Re: [23/24] Préparation, matchs amicaux, pré-saison, calendrier etc.
Posté : 26 juil. 2023, 21:33
L’est eclair :
Au Chambon-sur-Lignon, Alan Mangin
Entre deux équipes de National 2, le 0-0 est plutôt logique. On force à peine le trait car face au Puy (N2), l’Estac affichait hier une équipe très rajeunie, avec trois quarts des joueurs évoluant en N3 la saison dernière, plus quelques « anciens » (Lemaitre, Bruus, Tibidi).
Patrick Kisnorbo avait choisi cette rencontre amicale pour donner un maximum de temps de jeu à ceux qui ne devraient plus trop en avoir dans dix jours, quand le championnat reprendra ses droits. L’entraîneur a surtout voulu reposer ses cadres (Palmer-Brown, Chavalerin et Thierno Baldé n’étaient pas sur le banc des remplaçants) et n’a même effectué que deux changements. L’Estac alignera une équipe plus proche de son futur onze type ce samedi contre Clermont (L1).
D’ailleurs, alors qu’elle devait initialement affronter Grenoble (L2) samedi, l’équipe troyenne n’aura rencontré aucune équipe de son championnat lors de la préparation : uniquement des clubs de N2 (on inclut dans cette catégorie les deux équipes du Luxembourg) et de L1 (Metz et Clermont).
Au milieu, Palaversa
et Ostrc ont montré
des choses intéressantes.
Il est donc difficile de jauger le niveau réel de l’Estac, de savoir où elle en est vraiment. Idem pour les dernières recrues (Abdoulaye Ndiaye, Noa Cervantes, Nicolas De Préville, Rafiki Saïd et Mouhamed Diop), puisque ces cinq-là ont suivi la rencontre depuis des bancs faisant office de tribune dans le stade municipal du Chambon. « C’est trop tôt (pour les lancer) », a confié Patrick Kisnorbo avant la rencontre.
Alors, sans titulaire en puissance ni petit nouveau à observer, que retenir de ce match nul et vierge ? D’abord, comme on l’avait constaté lors de la défaite contre Metz, l’Estac a le ballon, multiplie les passes, mais c’est en grande majorité dans son camp et de manière latérale, voire en retrait. Ce qui donne l’impression d’une possession stérile, inefficace.
zéro danger en attaque placée
D’ailleurs, la meilleure occasion signée Alexis Lefebvre vient d’un pressing haut effectué par l’attaquant lui-même (75e). En attaque placée, cette équipe troyenne n’est pas du tout dangereuse pour l’instant. « Dans l’ensemble, on a fait un bon match, dit Mathis Hamdi. On était bien organisés, on a tenté des choses même si on n’a pas la réussite pour marquer. (Sur la stérilité offensive) On a la volonté de dominer le match, de monopoliser le ballon, de faire tourner. C’est vrai qu’il faut encore travailler devant le but. »
C’est plutôt juste avant que l’Estac doit progresser pour se créer davantage de situations. Car quand les milieux arrivent à être touchés entre les lignes et à vite transmettre vers l’avant, il y a des choses à faire. Dans ce registre, et à l’instar de Luka Ilic qu’il a remplacé, Enrik Ostrc a été intéressant dans la dernière passe.
Juste derrière lui, devant la défense, Ante Palaversa – dont c’était les premières minutes depuis la reprise – a également montré des qualités techniques mais joue un peu trop dans ses chaussons, manquant d’intensité dans les enchaînements.
Finalement, le Troyen le plus en vue aura été le gardien Nicolas Lemaitre. Sollicité à plusieurs reprises (Le Puy a eu moins d’occasions nettes mais a frappé davantage au but), le gardien a été vigilant et rassurant dans ses sorties (dans les airs, dans les pieds de l’attaquant et une fois au pied, loin de sa surface, pour couper une offensive).
