Bruno Irles [Entraîneur] (janvier - novembre 2022)

[ALTheFt4]

N'oublions pas aussi que depuis le départ d'Amzine fin Août (après la victoire à Monaco), l'entraîneur adjoint qui devait répondre au cahier des charges d'Irles n'a jamais été trouvé.
Il était donc vraiment isolé et pas grand monde devait lui convenir.

[Electronic-cat]

Aïe et bien j’ai eu à peine le temps de poster mon message précédent que la nouvelle est tombée… pas très surprenant en effet. J’ai un peu de peine pour lui car il nous a maintenu quand même (même si le mérite revient avant tout aux joueurs) et qu’on sentait qu’il bossait beaucoup malgré tout. Et oui je suis un peu dans le syndrome de Stockholm là car j’ai senti des le début que ça aurait du mal à le faire avec lui. C’est un bosseur mais pas un bon manager il n’a jamais su y faire et l’équipe ne ressemble pas à grand chose alors qu’on a joué le 1/3 des matchs et perdu beaucoup de points à notre portée. On devrait être à la place de Clermont aujourd’hui, minimum, avec un bon coaching.

La marche entre le bas de l’échelle pro et la L1 avec un peu d’ambition était trop haute. Mais le bilan n’est pas totalement négatif : il y a eu maintien et aujourd’hui on est dans la course cette année. Avec lui l’équipe a appris à faire le dos rond et à sortir les griffes au bon moment. Il faut que ça nous serve. Je pense que globalement l’ensemble du club doit être soulagé de le voir partir, ça ne fonctionnait pas et on sentait qu’il fallait que ça change.

Entre Batlles et Irles on a un peu eu le jour et la nuit. Il faudrait peut être une synthèse des deux mais ça me parait important d’avoir quelqu’un de fédérateur aujourd’hui car il y a un mal assez profond dans le groupe, c’est pas normal toute cette fébrilité qu’on a vu ces derniers temps alors qu’on a de la qualité individuelle et qu’on voit ce dont on est capables par ci par là. On sentait que les joueurs avaient peur de dépasser une ligne rouge. D’un côté on entendait qu’ils devaient tenter des choses, faire du dépassement de fonction, mais d’un autre au moindre écart c’était le risque de perdre sa place, c’était pas possible.

Tu as très bien résumé la situation!

Ceci dit, on verra ce que le prochain entraîneur va faire pour gérer la situation car même s’il arrive à federer, il faudra faire des choix forts.

On parle toujours que l’on a laissé des points sur la table, mais les statistiques parlent d’elles-mêmes : les problèmes viennent des erreurs défensives et clairement pas à cause du potentiel offensif. En d’autres termes, je suis convaincu que l’on va avoir un objectif bien plus accès sur l’efficacité au détriment du jeu.

Dans un changement d’entraîneur, il y a toujours des correctifs apportés. On pourrait imaginer que le nouvel entraîneur sera plus souple avec certains joueurs (Rami, Tardieu, Gallon, etc,…) et que des joueurs en réussite sous l’égide de BI pourrait quant à eux perdre en réussite (Odobert, Baldé). C’est un couteau à double tranchant et je suis convaincu que c’est l’offensif qui risque d’être affecté. On est la 4eme attaque de ligue 1 et 19eme défense.

Faire des clean sheets va peut-être devenir un objectif et que de la 4eme attaque on passe 12/13eme et que notre classement défensif s’améliore. Mais j’ai du mal à croire que ce renversement de tendance apporte exclusivement du beau jeu.

[seboun]

Il s'agit d'une mise à pied donc il n'est pas encore virer.

Effectivement et la sanction, qui peut aller jusqu'au licenciement, n'est pas encore connue (même si on connait tous la suite).
Du coup, le placer direct dans la catégorie "ancien" ça me choque quand même.

[jcrego]

N'oublions pas aussi que depuis le départ d'Amzine fin Août (après la victoire à Monaco), l'entraîneur adjoint qui devait répondre au cahier des charges d'Irles n'a jamais été trouvé.
Il était donc vraiment isolé et pas grand monde devait lui convenir.

C’est vrai j’avais oublié cette histoire!

[turtle]

Les joueurs qui sont contents de son départ et qui l'ont peut être précipité ont intérêt à être irréprochables désormais. Gallon devra être décisif et arrêter des tirs adverses et Tardieu n'aura plus l'excuse d'un système qui ne lui convient pas. J'espère juste que le nouvel entraineur tiendra compte de l'effectif, de ses points forts et des ses points faibles pour mettre en place son système de jeu. Par exemple la défense a 5 qui ne marche pas ou ne pas mettre Ripart sur un coté.

