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On doit gagner demain, allez !!!!

Après les promesses, il est temps de confirmer

Cohérente face à Toulouse, l’Estac doit surfer sur cette bonne copie, samedi soir face à Montpellier (20 h). Confirmer, pour continuer d’avancer, et enfin s’imposer à la maison.

Toulouse aura été la première étape du redressement. Malgré un match nul qui aurait pu (dû) se transformer en trois points (0-0), l’Estac a regonflé son capital confiance après avoir un peu patiné. Toute la semaine, les Troyens ont donc pu s’appuyer sur une bonne base de travail.

Forts d’un groupe où « tout le monde tire dans le même sens », comme l’a confié hier Bryan Pelé à l’issue de l’ultime séance d’entraînement, ils doivent maintenant poursuivre sur leur lancée. « On sait que cette saison, tantôt on va se rapprocher de la zone de relégation, tantôt on aura un bol d’air. On est prêt pour ça, clame Jean-Louis Garcia. Le match de Toulouse a eu pour effet de nous rassurer. Cela nous a permis dans la foulée de bien préparer ce match face à Montpellier, mais cela ne nous garantit rien. »

Face à une formation de Montpellier à peine moins bien classée (17e), la formation auboise est à l’heure de la confirmation, avec, en toile de fond, cette quête d’un premier succès à la maison qui manque toujours au compteur troyen. « Le maintien passera par des victoires à domicile, sait pertinemment Jean-Louis Garcia. Contre des équipes, avec tout le respect que j’ai pour Montpellier, qui ne sont pas de l’acabit de celles du top 6-7. On se retrouve dans une situation où les deux équipes ont un besoin de points important. On est un point devant, et ça risque d’être un match très disputé. »

« On garde une confiance raisonnable »

Jean-Louis Garcia
Avec un seul succès enregistré depuis le coup d’envoi de cette saison, lors de la première journée face à Caen (1-0), les hommes de Michel Der Zakarian viendront avec l’envie de stopper l’hémorragie, celle-là même qui animait il y a à peine une semaine les esprits troyens. « J’attends des guerriers, il faut arrêter d’être des petits agneaux », a martelé cette semaine l’entraîneur héraultais. Le signe d’un MHSC qui devrait mettre du cœur à l’ouvrage, beaucoup d’engagement, et qui comptera sur ses flèches offensives (Ninga, Ikoné, Mbenza) pour venir titiller Samassa. « C’est bien beau de dire il faut s’imposer, mais pour cela, il va falloir être équilibré aussi, prévient Garcia. Pour pouvoir gagner, il ne faut pas faire n’importe quoi. Si on se fait prendre en contre, ce sera compliqué pour revenir. »

Dans cette optique de résultat, Jean-Louis Garcia devrait reconduire ce schéma en 4-1-4-1 qui lui a permis d’allier solidité défensive et capacité à déséquilibrer l’adversaire. Le contenu affiché face à Toulouse, avec Bellugou en sentinelle du milieu derrière Azamoum et Dingomé positionné plus haut, plaide pour l’entraîneur troyen.

« La première mi-temps face à Toulouse est la meilleure qu’on ait jouée depuis le début de la saison, avec ce milieu-là, abonde Garcia. Une équipe, c’est une question d’équilibre. »

Reste donc pour l’Estac, alors que l’animation offensive fut plutôt cohérente, à régler ce problème d’efficacité qui ne peut perdurer dans le temps si celle-ci veut donner corps à ses espoirs de maintien.

« On garde une confiance raisonnable, on n’a pas lieu de s’inquiéter », tempère l’entraîneur troyen. Il serait cependant dommage, pour les Troyens, de ne pas concrétiser cette embellie renaissante par trois précieux points.


Première pour Hyun-Jun Suk

Toujours privé de Benjamin Nivet, qui ne refoulera pas les pelouses de Ligue 1 durant le mois de septembre, Jean-Louis Garcia a opéré un ajustement par rapport au groupe qui avait affronté Toulouse samedi dernier. Le Sud-Coréen fait sa première apparition.

L’entraîneur troyen a décidé de faire appel à Hyun-Jun Suk pour la première fois de la saison. L’avant-centre sud-coréen, buteur la semaine dernière en amical avec la réserve troyenne face à celle de l’AJ Auxerre, et dernière recrue du mercato estival de l’Estac, débutera logiquement sur le banc. Mais il pourrait apporter encore plus de poids et de taille à l’attaque troyenne s’il venait à rentrer en fin de rencontre. Il remplace numériquement Jonathan Tinhan dans le groupe troyen, qui fait les frais de ce choix. Pour le reste, pas de changement.


Deplagne «monte en puissance»

C’est un match pas tout à fait comme les autres qui attend Mathieu Deplagne samedi.

