Re: [Fil rouge] Stade de l'Aube
Posté : 04 août 2021, 20:07
Troyes Champagne métropole et l’Estac, propriétaire et utilisatrice du Stade de l’Aube, ont réalisé cet été des aménagements pour offrir aux différents publics une installation digne d’un club de Ligue 1.
La Ligue 1, c’est une tout autre dimension, à tous les niveaux. Pour accompagner la progression de l’Estac et avoir fière allure alors que les spectateurs (et de nombreux médias qui se désintéressent de la Ligue 2) vont faire leur retour au Stade de l’Aube dès ce samedi, celui-ci se devait d’être modernisé.
Le plus gros chantier (et le plus cher, avec un investissement de 180000€ HT de la part de Troyes Champagne métropole) a été la réfection de la pelouse du terrain d’honneur et de la pelouse du terrain annexe 1 (le terrain d’entraînement le plus près de la Seine). «L’objectif principal est de garantir aux joueurs des pelouses optimales pour jouer et s’entraîner», confie David Garnerin, vice-président de TCM, chargé du Sport, du Patrimoine bâti, de l’Accessibilité. Pour changer la pelouse du terrain d’honneur (hybride et à mémoire de forme), les agents étaient à l’œuvre dès le soir du match du 8 mai contre Dunkerque, synonyme de titre et de montée.
L’hiver dernier, la pelouse avait énormément souffert. Elle a été entièrement refaite cet été (ça sera désormais le cas tous les ans), afin de retrouver ses caractéristiques intrinsèques. Un important volume de liège a été ajouté, rendant la pelouse plus souple et donc plus prévenante pour les articulations des joueurs.
L’hiver dernier, la pelouse avait énormément souffert. Elle a été entièrement refaite cet été (ça sera désormais le cas tous les ans), afin de retrouver ses caractéristiques intrinsèques. Un important volume de liège a été ajouté, rendant la pelouse plus souple et donc plus prévenante pour les articulations des joueurs.
Scalpage, engazonnement… l’opération sera désormais annuelle, et non plus bi-annuelle. «La météo a permis une pousse optimale, on est satisfait du résultat.» Concernant le terrain annexe 1 – que le staff et les joueurs trouvaient trop souple la saison dernière–, c’est une autre technologie qui a été utilisée en juin. La pelouse a été scalpée puis ont été déroulés des rouleaux de gazon, c’est le plaquage. L’annexe 2, lui, avait été refait en 2020.
La pelouse de l’annexe 1 a été scalpée puis ont été déroulés des rouleaux de gazon. Le sol a été remanié et les pentes travaillées pour l’évacuation de l’eau. À noter que derrière, des barbelés «anti-franchissement» ont été posés sur le mur en parpaing qui sépare le stade du terrain des gens du voyage.
La pelouse de l’annexe 1 a été scalpée puis ont été déroulés des rouleaux de gazon. Le sol a été remanié et les pentes travaillées pour l’évacuation de l’eau. À noter que derrière, des barbelés «anti-franchissement» ont été posés sur le mur en parpaing qui sépare le stade du terrain des gens du voyage.
180 000€ investis par TCM pour les deux nouvelles pelouses
Ces deux pelouses, c’est le seul investissement de la collectivité. Mais cette dernière, par ailleurs, a procédé à un entretien de l’enceinte qui lui appartient (lire les vignettes ci-dessus). Par exemple, sept étudiants ont été embauchés au mois de juillet, afin de laver les 20000 sièges du stade, avec un nettoyeur à haute pression.
De son côté, l’Estac rafraîchit et améliore l’habillage du stade, «pour améliorer le parcours client et élever la qualité de la prestation», précise Richard Rabahi, directeur des opérations du club.
Autour des deux terrains d’entraînement ont été posés des brise-vue aux couleurs de l’Estac, avec les logos du club, de TCM et du City football group. L’idée est d’habiller ces terrains pour qu’ils soient bien identifiés lors des prises de vue. Cependant, ces grandes toiles ont déjà fait râler quelques supporters qui assistent aux entraînement et qui doivent monter sur la butte pour voir l’annexe 1.
Autour des deux terrains d’entraînement ont été posés des brise-vue aux couleurs de l’Estac, avec les logos du club, de TCM et du City football group. L’idée est d’habiller ces terrains pour qu’ils soient bien identifiés lors des prises de vue. Cependant, ces grandes toiles ont déjà fait râler quelques supporters qui assistent aux entraînement et qui doivent monter sur la butte pour voir l’annexe 1.
