovic, cette trêve arrivait-elle forcément au bon moment pour l’Estac ?
« Ces vacances étaient essentielles, même si on restait sur une bonne dynamique de jeu et de résultats. Pour le groupe qui a beaucoup donné depuis six mois, mais aussi pour le staff qui a travaillé dur pour rétablir une situation assez mal engagée, il était temps de souffler. On y a tous laissé pas mal d’énergie. »
Dans quel état de fraîcheur se trouvent les joueurs ?
« Au vu du travail athlétique effectué hier dans le parc de Menois, puis sur le terrain synthétique en raison du gel, on se rend compte que les garçons ont respecté leur programme individuel. Il n’y a pas d’excédent de poids. C’était important de ne pas trop se relâcher, car on reprend très vite la compétition. On va repartir sur un cycle de travail classique, un peu plus poussé, pour remettre un maximum de gens à niveau. »
C’est plutôt une chance de rejouer aussitôt un match officiel (samedi à Louhans-Cuiseaux en 32e de finale de Coupe de France)…
« C’est une épreuve motivante et surtout très utile dans notre calendrier. Ce match va nous permettre de bien préparer le retour au championnat. »
Vous restez fidèle à vos principes d’objectifs à moyen terme ?
« J’ai toujours fonctionné comme ça, par micro-cycles. Là on embraye fort, avec un challenge de trois matches : une qualification pour les 16e de finale de Coupe à la clé, et deux parties très importantes à venir en championnat, à Sedan et face à Châteauroux, pour confirmer notre remontée au classement (ndlr : 16e à la 7e journée, 8e à la 18e). Puis on ciblera d’autres échéances, avec de nouvelles ambitions. »
L’Estac termine l’année sur une excellente note. Comment expliquer cette petite métamorphose ?
« On la doit tout d’abord à tout le travail accompli. Cela a mis un peu plus de temps à se mettre en place que nous ne l’espérions, surtout pour trouver le bon rendement offensif, avec cette incroyable cascade de blessés. Ensuite, il y a eu une prise de conscience individuelle. Il a fallu une petite piqûre de rappel pour certains, mais je pense qu’une bonne part de notre réhabilitation vient de l’état d’esprit. Notre jeu se met en place, je vois beaucoup de signes positifs. »
Vous avez appris à vous connaître mutuellement…
« Il a fallu comprendre la façon dont chacun fonctionne. Les bases sont maintenant établies et à partir de toutes ces observations, on va pouvoir avancer ensemble. On est sur une rampe de lancement. »
La marge de progression est donc réelle ?
« J’en suis convaincu. Ne serait-ce que par la montée en puissance des individualités. Certains vont continuer de nous étonner, et d’autres vont finir par être récompensés de tous leurs efforts. Je crois aux vertus du travail, à l’émulation. Toute cette première partie de saison aura au moins été utile pour bien percevoir le potentiel, les limites et les besoins de chacun. À nous, staff, de bien les exploiter. »
Et collectivement, vous paraissez avoir trouvé une bonne alchimie…
« Là encore, j’ai ma méthode. J’aime associer les gens, trouver des complémentarités, des relations à deux, à trois, puis à quatre. Optimiser le jeu par secteurs, selon les systèmes, en sachant exactement ce que l’un peut attendre de l’autre, créer des affinités. C’était une question de temps mais ça prend forme. »
****
« Notre Mercato, c’est l’infirmerie ! »
Le Mercato d’hiver s’ouvre officiellement demain : avec ou sans l’Estac ?
« Il n’y a eu pour l’instant aucune approche pour les gens qui bénéficient d’un bon de sortie. Donc pas d’arrivée. Notre Mercato à nous, il viendra surtout de l’infirmerie. On va récupérer Fabrice Fiorèse et Jérôme Lafourcade, puis Jesper Mikkelsen. C’est déjà beaucoup. »
Que peut-on attendre de l’Estac en 2009 ?
« J’ai toujours cru en ce groupe et je suis persuadé que l’on va finir en boulet de canon si on s’en donne les moyens. Soyons ambitieux, sachons garder ce côté passionnel qui nous anime depuis quelques semaines. Pour l’instant on est tapis dans l’ombre, on attend notre heure. On est dans la peau d’un outsider. On part de loin, on s’est créé d’entrée un handicap. Mais quel beau défi pour des sportifs de haut niveau ! Nous voilà engagés dans une course-poursuite. Une course aux points. »
Ludovic, cette trêve arrivait-elle forcément au bon moment pour l’Estac ?
