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Voici les articles en question

ouais en gros il en c estautant que nous ,juste une petite discution. il connais meme pas le budget presenté.

Kevin-10 a écrit : ↑05 sept. 2020, 19:46 Voici les articles en question

Merci Kevin

Ce n'est pas au président du conseil général de présenter le projet de CFG ...

L’article du jour
Maintenant que l’Estac a été rachetée, par la holding émirati, que peut attendre le public troyen de son club? Si le président délégué n’a pas encore été nommé, des certitudes existent.

Non, Lionel Messi, annoncé un temps sur le départ du FC Barcelone, ne signera pas à l’Estac. Le club troyen a intégré jeudi la galaxie CFG. Ses dirigeants voudraient faire de l’Estac un bon club de Ligue 1, en mutualisant les moyens d’un groupe international, mais aussi, et surtout, en se souciant de son ancrage local.

Pourquoi City Group s’est-il intéressé à l’Estac?

Brian Marwood (60 ans), directeur général du football mondial chez City Group (nous reviendrons sur sa philosophie dans une prochaine édition), ancien directeur sportif de Manchester City, a été missionné, depuis 2013, pour étendre la galaxie City.

En quelques courtes années, CFG s’est implanté dans neuf pays (Belgique, Australie, États-Unis, Uruguay, Inde, Japon, Espagne et Chine, en plus de l’Angleterre). Avec quel objectif? De gagner de l’argent? Pas forcément. Si City Group, qui pèse 5 milliards de dollars, avait voulu en gagner, soyez-en sûr, il n’aurait pas acheté l’Estac.

La stratégie du groupe émirati est bien plus fine. Il vise à s’ancrer sur l’ensemble du territoire, à rayonner. Tout en sachant pertinemment que l’Estac, club de province, ne deviendra jamais un mastodonte français. Si City s’est intéressé à Troyes, ce n’est pas pour sa proximité avec Paris (les dirigeants auraient pu se tourner vers Nancy par exemple).

Mais parce que l’entité est solide, bien ancrée dans son territoire, avec un centre de formation de qualité et des finances saines.

Avant de s’engager, les dirigeants de CGF ont discuté avec l’ensemble des composantes du club, souhaité connaître les parties administrative, sportive et médicale. Ils n’ont rien laissé au hasard.

Troyes, pépinière de City?

City Group n’a pas acquis l’Estac pour en faire une plate-forme (où l’on ne fait que se poser avant de redécoller).

Il a mis la main sur un club d’une tout autre dimension économique et structurelle que Mouscron, par exemple, qui vient d’être racheté par le LOSC.

Brian Marwood, ancien joueur d’Arsenal, une cape en équipe nationale au compteur, a vu dans le club aubois une opportunité de développement. City Group veut surtout mutualiser les moyens, offrir un niveau de performance supérieur à ce qui existe aujourd’hui. En prêtant des joueurs de City? Pas forcément. Mais en ayant de vrais liens, solides.

En effet, de nouvelles lois internationales vont limiter le nombre de prêts à partir de l’année 2022.

Plutôt que de mettre des garçons sous couveuse dans des clubs partenaires, un club comme Manchester City va les acheter via l’une de ses filiales. Troyes devrait rester un club à part entière, un club «frère» de City.

Avec quels moyens?

C’est une certitude; l’Estac ne verra pas son budget doubler ces prochaines semaines. City Group arrive pour développer le club. Mais ne comptez pas sur lui pour sortir la planche à billets. Ses dirigeants vont améliorer le quotidien du club. Ils n’achèteront ni Messi, ni Ronaldo, ni Mbappé (enfin pas pour jouer à Troyes...). Ils veulent développer le centre de formation, offrir une capacité supplémentaire dans le recrutement. Ces dernières années, l’Estac recrutait «malin», avec des bouts de ficelle, sans jamais dépenser le moindre euro. Le club aura la capacité de recruter d’autres joueurs. Mais jamais Troyes n’arrivera au niveau de Lille, Lyon, Paris ou Marseille. L’objectif des dirigeants est plutôt de faire de Troyes un club comme Reims ou Angers (si l’Estac disputait une Coupe d’Europe, les dirigeants de CGF devraient habilement contourner les règles, comme le fait Red Bull avec Leipzig et Salzbourg). Ce serait déjà très bien. Et cela changerait l’ordinaire des supporters.

