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Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 28 juil. 2023, 19:10
par romainpat94@free.fr
Quand je vois le but de Weissbeck de Bordeaux en boucle sur les RS avec une possession d 2 mn qui part du gardien jusqu au fond des filets adverses ... Cela me fait un peu peur après le match vu contre Metz...

Je me censure ... mais franchement j espère voir une réaction d orgueil face a Clermont et pas une nouvelle branlée

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 28 juil. 2023, 20:51
par Catalaunien
Je spoile :

Une nouvelle branlée suivie d'une fronde des joueurs qui vont voir le petit Magne car ils ne comprennent rien aux consignes et schémas tactiques à l'entrainement.

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 28 juil. 2023, 21:03
par jerem2
Gigis10 a écrit : 28 juil. 2023, 14:53
jerem2 a écrit : 28 juil. 2023, 14:03 La 1ère partie sur le fait que PK doit faire la même chose qu'en Australie ne me rassure pas en revanche.
Après, il a dû s'adapter au groupe la saison passée et n'a pas pu faire ce qu'il souhaitait.
ça se trouve ce qu'il faisait là bas peut très bien marcher ici ???
Je vais lui laisser quelques semaines avant de critiquer :mrgreen:
City a réussi en Australie, bravo, mais je reste sceptique sur le niveau australien malgré tout. La L2 française est super difficile

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 29 juil. 2023, 12:00
par romainpat94@free.fr
On n'est pas champion du monde il y a 4 ans et vice champion du monde pour rien ... Notre championnat n'est pas bling bling et n'a pas la surface financière du championnat anglais ou espagnol mais sort des tops joueurs européens et des joueurs de classe mondiale a chaque génération et ce n est pas le cas de l'Angleterre et de l'Espagne qui inspirent City .. City devrait intégrer des français dans sa gouvernance (plus reconnu que Mombaerts) et réfléchir à l'adéquation d un entraîneur anglo Saxon avec le championnat français ... Le contexte est plus favorable à un club espagnol comme Girona
Voyons si City trouve les bons ajustements pour cette nouvelle saison .. good luck

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 30 juil. 2023, 09:25
par Batman10
Il y aura une grande interview de PK demain lundi dans l’EE. Aussi intéressante que la réaction de Palmer Brown sur Twitter hier ?

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 30 juil. 2023, 14:37
par Vince_23
En anglais l’interview ?

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 30 juil. 2023, 21:41
par Vince_23
Interview de l’Est éclair :

1 - La saison dernière,


son bilan... et ses regrets ?

Avez-vous digéré, oublié, la saison dernière?

On n’oublie pas ce qu’il s’est passé mais on veut aller de l’avant. On regarde le travail qui a été fait jusqu’à maintenant et les points sur lesquels on doit poursuivre notre progression afin de préparer au mieux la saison qui arrive. Mais le contexte est aujourd’hui très différent.

Quel bilan avez-vous tiré?

Il y a des choses que je n’ai pas pu mettre en place la saison passée, notamment le style de jeu de l’équipe. J’ai dû m’adapter aux joueurs que j’avais en ma possession. L’idée était de créer un environnement agréable et propice au travail que l’on souhaite accomplir. Dès le premier jour, cela a été ma préoccupation de créer ce cadre de travail.

« J’essaie de ne pas trop écouter les critiques. »

Cela ne s’est pas retranscrit dans les résultats. Les responsabilités sont-elles partagées? Prenez-vous votre part?

Je ne pense pas comme cela. Il faut regarder, quand je suis arrivé, comment étaient les garçons et comment l’équipe a réagi aux nouvelles façons de travailler.

Mais avez-vous des regrets? Avec le recul, feriez-vous les choses différemment?

Non, car on a vraiment fait tout ce qui était possible de faire afin d’aider l’équipe. Ce n’est pas une question de maintien ou de relégation, mais plutôt de voir comment a évolué l’équipe jour après jour.

Avez-vous été touché par les critiques à votre égard?