« Oui, ça va me faire bizarre, admet le défenseur qui n’a connu qu’un seul club dans sa carrière avant de s’expatrier à Troyes cet été. J’y suis resté 17 ans, et là, pour la première fois de ma vie, je vais affronter Montpellier, songe-t-il à haute voix. Je vais devoir faire abstraction de cela. »

Pendant 90 minutes, cette vie d’avant devra être occultée pour qu’il puisse donner sa pleine mesure sur le rectangle vert. « Je vais découvrir ce contexte sans savoir comment je vais réagir. » Laisser l’affectif au vestiaire, c’est un des enjeux de ces retrouvailles pour l’enfant de la Paillade.

La même ambiance qu’à Montpellier

Mais si ce samedi ne sera pas ordinaire et fera remonter à la surface des souvenirs pas si lointains, Mathieu Deplagne a trouvé sa place dans son nouvel univers. « Il y avait fatalement une pointe d’appréhension. Je me suis posé pas mal de questions en arrivant ici, mais j’ai tout de suite trouvé la même ambiance qu’à Montpellier, le même esprit familial. C’est très agréable. » La transition la plus brutale pour ce Sudiste ? La météo ! « Quand tu commences à mettre un pull au mois d’août, ça fait drôle… », rigole-t-il.

Son mois d’août, à lui, n’a pas été rayonnant. Titulaire dans son couloir droit, il a assuré l’essentiel. Sans plus. « Oui, je peux mieux faire », avoue-t-il avec clairvoyance.

« Le coach me demande de plus me projeter vers l’avant »

Arrivé à Troyes bardé d’une centaine de matches en Ligue 1 sur son CV, il est resté timide dans ses prestations. « Je ne me suis pas mis la pression par rapport aux attentes que mes coéquipiers pouvaient avoir compte tenu de mon expérience. Je suis plutôt quelqu’un de zen. Mais je suis passé par une période d’adaptation. La dernière saison à Montpellier, j’étais resté trois-quatre mois sans jouer. J’avais besoin de reprendre le rythme. Le fait d’enchaîner les matches me permet de monter en puissance. C’est agréable de se sentir de mieux en mieux. »

Contre Toulouse, Mathieu Deplagne a bien verrouillé son couloir, mais son apport offensif est resté un cran en dessous de celui d’un Charles Traoré à gauche, de plus en plus entreprenant. « C’est vrai que Jean-Louis Garcia me demande plus de me projeter vers l’avant. À Montpellier, je n’ai pas toujours été habitué à cela… »

Encore un changement à intégrer dans sa nouvelle vie de footballeur, à un poste « qui a le plus évolué ces dernières saisons. »

« Mais quand j’entends dire que Troyes est une équipe difficile à manœuvrer, pour moi, c’est le plus beau compliment qu’on puisse faire, juge le joueur, satisfait du « bon début de saison » de l’Estac. « Même si on aurait pu prendre plus de points, on a montré qu’on était une équipe de Ligue 1. »

En venant à Troyes, Mathieu Deplagne savait qu’il se mettait en danger. Il vient de franchir un premier palier et sait qu’il va lui falloir à présent s’affirmer comme un leader de sa nouvelle équipe.

Source : l'est eclair

djmaxdu10 a écrit : ↑15 sept. 2017, 20:26Mdrrrrr

Franchement c'est à chier de la part du staff , super pour le joueur ! Je trouve sa honteux !!!

Si un joueur vit mal de ne pas être dans le groupe alors il ne peut être joueur pro. La concurrence fait partie de tous les clubs. Après je pense que Tinhan serait plus utile qu'un Ben Saada mais bon...

Ah moi je pense l inverse mais c est chacun son avis.
Casper tinhan je vois même pas quand il est sur le terrain.
JLG le sort du groupe car je pense qu'il le considère comme un pur attaquant, vu que suk est dans le groupe ceci explique cela.
C est la concurrence, en tant que joueur pro, faut accepter, toutes les semaines, plusieurs restes chez eux, c est normal

Il y a pire comme situation. Il est sur le banc ou en réserve mais cela ne change pas son salaire à la fin du mois. Après tout dépend de l'environnement et du staff. Si ces joueurs sont encouragés à progresser et aidés sur cette voie c'est plus facile que si on leur dit "t'es nul, tu n'es pas dans le groupe, bon dimanche...".

Il n'a rien montré depuis le mois de janvier ça commence à faire long. À lui de se bouger les fesses pour retrouver sa place dans le groupe. Après je pense qu'il peut apporter plus que Ben Saada je le vois plus ailier qu'attaquant pur.

TINHAN, je le vois plus s'exprimer à l'extérieur car en contre, avec sa pointe de vitesse, çà peut être intéressant (comme à CLERMONT l'an passé).
C'est pas mal aussi qu'il aille faire un tour en réserve pour avoir un match complet dans les jambes.
Mais moi je ne condamne pas ce joueur.

Je le condamne pas ce joueur non plus, mais fait avouer qu'il se condamne tout seul là.
J étais content de son arrivée, il ma beaucoup déçu.
Pas de but marqué, il ne se créé pas d occasion non plu.
Effectivement lui redonner confiance avec la réserve peut être une bonne solution, car là il ère comme une âme en peine.