Avec de la panneautique, de la peinture et de la tapisserie, les accès et les salons VIP sont parés de la couleur «bleu Estac»
En juillet également, la société anglaise qui gère la «goal line technology» – celle qui permet de savoir si le ballon a bien franchi la ligne de but – est venue installer six caméras sur les toitures du Stade de l’Aube. Pourquoi six? Il y en a en fait trois pour chaque but, puisque la «goal line» est basée sur un système de triangulation. Cette technologie est écrite dans le cahier des charges de la LFP pour les clubs de Ligue 1, tout comme la fameuse VAR, l’assistance vidéo à l’arbitrage qui n’est pas en vigueur en Ligue 2.
À cet effet, Orange a ramené une armoire de Dijon (relégué en L2, l’autre promu Clermont a récupéré celle de Nîmes), contenant la technologie nécessaire au bon fonctionnement de la VAR.
La fameuse «VAR» vient aider les arbitres de Ligue 1 (pas de Ligue 2). La technologie nécessaire à son bon fonctionnement a été mise en place cet été. Six caméras ont pris place sur le toit pour la goal-line technology et l’armoire VAR (en photo) est arrivée en provenance de Dijon, relégué en L2.
La fameuse «VAR» vient aider les arbitres de Ligue 1 (pas de Ligue 2). La technologie nécessaire à son bon fonctionnement a été mise en place cet été. Six caméras ont pris place sur le toit pour la goal-line technology et l’armoire VAR (en photo) est arrivée en provenance de Dijon, relégué en L2.
Si les téléspectateurs, spectateurs et observateurs doivent s’adapter aux ajustements consécutifs à l’instauration de l’assistance vidéo, les joueurs de l’Estac tentent déjà de s’y habituer à l’entraînement. «On en a parlé avec l’effectif, on ne peut plus s’arrêter comme en Ligue 2, observe Laurent Batlles. C’est une autre mentalité: à l’entraînement, dans les jeux, on ne siffle qu’après, on va jusqu’au bout des actions et on revient à la faute pour que les joueurs soient habitués à poursuivre leur effort (les assistants ne signalent les hors-jeu qu’une fois l’action terminée, ce qui est souvent perturbant, NDLR).»
Lire aussi
PHOTOS. Un nouveau car, pour le confort et l’image de l’Estac
Les joueurs se préparent à la VAR
Globalement, Laurent Batlles est-il un défenseur de la VAR? «Je n’ai pas vraiment d’avis, on verra sur le tas, de temps en temps c’est bien et de temps en temps, ça ne l’est pas.La VAR fait partie du football, mais est aussi dépendante de l’interprétation de certaines personnes.La saison dernière, on se plaignait car on ne l’avait pas. Là, c’est toujours intéressant pour corriger des erreurs d’arbitrage. » Et puis la VAR, c’est toujours mieux que M.Varela.
La Ligue 1, c’est une tout autre dimension, à tous les niveaux. Pour accompagner la progression de l’Estac et avoir fière allure alors que les spectateurs (et de nombreux médias qui se désintéressent de la Ligue 2) vont faire leur retour au Stade de l’Aube dès ce samedi, celui-ci se devait d’être modernisé.
Le plus gros chantier (et le plus cher, avec un investissement de 180000€ HT de la part de Troyes Champagne métropole) a été la réfection de la pelouse du terrain d’honneur et de la pelouse du terrain annexe 1 (le terrain d’entraînement le plus près de la Seine). «L’objectif principal est de garantir aux joueurs des pelouses optimales pour jouer et s’entraîner», confie David Garnerin, vice-président de TCM, chargé du Sport, du Patrimoine bâti, de l’Accessibilité. Pour changer la pelouse du terrain d’honneur (hybride et à mémoire de forme), les agents étaient à l’œuvre dès le soir du match du 8 mai contre Dunkerque, synonyme de titre et de montée.
L’hiver dernier, la pelouse avait énormément souffert. Elle a été entièrement refaite cet été (ça sera désormais le cas tous les ans), afin de retrouver ses caractéristiques intrinsèques. Un important volume de liège a été ajouté, rendant la pelouse plus souple et donc plus prévenante pour les articulations des joueurs.
L’hiver dernier, la pelouse avait énormément souffert. Elle a été entièrement refaite cet été (ça sera désormais le cas tous les ans), afin de retrouver ses caractéristiques intrinsèques. Un important volume de liège a été ajouté, rendant la pelouse plus souple et donc plus prévenante pour les articulations des joueurs.
Scalpage, engazonnement… l’opération sera désormais annuelle, et non plus bi-annuelle. «La météo a permis une pousse optimale, on est satisfait du résultat.» Concernant le terrain annexe 1 – que le staff et les joueurs trouvaient trop souple la saison dernière–, c’est une autre technologie qui a été utilisée en juin. La pelouse a été scalpée puis ont été déroulés des rouleaux de gazon, c’est le plaquage. L’annexe 2, lui, avait été refait en 2020.