Quel organigramme?

C’est l’une des questions fortes du projet. Un président délégué doit être nommé ces prochains jours. La rumeur annonce la venue d’un Anglais, qui parle français, à partir de lundi, pour prendre le poste. Information qui ne nous a pas été confirmée. Évidemment, certaines lignes vont bouger ces prochaines semaines. Dans quelle mesure? Impossible encore de l’imaginer. Au niveau purement sportif, Laurent Batlles et son staff ont prolongé leur contrat ces dernières semaines. City Group aurait approuvé ce choix. La rumeur annonce l’arrivée d’Erick Mombaerts (65 ans) dans l’Aube prochainement. L’ancien entraîneur de Toulouse et du Havre, lui aussi apprécié par les dirigeants de City Group, a quitté son poste cette semaine d’entraîneur de Melbourne, un des dix clubs partenaires, pour se rapprocher de sa famille. Si Mombaerts arrivait, cela ne serait pas pour chiper la place de Batlles ou le chaperonner.

Quid de Luis De Sousa? L’actuel directeur sportif quittera-t-il les bords de Seine? Quand un repreneur arrive, généralement, il place ses hommes. Luis De Sousa, qui a réalisé de très bons coups ces dernières années au niveau sportif, grâce à un solide réseau, devrait probablement rester en place au moins le temps du mercato, qui se termine le 5 octobre. City Group pourrait lui offrir les moyens de recruter deux ou trois joueurs supplémentaires, d’un bon calibre, des jeunes capables de faire franchir un cap à l’Estac (les noms des jeunes Brésiliens Lincoln, de Flamengo, et Diego Rosa, de Porto Alegre, circulent depuis quelques jours).

City Group, une chance?

Tous les acteurs politiques sont convaincus que l’arrivée de City Group est « une chance » pour le club troyen. Un club dont les partenaires s’interrogent.

« Aura-t-on vraiment encore besoin du tissu économique local? » demande l’un d’eux. « C’est une vraie chance pour Troyes d’avoir City Group, un groupe de taille internationale, comme actionnaire, assure une source proche du projet. City Group a envie de développer le club tout en respectant la structure, le passé, et les gens en place. Le groupe a le souci de conserver l’ancrage local du club », mais aussi ce qui a été bien fait jusqu’à présent.

Que les supporters et employés se rassurent, la direction de City Group est composée de gens « compétents ».

City Group, on le répète, ne vient pas forcément, dans un premier temps, pour gagner de l’argent. Mais pour s’implanter de manière durable et apporter un vrai plus à un club qui travaille… mais qui vivote depuis des années.

Article plutôt rassurant pour ceux qui ont des inquiétudes à voir sur le papier mais le projet m'emballe énormément. C'est conforme à l'idée que je me faisais de leur ambition avec notre club.

Effectivement, c'est plutôt rassurant.
A voir dans le concret mais la présentation est belle sur le papier.

J’espère quand même qu’ils vont investir à long terme. Je pense qu’ils ne vont pas investir des nouveaux € car ils l’ont répété plusieurs fois qu’il ne le feront pas. Ceci étant dit, on sait qu’à chaque année il faut réinjecter des fonds pour boucler le budget.

Si la stratégie est d’intégrer la formation française pour en faire profiter le club phare, il y aura peut-être moins de vente annuelle pour l’estac et irrémédiablement, CFG n’aura plus le choix de réinjecter des fonds quand même.

De plus, si CFG n’est pas là pour faire de l’argent, ni en perdre, il va falloir qu’ils aillent chercher des revenus plus élevé à un moment donné.

Il y aura peut-être des meilleures ventes dans le sens où on pourrait garder nos jeunes plus longtemps et les vendre plus cher. Ce qui rejaillirait sur le budget