La concurrence avec Dogan Alemdar semble encore ouverte. En revanche, les autres titulaires peuvent dormir les poings fermés.
Au Chambon-sur-Lignon, Alan Mangin
Entre deux équipes de National 2, le 0-0 est plutôt logique. On force à peine le trait car face au Puy (N2), l’Estac affichait hier une équipe très rajeunie, avec trois quarts des joueurs évoluant en N3 la saison dernière, plus quelques « anciens » (Lemaitre, Bruus, Tibidi).
Patrick Kisnorbo avait choisi cette rencontre amicale pour donner un maximum de temps de jeu à ceux qui ne devraient plus trop en avoir dans dix jours, quand le championnat reprendra ses droits. L’entraîneur a surtout voulu reposer ses cadres (Palmer-Brown, Chavalerin et Thierno Baldé n’étaient pas sur le banc des remplaçants) et n’a même effectué que deux changements. L’Estac alignera une équipe plus proche de son futur onze type ce samedi contre Clermont (L1).
D’ailleurs, alors qu’elle devait initialement affronter Grenoble (L2) samedi, l’équipe troyenne n’aura rencontré aucune équipe de son championnat lors de la préparation : uniquement des clubs de N2 (on inclut dans cette catégorie les deux équipes du Luxembourg) et de L1 (Metz et Clermont).
Au milieu, Palaversa
et Ostrc ont montré
des choses intéressantes.
Il est donc difficile de jauger le niveau réel de l’Estac, de savoir où elle en est vraiment. Idem pour les dernières recrues (Abdoulaye Ndiaye, Noa Cervantes, Nicolas De Préville, Rafiki Saïd et Mouhamed Diop), puisque ces cinq-là ont suivi la rencontre depuis des bancs faisant office de tribune dans le stade municipal du Chambon. « C’est trop tôt (pour les lancer) », a confié Patrick Kisnorbo avant la rencontre.
Alors, sans titulaire en puissance ni petit nouveau à observer, que retenir de ce match nul et vierge ? D’abord, comme on l’avait constaté lors de la défaite contre Metz, l’Estac a le ballon, multiplie les passes, mais c’est en grande majorité dans son camp et de manière latérale, voire en retrait. Ce qui donne l’impression d’une possession stérile, inefficace.
zéro danger en attaque placée
D’ailleurs, la meilleure occasion signée Alexis Lefebvre vient d’un pressing haut effectué par l’attaquant lui-même (75e). En attaque placée, cette équipe troyenne n’est pas du tout dangereuse pour l’instant. « Dans l’ensemble, on a fait un bon match, dit Mathis Hamdi. On était bien organisés, on a tenté des choses même si on n’a pas la réussite pour marquer. (Sur la stérilité offensive) On a la volonté de dominer le match, de monopoliser le ballon, de faire tourner. C’est vrai qu’il faut encore travailler devant le but. »
C’est plutôt juste avant que l’Estac doit progresser pour se créer davantage de situations. Car quand les milieux arrivent à être touchés entre les lignes et à vite transmettre vers l’avant, il y a des choses à faire. Dans ce registre, et à l’instar de Luka Ilic qu’il a remplacé, Enrik Ostrc a été intéressant dans la dernière passe.
Juste derrière lui, devant la défense, Ante Palaversa – dont c’était les premières minutes depuis la reprise – a également montré des qualités techniques mais joue un peu trop dans ses chaussons, manquant d’intensité dans les enchaînements.
Finalement, le Troyen le plus en vue aura été le gardien Nicolas Lemaitre. Sollicité à plusieurs reprises (Le Puy a eu moins d’occasions nettes mais a frappé davantage au but), le gardien a été vigilant et rassurant dans ses sorties (dans les airs, dans les pieds de l’attaquant et une fois au pied, loin de sa surface, pour couper une offensive).
La concurrence avec Dogan Alemdar semble encore ouverte. En revanche, les autres titulaires peuvent dormir les poings fermés.