J’essaie de ne pas trop écouter les critiques. De toute façon, que l’on fasse du bon ou du mauvais travail, il y aura toujours quelqu’un pour vous critiquer. Ce qui m’intéresse, c’est l’équipe, le club.

2 - La préparation et

l’application du City game


Vous aurez cette fois les joueurs que vous avez choisis: doit-on s’attendre à voir une Estac totalement différente?

Le travail commencé la saison dernière va se poursuivre cette saison. L’idée est de reconstruire les bases d’un projet solide, qui doit pérenniser le club à haut niveau. C’est un travail de reconsolidation.

On assiste, lors des matches amicaux, à l’application du City game? Quelles en sont les idées générales?

D’abord, on veut une identité de jeu claire. Avec ou sans ballon, on doit remarquer nettement des comportements spécifiques. Il y a des séquences de jeu nouvelles, que l’on n’est peut-être pas habitué à voir. Cela se met en place progressivement et implique de travailler dur, de répéter les efforts.

Êtes-vous satisfait de l’assimilation, par vos joueurs, de ce style de jeu?

Oui. Je suis même assez surpris et fier de l’adaptation du groupe à ce que je demande. Les joueurs réagissent rapidement aux consignes. Un point important, c’est d’expliquer le projet de jeu aux recrues. C’est un vrai challenge de leur faire comprendre ce que l’on attend d’elles. Mais globalement, je suis satisfait de la façon dont le groupe répond.

Vous voulez avant tout la possession du ballon…

Le City game, c’est un ensemble de choses. Avec le ballon, on veut avoir la possession, faire du jeu. Sans ballon, il faut répéter les mêmes efforts, les courses à haute intensité, être agressif, imposer beaucoup de pressing. Avec et sans ballon, je veux que les comportements soient similaires.

Pensez-vous que ce style de jeu va vous permettre d’être dominateur en Ligue 2?

Pour moi, ce n’est pas une question de Ligue 1 ou Ligue 2. Si l’équipe est capable d’appliquer ce style de jeu, elle pourra être performante dans n’importe quel championnat.

Vous n’avez pas mis en place cette identité la saison dernière : par manque de temps ou de joueurs?

Un peu des deux. Quand je suis arrivé, les joueurs s’entraînaient et jouaient d’une certaine façon. Changer tout cela en deux ou trois semaines, c’était difficile. On a quand même tenté des choses, de proposer un autre système, notamment lors de mon premier match contre Leicester.

Mais on s’est rendu compte qu’on n’avait pas vraiment les joueurs pour jouer dans ce système et que ceux qui étaient là avaient vraiment plus de repères dans l’ancienne organisation. J’ai donc pensé qu’il était mieux de revenir à ce qui était fait lors de la première partie de saison.

N’auriez-vous pas dû insister davantage pour installer votre système préférentiel?

Non. Car les joueurs qui étaient là avaient été recrutés pour évoluer dans une organisation spécifique, qui est différente de celle que je veux mettre en place.

« Je ne veux pas de joueurs qui pensent à leur progression individuelle pour partir ailleurs ensuite. »

Les joueurs qui découvrent votre projet de jeu mettent-ils du temps à l’intégrer? Est-ce une question d’intelligence?

Dans un premier temps, les joueurs à qui l’on demande de nouvelles choses se demandent si cela va fonctionner, si cela leur correspond. Au départ, ils se posent des questions, c’est normal. Dans un second temps, ils se rendent compte qu’ils sont capables de s’adapter et c’est là que c’est intéressant.

Est-ce plus simple avec des jeunes joueurs, plus « malléables »?

Pas forcément. Par exemple, Xavier (Chavalerin, 32 ans), qui a joué beaucoup de matches en France, s’est adapté et est fantastique depuis plusieurs semaines. C’est une question de comportement, de croire en le projet du club, du staff. Si on se donne les moyens d’y arriver, je suis sûr qu’on ira chercher de belles choses.

3 - Son avis sur le mercato troyen


Il est prévu de changer en grande majorité l’effectif durant l’intersaison. Pourquoi ce « reset »?

