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super ce benjamin... il est vraiment top.

Le site off' nous informe sur les matches amicaux de début de saison !

L'Estac a déjà conclu plusieurs matches de préparation d'avant-saison.
Le samedi 4 juillet, avant de quitter Le Touquet où elle effectuera à compter du 27 juin son stage d'avant-saison, elle rencontrera l'équipe locale qui évolue en DH.
Du 9 au 11 juillet, elle est engagée dans le Tournoi quadrangulaire de Bahlingen, en Allemagne, à proximité de Fribourg-en-Brisgau.
Le samedi 18 juillet, son adversaire sera l'AS Nancy-Lorraine, à Saint-Dizier.
Le mercredi 22 juillet, elle rencontrera le Lille OSC à Cambrai.
Les horaires restent à préciser.
Deux autres matches devraient compléter le tableau avant la reprise officielle du championnat, le 8 août.

Le niveau des matchs amicaux semble monter crescendo, c'est cohérent.

A LIRE DANS FF - L'ENTRETIEN

Furlan : «J'ai mes idées et je m'y tiens»


Amoureux fou du ballon rond, le coach de Troyes est de retour en Ligue 1 avec des idées, une méthode et une personnalité toujours aussi unique.

Son côté atypique

«Je me souviens d’un dirigeant qui m’appelait ‘’le philosophe’’. S’il travaillait avec moi, il verrait qu’il n’a pas à faire à un poète ou à un philosophe. Au début, ce genre de bruit m’a beaucoup nui. Mes collègues me prenaient pour un donneur de leçons ou un gars qui voulait se distinguer. Et dix ou douze ans après, les mêmes viennent me voir et sont contents pour moi. Alors que je suis le même. Je ne triche pas avec ma philosophie.»

Son idée du jeu

«Le foot hollandais, c’est la référence. Quand il faut jouer plus haut, en laissant 70 mètres dans ton dos et en ayant des opportunités de marquer avec la possession du ballon. Il y a beaucoup d’équipes françaises qui ne savent pas du tout le faire. Le made in France, c’est laisser le ballon à l’adversaire et faire comme au rugby en jouant les ballons de récupération. Il faut savoir faire ça, mais moi, j’aime bien l’idée de pouvoir jouer comme les Hollandais. J’aime les mecs qui disent : «On a la responsabilité.» Sans compter le spectacle que tu peux offrir aux gens avec ça.»

Les entraîneurs de Ligue 1

«J’aime beaucoup Gourvennec. Garande aussi. Bielsa me plait parce qu’il fait parler les gens et qu’il est complètement atypique. J’aime bien Jardim aussi, mais je suis plus Bielsa. Monaco a une équipe très efficace parce qu’elle calcule beaucoup. L’OM, c’est l’audace, la prise de risques.»

Ses relations avec ses joueurs

«Il faut responsabiliser les joueurs et les prendre pour des adultes. C’est ce que font les entraîneurs qui éclairent le football et que je n’atteindrai jamais. Les Ancelotti, Mourinho, Lucescu... Lucescu dit souvent à ses joueurs : «Je n’ai pas besoin de vos jambes, j’ai besoin de vos cerveaux.» C’est ça. A mon époque, on nous prenait pour des enfants. On nous disait : «Lui, fais en sorte de lui couper le genou.» Donc, je découpais. Moi, je n’aime pas prendre les gens avec qui je travaille pour des imbéciles. Le joueur moderne est plus intelligent et s’adapte mieux. Il a plus d’exigence. On véhicule des choses qui sont fausses. Le stoppeur de vingt ans est beaucoup moins &$# que je ne l’étais, moi.»