[Helzeeer]

Il s'agit d'une mise à pied donc il n'est pas encore virer.

Effectivement et la sanction, qui peut aller jusqu'au licenciement, n'est pas encore connue (même si on connait tous la suite).
Du coup, le placer direct dans la catégorie "ancien" ça me choque quand même.

Non mais la mise à pied c'est le temps de trouver un accord financier pour le licenciement, c'est comme ça à chaque fois, donc considérez le comme viré.

[Spip]

On verra… soit le nouvel entraîneur va imposer ses choix tactiques et risque de se mettre les joueurs à dos (les mêmes que pour BI), soit il ne change rien et les joueurs auront intérêts de se bouger…
Bref, merci BI pour le maintien et certains matchs ou j’ai pris plaisir à voir l’estac! Et puis il faut être franc, j’avais toujours ce petit truc qui me faisait peur car j’attendais de voir quand on allait égaliser ou au contraire prendre un but.

[Helzeeer]

La mise à pied de Bruno Irles ne surprend pas grand monde ; son timing un peu plus. À quelques jours d’un déplacement à Brest, qui sonnera la fin de la première partie de saison et marquera le début de la trêve internationale, le club a tranché. Agacé par le manque de progrès d’un effectif qu’il estime de qualité, City Group a donc mis fin prématurément à la mission de son entraîneur, sous contrat dans l’Aube jusqu’au mois de juin prochain.

Cette décision a étonné sur la scène nationale. Elle était attendue dans l’Aube, espérée par de nombreuses personnes, au sein du club ou en dehors. Le public n’a jamais adopté un homme qui n’a lui même fait aucun effort pour se faire apprécier.

Choix d’Erick Mombaerts
L’aventure, entre l’Estac et Irles, n’aura donc pas duré plus de dix mois. L’ancien joueur de Monaco, éducateur sur le Rocher, a débarqué sur les bords de Seine en janvier, là aussi à la surprise générale, pour remplacer Laurent Batlles. Batlles, aujourd’hui en difficulté dans le Forez, avait gagné le respect des supporters ; par son attitude, le jeu déployé, qui tranchait avec celui de ses prédécesseurs (Garcia et Almeida). Irles, choix d’Erick Mombaerts, avec qui il a passé le diplôme de Formateur, a été débauché de Quevilly-Rouen (ce qui a sans doute nourri son ego) pour assurer le maintien du club troyen.

Contre vents et marées, avec un vestiaire qu’il n’aura jamais eu avec lui, Irles a réussi sa mission. Si l’Estac est encore en Ligue 1 aujourd’hui, elle le doit en partie à son entraîneur.

Les cadres étaient déjà montés au créneau la saison dernière
Bruno Irles est venu dans l’Aube seul. Ses adjoints lui ont été imposés. Des hommes (Robin, Amzine, Liébus) dévoués, qui ne l’auront jamais torpillé. Mais qui auront également eu du mal à percer la carapace d’un entraîneur solitaire, qui surprenait son entourage par sa capacité à résister à la pression. « De ce côté-là, analyse un membre du club, il est impressionnant. Il gère ses émotions de façon incroyable. Même si les gars sont contre lui, il avance, droit dans ses bottes. »

Déjà la saison dernière, la tension entre l’effectif et Bruno Irles était palpable. Certains joueurs n’avaient pas apprécié ses remarques, ses choix également (notamment lors du ramadan) en plus de ses entraînements, bien moins plaisants que ceux concoctés par Laurent Batlles. Les cadres étaient montés au créneau. À plusieurs reprises. Au terme de réunions parfois endiablées, Irles avait un peu assoupli son fonctionnement. Et, dans un bel élan, l’équipe avait sauvé sa peau en Ligue 1.

