Re: [Fil rouge] Quel entraîneur pour la saison 2022-2023 ?
Posté : 04 mars 2023, 18:56
Je pense comme toi , une remise à plat des cet été..ou alors à la trêve internationale...
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Relire cet article aujourd'hui...Nitarm a écrit : ↑19 nov. 2022, 09:23 Les cinq défis du futur entraîneur de l’Estac
Le successeur de Bruno Irles, qui doit être nommé la semaine prochaine, arrive dans un vestiaire qui attend de nouvelles méthodes et qui a besoin d’inverser la dynamique des résultats. Le futur entraîneur sera également attendu sur ses idées de jeu.
Le vestiaire troyen a besoin d’être revitalisé, après avoir essuyé de mauvais résultats ces dernières semaines. - Photo Christophe Mallet
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Par Alan Mangin
Publié: 18 novembre 2022 à 21h28
Temps de lecture: 4 min
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1
Susciter l’adhésion du vestiaire
L’entraîneur, quel qu’il soit, sera accueilli avec soulagement par une partie du vestiaire, qui ne prenait pas un énorme plaisir au quotidien sous Bruno Irles. Les joueurs attendent un contenu plus intense et plus ludique des séances d’entraînement, mais aussi une philosophie de jeu plus ambitieuse et moins centralisée sur la transition. Revenir à une défense à quatre et un milieu à trois est un souhait de plusieurs cadres.
Alors oui, ce ne sont pas aux joueurs de dicter les décisions du club et du coach, mais ce sont tout de même eux qui sont sur le terrain, alors que les matches au couteau vont s’intensifier ces prochains mois. De plus, si les joueurs retrouvent du plaisir par le jeu, cela sera contagieux pour le public du Stade de l’Aube troyen et tout l’environnement du club.
2
Assurer la continuité
du City game
Alors que le City game, inculqué au centre de formation, est facilement perceptible lors des matches des jeunes de l’Estac, on ne retrouve absolument pas ce style chez l’équipe fanion. À quoi bon suivre ce complexe apprentissage s’il ne trouve pas de continuité au plus haut niveau ? Bien sûr, les exigences et la pression sont tout autres en Ligue 1, mais la logique voudrait que le futur entraîneur soit aussi alimenté par les idées du City game. Cela conforte d’ailleurs la piste Jason Wilcox, actuel directeur du centre de formation de Manchester City, qui revient de plus en plus quand on cherche à savoir qui va succéder à Bruno Irles…
Par ailleurs, cette continuité entre l’académie et l’équipe professionnelle serait un bon signal pour les jeunes Troyens, dont une partie ne voyait pas de projection individuelle à l’échelon supérieur et qui préférait même s’entraîner en N3 avec Érick Mombaerts plutôt que dans le groupe de Bruno Irles.
3
(Re)lancer des joueurs
Comme à chaque changement d’entraîneur, les cartes sont rebattues. Bruno Irles avait déjà bien remué le jeu de cartes en instaurant une concurrence à tous les postes, qui a eu des bienfaits (pousser les titulaires, concerner les remplaçants) et des méfaits (peu de repères forts d’un match à l’autre, crispations chez les joueurs déclassés
Parmi ceux qui devraient profiter de cette nouvelle page, on pense en premier lieu à Tristan Dingomé, qui a dû se contenter de bouts de match ces derniers mois. Son profil, différent de tous les autres, doit permettre au gaucher de trouver un rôle plus conséquent sur la phase retour.
On pense aussi à quelques jeunes (Lefebvre, Mazou-Sacko, Dongmo, Zoukrou, N’Jo), qui n’ont pas été intégrés dans la rotation, même s’il est vrai que la consistance de l’effectif ne laisse pas beaucoup de place aux essais.
4
incarner le club
Dans le football hypermédiatisé d’aujourd’hui, l’entraîneur principal est celui qui est sur le devant de la scène, notamment à travers les multiples conférences de presse, avant et après les matches. La communication est aujourd’hui une qualité indispensable pour un entraîneur moderne. D’autant plus qu’à l’Estac, ni chez les dirigeants (Aymeric Magne n’est pas Jean-Michel Aulas ou Pablo Longoria) ni chez les joueurs (Benjamin Nivet n’a pas de successeur dans ce registre), on trouve une personne capable d’incarner le club vis-à-vis de la sphère médiatique nationale.
Le futur entraîneur devra donc enfiler ce costume, pas si anodin quand on répète que les détails (arbitrage, soutien extérieur) font basculer les matches. Bruno Irles, dans son style, avait plutôt bien joué ce rôle après quelques fautes de communication à son arrivée, notamment en acceptant de nombreuses demandes des « gros » médias (interview en plein match par les diffuseurs télé, micro branché sur lui pendant 90 min pour un reportage d’Amazon, images de drone pour Canal +…).
5
maintenir l’estac en Ligue 1
C’est même le défi principal du futur entraîneur. Car même s’il ne coche pas toutes les cases évoquées précédemment, c’est sur l’objectif ultime qu’il sera jugé en juin : le maintien de l’Estac en Ligue 1.
Pour ce faire, l’équipe doit inverser la dynamique des dernières semaines (sept rencontres sans victoire) et surtout retrouver une solidité défensive. Cela n’est pas contradictoire avec une ambition de jeu plus portée vers l’attaque, le tout étant de trouver le bon équilibre.
D’ailleurs, cette année en Ligue 1, la prime est donnée aux équipes enthousiastes, que ce soit en haut du classement (Lens, Rennes, Lorient) ou en bas (Clermont et Toulouse ont un petit matelas sur les relégables).
Bref, dès la semaine prochaine, durant laquelle le nom du nouveau coach troyen sera annoncé, ce dernier aura du pain sur la planche.
Bon...voilà finalement de novembre à mars, rien n'a changé au niveau physique, on tient pas un match entier. Et c'était vraiment très osé de prendre un étranger.jerem a écrit : ↑21 nov. 2022, 21:53 Vu la condition physique plus que limite de nos joueurs qui ne tiennent pas les matches en entier, il fallait qqun avec un prépa physique vu qu'on recommence comme une nouvelle saison.
Choix très osé dans un championnat pas simple qd on arrive étranger, joueur comme entraineur d'ailleurs