La pelouse de l’annexe 1 a été scalpée puis ont été déroulés des rouleaux de gazon. Le sol a été remanié et les pentes travaillées pour l’évacuation de l’eau. À noter que derrière, des barbelés «anti-franchissement» ont été posés sur le mur en parpaing qui sépare le stade du terrain des gens du voyage.
La pelouse de l’annexe 1 a été scalpée puis ont été déroulés des rouleaux de gazon. Le sol a été remanié et les pentes travaillées pour l’évacuation de l’eau. À noter que derrière, des barbelés «anti-franchissement» ont été posés sur le mur en parpaing qui sépare le stade du terrain des gens du voyage.
180 000€ investis par TCM pour les deux nouvelles pelouses
Ces deux pelouses, c’est le seul investissement de la collectivité. Mais cette dernière, par ailleurs, a procédé à un entretien de l’enceinte qui lui appartient (lire les vignettes ci-dessus). Par exemple, sept étudiants ont été embauchés au mois de juillet, afin de laver les 20000 sièges du stade, avec un nettoyeur à haute pression.
De son côté, l’Estac rafraîchit et améliore l’habillage du stade, «pour améliorer le parcours client et élever la qualité de la prestation», précise Richard Rabahi, directeur des opérations du club.
Autour des deux terrains d’entraînement ont été posés des brise-vue aux couleurs de l’Estac, avec les logos du club, de TCM et du City football group. L’idée est d’habiller ces terrains pour qu’ils soient bien identifiés lors des prises de vue. Cependant, ces grandes toiles ont déjà fait râler quelques supporters qui assistent aux entraînement et qui doivent monter sur la butte pour voir l’annexe 1.
Autour des deux terrains d’entraînement ont été posés des brise-vue aux couleurs de l’Estac, avec les logos du club, de TCM et du City football group. L’idée est d’habiller ces terrains pour qu’ils soient bien identifiés lors des prises de vue. Cependant, ces grandes toiles ont déjà fait râler quelques supporters qui assistent aux entraînement et qui doivent monter sur la butte pour voir l’annexe 1.
Avec de la panneautique, de la peinture et de la tapisserie, les accès et les salons VIP sont parés de la couleur «bleu Estac»
En juillet également, la société anglaise qui gère la «goal line technology» – celle qui permet de savoir si le ballon a bien franchi la ligne de but – est venue installer six caméras sur les toitures du Stade de l’Aube. Pourquoi six? Il y en a en fait trois pour chaque but, puisque la «goal line» est basée sur un système de triangulation. Cette technologie est écrite dans le cahier des charges de la LFP pour les clubs de Ligue 1, tout comme la fameuse VAR, l’assistance vidéo à l’arbitrage qui n’est pas en vigueur en Ligue 2.
À cet effet, Orange a ramené une armoire de Dijon (relégué en L2, l’autre promu Clermont a récupéré celle de Nîmes), contenant la technologie nécessaire au bon fonctionnement de la VAR.
La fameuse «VAR» vient aider les arbitres de Ligue 1 (pas de Ligue 2). La technologie nécessaire à son bon fonctionnement a été mise en place cet été. Six caméras ont pris place sur le toit pour la goal-line technology et l’armoire VAR (en photo) est arrivée en provenance de Dijon, relégué en L2.
La fameuse «VAR» vient aider les arbitres de Ligue 1 (pas de Ligue 2). La technologie nécessaire à son bon fonctionnement a été mise en place cet été. Six caméras ont pris place sur le toit pour la goal-line technology et l’armoire VAR (en photo) est arrivée en provenance de Dijon, relégué en L2.
Si les téléspectateurs, spectateurs et observateurs doivent s’adapter aux ajustements consécutifs à l’instauration de l’assistance vidéo, les joueurs de l’Estac tentent déjà de s’y habituer à l’entraînement. «On en a parlé avec l’effectif, on ne peut plus s’arrêter comme en Ligue 2, observe Laurent Batlles. C’est une autre mentalité: à l’entraînement, dans les jeux, on ne siffle qu’après, on va jusqu’au bout des actions et on revient à la faute pour que les joueurs soient habitués à poursuivre leur effort (les assistants ne signalent les hors-jeu qu’une fois l’action terminée, ce qui est souvent perturbant, NDLR).»
Lire aussi
PHOTOS. Un nouveau car, pour le confort et l’image de l’Estac
Les joueurs se préparent à la VAR
Globalement, Laurent Batlles est-il un défenseur de la VAR? «Je n’ai pas vraiment d’avis, on verra sur le tas, de temps en temps c’est bien et de temps en temps, ça ne l’est pas.La VAR fait partie du football, mais est aussi dépendante de l’interprétation de certaines personnes.La saison dernière, on se plaignait car on ne l’avait pas. Là, c’est toujours intéressant pour corriger des erreurs d’arbitrage. » Et puis la VAR, c’est toujours mieux que M.Varela.