Marwood était « très content » d’Irles en juillet
Repartir avec Bruno Irles, sous contrat encore pour une saison, n’était pas une nécessité. Mais City Group, au moins officiellement, n’imaginait pas d’autre option. En déplacement à Poissy, en juillet, pour assister au match de préparation contre Le Havre, Brian Marwood, big boss de City Group, avait soutenu publiquement son technicien. « Nous nous appuyons sur un jeune coach dont nous sommes très contents, que nous devons accompagner », avait-il lâché, avant d’évoquer plus en détail ses souhaits pour l’Estac : « Nous bâtissons un projet sur le long terme. Cela prend du temps de le mettre en place. Nous devons être patients. Il nous faut travailler à la constitution d’une équipe, d’un staff, d’une structure, sur et en dehors du terrain. Nous sommes ravis d’avoir pu accéder à la L1 et de nous y être maintenus. C’est une très bonne division, compliquée, d’autant plus difficile d’y rester qu’il y aura quatre descentes. Donc plus de pression. Mais la construction d’un club, ce n’est pas qu’un projet sportif à court terme ; il y a d’autres éléments à prendre en compte. »

Bruno Irles avait le soutien de Marwood et d’Erick Mombaerts. De François Vitali aussi. City Group a mis la main à la poche pour renforcer le groupe, sans non plus recruter de joueurs confirmés. Si on excepte Rony Lopes, l’Estac n’a déniché que des futurs talents, des diamants (Odobert, Thierno Baldé, Porozo) encore à polir.

Les semaines ont passé. Après un début de saison hésitant, l’Estac a repris des couleurs, s’est sortie de la zone rouge, avant de replonger. Doucement. Le jeu, selon CFG, n’avançait pas. Bruno Irles, qui avait déjà été maladroit lors de son intronisation (« je suis la bonne personne » avait-il indiqué, avant de préciser : « J’arrive avec une grosse dose de confiance en moi. Le style Irles, vous allez le découvrir. Vous verrez rapidement des progrès dans les matches qui vont arriver »), a perdu des points dernièrement dans la gestion du cas Rami.

Les joueurs se sont encore plaint de sa méthode ; les agents commençaient à s’en mêler. Le jeu, lui, n’avançait guère. Avant le match contre le PSG, le sort d’Irles était déjà joué. Ne manquait qu’une nouvelle contre-performance pour valider son éviction. Si l’Estac a sorti un gros match au Parc, malgré la défaite, elle s’est pris les pieds dans le tapis, à domicile, contre Auxerre.

Bruno Irles a défendu son bilan devant ses joueurs ce mardi
C’était donc le moment pour les dirigeants d’actionner le siège éjectable. Bruno Irles a été reçu ce mardi matin par sa direction, qui lui a signifié sa mise à pied. Claude Robin a lui aussi été reçu. Pour lui demander d’assurer l’intérim. Selon nos informations, des contacts ont déjà été noués pour l’arrivée d’un nouvel entraîneur, qui ne sera donc pas Claude Robin.

Les joueurs ont appris la nouvelle « comme tout le monde », « sur les réseaux ». Ils ont pour la plupart d’entre eux été « surpris »… par le timing. Pas par l’éviction, que beaucoup espéraient. Bruno Irles a salué son groupe une dernière fois vers 15 h. Il a pris la parole, et pendant une petite dizaine de minutes, défendu son bilan. Il a rappelé que l’Estac était actuellement 13e de Ligue 1, 5e meilleure attaque. Digne, il n’a pas baissé les yeux. Avant de s’éclipser.

L’entraînement de ce mardi a été mené par Claude Robin, qui gérera l’équipe jusqu’à la trêve. Certains joueurs, qui seront libérés d’un poids, devront se livrer un peu plus sur le terrain. Pour prouver qu’ils n’étaient pas, finalement, la cause du problème...

[Julien10000]

Curieuse cette mise à pied en forme de sanction. Ca sent la grosse embrouille non ?

Ça devait probablement être TRÈS compliqué, quand tu vois qu’on n’est quand même pas dans une position critique alors qu’un mec comme Baticle est maintenu malgré ses 8 petits points… beaucoup de choses semblent bizarres au club notamment le comportement de Rami, qui est ce qu’il est, mais il a toujours eu un comportement très pro et là on dirait qu’il fait tout pour se barrer un maximum ou se faire virer, c’est très étrange. J’ai l’impression qu’Irles soufflait le chaud et le froid auprès de tout le monde et qu’à la fin tout le monde est paumé et ne sait plus ce qui est vraiment attendu. Il n’y avait plus de pilote dans l’avion et ça c’est terrible.

Effectivement c'est l'impression que ça donne. Un gros ¤#*ù^ ambiant depuis les matchs de prépa. Le changement devait arriver rapidement. En espérant que cette mise à pied ne soit pas un simple avertissement mais bien une réelle volonté de se séparer de lui.