Ce n’est pas parce que les joueurs qui étaient là étaient mauvais. Mais parce qu’on prend une autre direction. Et puis on veut des joueurs qui s’engagent sur le long terme avec le club. La saison dernière, on avait quelques joueurs en prêt, c’est parfois difficile à gérer. Je suis content de voir que les joueurs qui nous rejoignent s’engagent pour plusieurs années.

Quelles étaient vos demandes concernant le profil des recrues?

La première chose, c’est que je veux avoir des bonnes personnes. Ensuite, je veux des joueurs avec une bonne mentalité, qui travaillent dur, qui sont ambitieux, qui croient en ce que l’on fait. Mais par-dessus tout, je veux des joueurs qui sont heureux et fiers de jouer pour Troyes, qui veulent gravir des échelons avec ce club. Pas des joueurs qui pensent à leur progression individuelle pour partir ailleurs ensuite

Et sur le plan technique ?

Cela dépend des positions. En fonction, nous avions des critères bien précis sur l’aspect technique et athlétique. Même si un joueur ne remplit pas toutes les cases, on propose ici un accompagnement afin qu’il progresse.

« Je sais qu’il est important que

je puisse maîtriser le français. »

Êtes-vous satisfait de l’avancée du mercato troyen?

C’est mon premier mercato ici, j’appends aussi. Mais oui, je suis satisfait des joueurs qui sont arrivés, qui sont de qualité. On ne sait pas encore ce que nous réserve la suite de ce mercato, j’ai hâte de poursuivre en ce sens.

Pour prendre l’exemple du latéral droit et de Thierno Baldé, qui pourrait quitter le club : n’est-ce pas frustrant de lui faire jouer un rôle très atypique, qu’il faudra sans doute inculquer à un autre joueur dans les prochaines semaines?

C’est notre challenge! Cela fait partie de mon métier. On ne peut pas savoir avec certitude si ces joueurs vont rester ou partir. Mais c’est aussi pour cette raison que je teste des joueurs différents dans certaines positions (par exemple, Dereck Mazou-Sacko joue latéral depuis la reprise, NDLR). Cette polyvalence est importante, les matches de préparation servent aussi à cela.

À ce jour, quels postes nécessitent en priorité du renfort?

(Embêté) L’important est de se concentrer et de travailler avec l’effectif que l’on a à notre disposition. Je ne vais pas révéler de secrets!

Sur les ailes de l’attaque, voulez-vous absolument des « faux pieds »?

Cela nous offre différentes options, de la flexibilité dans notre façon d’attaquer. Après, pour Wilson (Odobert) par exemple, il a été habitué à jouer à gauche, c’est sa position naturelle.

Le groupe a besoin de davantage de cadres: cela passera par le mercato ou par l’évolution de joueurs déjà dans l’effectif?

Pour moi, jeune ou vieux, chacun peut être un leader à sa façon. Mais on apprend toujours des plus anciens. Ce qui est intéressant, c’est d’avoir un cycle vertueux: les joueurs d’expérience actuels comme Florian et Xavier transmettent des choses aux plus jeunes, qui eux-mêmes vont grandir et devenir des leaders.

4 - La Ligue 2 : à quoi

s’attendre, quels objectifs ?


À quel point connaissez-vous la Ligue 2? Qu’en pensez-vous?

Je sais que c’est un championnat très dur, notamment sur le plan physique. Les rencontres y sont souvent très engagées. Il y a de bonnes équipes, de bons joueurs. Des clubs ont beaucoup de joueurs d’expérience, on sait que ce ne sera pas un long fleuve tranquille.

Quelles sont les principales différences avec la Ligue 1?

En premier lieu, le budget et les dépenses des clubs! C’est différent en Ligue 2, ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de qualité dans ce championnat. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est comment l’équipe va avancer au fil des matches.

L’objectif, c’est clairement de remonter immédiatement en Ligue 1?

Je serai content de remonter. Mais l’objectif principal est de reconstruire un projet solide, une équipe capable, dans le futur, de rester en Ligue 1 plusieurs saisons de suite, d’être pérenne à très haut niveau. C’est le gros chantier en cours.