La lecture

«Je lis presque tout le temps. C’est ma grande passion. Ça me fait chier de lire moins de quatre livres par mois. Je me fais un planning de bouquins à lire chaque mois sur mon I-Pad et j’essaye de m’y tenir.»
Le making-of de l'entretien

Lieu : Son bureau, au stade de l’Aube.
Durée : 1 heure 30.
Boisson consommée : Café noir, sans sucre.
Tenue : jean bleu, chemise noire manches courtes.
Autre personne présente : Son fils, pendant les cinq dernières minutes.
Nombre de fois où il a regardé sa montre durant l’entretien : 0.
Son tic de langage : «Tu sais…», au début de ses phrases.
Note sur sa disponibilité : 10/10. A lancé une invitation au restaurant, juste derrière, pour poursuivre la conversation et n’a pas hésité à rappeler le lendemain, pour savoir si l’on était bien rentré.

Ce qu’il n’a pas eu le temps de dire dans France Football :

Les numéros dix dans le football :

«Les vrais dix n’existent plus. Je n’arrive plus à les former. C’est dommage. J’ai joué avec des dix. Avec Giresse ou Chiesa. Ils avaient un déplacement particulier que les nouveaux ne connaissent pas. Savoir s’excentrer, décrocher, savoir venir près des adversaires pour mener le jeu, être capable de se retrouver derrière l’attaquant, en deuxième attaquant. Depuis 10 ans, les coaches disent que le dix, c’est celui qui se met derrière le neuf, mais non ce n’est pas ça. Le dix, c’est plus que ça. L’équipe complète doit jouer pour lui. Le dix doit être imprévisible dans ses déplacements. Mais j’ai du mal à l’apprendre aux autres.»
Changer de tactique pour mieux s’imposer en Ligue 1 ? «Je ne vais pas jouer défensif. Je ne sais pas ce que c’est. Mon discours et mes méthodes seront toujours les mêmes. Mes entraînements, c’est toujours 95% de jeu offensif, et 5% de discours sur le jeu défensif. Pas plus. Je ne vais pas changer. Mais il y aura une adaptation en fonction des adversaires. On ne va pas toujours presser aussi haut, le bloc sera peut-être plus bas. Contre le Paris-SG, on n’aura pas le ballon. Il faudra s’adapter. Mais on ne sera pas défensif. Ce n’est pas mon truc. Je ne sais même pas le faire. Je tiens à mon football.»

Son recrutement à venir :

«On nous propose des centaines de joueurs. Mais on ne fait que des prêts ou des joueurs libres. Pas de transfert. Ou alors, des joueurs avec un salaire très bas. Environ 30 000 Euros. Mais quand j’annonce ça aux agents, ils me rient au nez. On est montés avec une masse salariale inférieure à celle d’il y a trois ans et même celle d’il y a cinq du National à la Ligue 2. On s’arrache les cheveux quand on doit recruter.»
La décision de Thiriez de passer à 18 clubs en Ligue 1 : «On voulait revenir à 18 clubs il y a déjà plusieurs saisons. On aurait dû le faire. C’est bien de protéger les investisseurs du foot. Quand je vois mon président investir sa fortune personnelle… Je lui dis qu’il est fou. Mais c’est un passionné. Alors que le football moderne n’est pas viable du tout.»

Olivier Bossard

Intégralité de l’entretien à retrouver dans FF ce mercredi

L'intégralité

On était pas censés avoir mieux préparé cette montée au niveau économique ? Avec notre masse salariale on peut uniquement taper dans de la Ligue 2. Vous pouvez oublier les joueurs laissés libres en Ligue 1 car même Angers peut proposer plus si ca se trouve

On vivait au dessus de nos moyens lors de la descente en National. Là au moins on n'est pas dans le rouge (enfin j'espère ^^).

Merci pour le scan Bryce de nyce
pas mal cet interview

Tous les joueurs libres de L1 se font prolonger (encore un aujourd'hui avec DEVAUX qui prolonge à REIMS) ou embaucher par nos futurs concurrents en L1 ou partent à l'étranger (comme MANDANNE).
On a même du mal à taper dans les meilleurs joueurs de L2 : les TRAORE, NDOYE et autre LE BIHAN. Je pense que l'on va se contenter de prêts de clubs de L1.