« Ces vacances étaient essentielles, même si on restait sur une bonne dynamique de jeu et de résultats. Pour le groupe qui a beaucoup donné depuis six mois, mais aussi pour le staff qui a travaillé dur pour rétablir une situation assez mal engagée, il était temps de souffler. On y a tous laissé pas mal d’énergie. »
Dans quel état de fraîcheur se trouvent les joueurs ?
« Au vu du travail athlétique effectué hier dans le parc de Menois, puis sur le terrain synthétique en raison du gel, on se rend compte que les garçons ont respecté leur programme individuel. Il n’y a pas d’excédent de poids. C’était important de ne pas trop se relâcher, car on reprend très vite la compétition. On va repartir sur un cycle de travail classique, un peu plus poussé, pour remettre un maximum de gens à niveau. »
C’est plutôt une chance de rejouer aussitôt un match officiel (samedi à Louhans-Cuiseaux en 32e de finale de Coupe de France)…
« C’est une épreuve motivante et surtout très utile dans notre calendrier. Ce match va nous permettre de bien préparer le retour au championnat. »
Vous restez fidèle à vos principes d’objectifs à moyen terme ?
« J’ai toujours fonctionné comme ça, par micro-cycles. Là on embraye fort, avec un challenge de trois matches : une qualification pour les 16e de finale de Coupe à la clé, et deux parties très importantes à venir en championnat, à Sedan et face à Châteauroux, pour confirmer notre remontée au classement (ndlr : 16e à la 7e journée, 8e à la 18e). Puis on ciblera d’autres échéances, avec de nouvelles ambitions. »
L’Estac termine l’année sur une excellente note. Comment expliquer cette petite métamorphose ?
« On la doit tout d’abord à tout le travail accompli. Cela a mis un peu plus de temps à se mettre en place que nous ne l’espérions, surtout pour trouver le bon rendement offensif, avec cette incroyable cascade de blessés. Ensuite, il y a eu une prise de conscience individuelle. Il a fallu une petite piqûre de rappel pour certains, mais je pense qu’une bonne part de notre réhabilitation vient de l’état d’esprit. Notre jeu se met en place, je vois beaucoup de signes positifs. »
Vous avez appris à vous connaître mutuellement…
« Il a fallu comprendre la façon dont chacun fonctionne. Les bases sont maintenant établies et à partir de toutes ces observations, on va pouvoir avancer ensemble. On est sur une rampe de lancement. »
La marge de progression est donc réelle ?
« J’en suis convaincu. Ne serait-ce que par la montée en puissance des individualités. Certains vont continuer de nous étonner, et d’autres vont finir par être récompensés de tous leurs efforts. Je crois aux vertus du travail, à l’émulation. Toute cette première partie de saison aura au moins été utile pour bien percevoir le potentiel, les limites et les besoins de chacun. À nous, staff, de bien les exploiter. »
Et collectivement, vous paraissez avoir trouvé une bonne alchimie…
« Là encore, j’ai ma méthode. J’aime associer les gens, trouver des complémentarités, des relations à deux, à trois, puis à quatre. Optimiser le jeu par secteurs, selon les systèmes, en sachant exactement ce que l’un peut attendre de l’autre, créer des affinités. C’était une question de temps mais ça prend forme. »
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« Notre Mercato, c’est l’infirmerie ! »
Le Mercato d’hiver s’ouvre officiellement demain : avec ou sans l’Estac ?
« Il n’y a eu pour l’instant aucune approche pour les gens qui bénéficient d’un bon de sortie. Donc pas d’arrivée. Notre Mercato à nous, il viendra surtout de l’infirmerie. On va récupérer Fabrice Fiorèse et Jérôme Lafourcade, puis Jesper Mikkelsen. C’est déjà beaucoup. »
Que peut-on attendre de l’Estac en 2009 ?
« J’ai toujours cru en ce groupe et je suis persuadé que l’on va finir en boulet de canon si on s’en donne les moyens. Soyons ambitieux, sachons garder ce côté passionnel qui nous anime depuis quelques semaines. Pour l’instant on est tapis dans l’ombre, on attend notre heure. On est dans la peau d’un outsider. On part de loin, on s’est créé d’entrée un handicap. Mais quel beau défi pour des sportifs de haut niveau ! Nous voilà engagés dans une course-poursuite. Une course aux points. »