5 - Son cas personnel


Vous risquez d’être rapidement sous pression, en fonction des résultats…

Je n’y pense pas forcément. Si on se met volontairement de la pression, on va être sous pression. Ce n’est pas qu’une histoire de résultats. Il y a quelque chose de plus grand, c’est le projet qui se met en place au sein du club. C’est là que j’ai envie d’avancer, de faire des choses, et de me mettre la pression au quotidien.

Vous parlez quasi exclusivement en anglais à l’entraînement. Où en êtes-vous de l’apprentissage de la langue française?

Je sais qu’il est important que je puisse maîtriser le français. Je m’attache à apprendre le français, à placer quelques mots à l’entraînement sur le terrain, à communiquer avec les joueurs. Je comprends de mieux en mieux, mais mon français parlé n’est pas excellent. J’arrive à utiliser des mots mais c’est encore compliqué de faire de longues phrases. Lors d’entretiens individuels, quand un joueur ne parle pas du tout anglais, c’est là que fais les plus gros efforts pour m’exprimer en français. C’est une langue difficile à apprendre. Par exemple, on me disait que « vert » s’utilisait pour dire la couleur verte, un verre ou un animal ! Cette interview, je souhaite être capable de la réaliser en français dans quelque temps…

« J’ai été agréablement surpris

de voir que la ville de Troyes

était vivante l’été. »

Avez-vous prévu de changer vos habitudes à Troyes ?

Non, tout va bien. Je n’ai pas le temps pour les loisirs. J’arrive au travail tôt, j’en repars tard, c’est mon job. J’ai été agréablement surpris de voir que la ville de Troyes était vivante l’été, avec beaucoup de monde. Son côté historique me plaît, avec beaucoup d’églises, de belles maisons, de jolis monuments.

Quels sont justement vos sujets d’intérêt en dehors du football ?

Être un bon père et un bon mari. Ma femme et mes filles vivent en Australie. J’essaie de les encourager et d’échanger avec elles tous les jours, de leur donner de l’amour, même si ce n’est pas évident à gérer tous les jours.

Quand on vous côtoie un peu ou quand on vous observe à l’entraînement, on découvre une personne chaleureuse, prochedes gens et des joueurs. Ce n’est pas l’image que le public troyen a de vous en général. Les Troyens passent-ils à côté du vrai « PK »?

Les personnes qui ne me connaissent pas ne peuvent pas me juger. C’est vrai que j’aime bien être entouré de bonnes personnes ; c’est là que je vais me montrer chaleureux, à l’aise. J’aime échanger avec les personnes avec lesquelles je me sens bien. Je me moque que des personnes qui ne me connaissent pas vraiment pensent que je ne suis pas comme cela. Ce qui m’intéresse, c’est d’être avec les gens que j’apprécie, de montrer mon vrai visage avec les personnes avec qui je suis en confiance.

Mais l’image que renvoie un entraîneur est primordiale, car c’est la personne la plus exposée du club!

Oui, j’en suis conscient. Mais je suis la même personne sur le terrain ou en dehors. C’est à force de passer du temps avec moi que l’on comprend qui je suis. Avec vous par exemple, on a échangé plusieurs fois et vous avez appris à me connaître davantage.

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 30 juil. 2023, 21:47
par djmaxdu10
Merci Vince

Re: [Entraîneur] Patrick Kisnorbo >> juin 2025

Posté : 30 juil. 2023, 22:02
par jerem2
Merci Vince.
Intéressant.
Mais il y a des choses qui m'échappent encore.
Exemple:

Mais avez-vous des regrets? Avec le recul, feriez-vous les choses différemment?
Non, car on a vraiment fait tout ce qui était possible de faire afin d’aider l’équipe. Ce n’est pas une question de maintien ou de relégation, mais plutôt de voir comment a évolué l’équipe jour après jour.

Quand il dit plus loin qu'il veut du pressing lorsque l'équipe n'a pas le ballon. Pourquoi ne l'a-t-il pas mis en place la saison dernière? Ce n'est pas une question de joueurs, ça.