[Fil rouge] Estacqueries...

[Kevin-10]

Ils devraient plutôt déléguer pour le site web ça ne serait pas du luxe...

[did3lf]

Êtes-vous au courant que le service commercial du club a été revendu à une boîte parisienne, parce que les finances que Masoni nous annonçait "saine" ne le sont pas du tout ?

Comment on peut revendre un service commercial? C'est pas plutot le service géré par une boite extérieure pour limiter les couts?

Non. Il a bien été vendu.
Les employés ont même été mis devant le fait accompli, puisque Masoni ne leur a rien dit. Grandiose, une fois de plus.

[turtle]

Êtes-vous au courant que le service commercial du club a été revendu à une boîte parisienne, parce que les finances que Masoni nous annonçait "saine" ne le sont pas du tout ?

Comment on peut revendre un service commercial? C'est pas plutot le service géré par une boite extérieure pour limiter les couts?

Non. Il a bien été vendu.
Les employés ont même été mis devant le fait accompli, puisque Masoni ne leur a rien dit. Grandiose, une fois de plus.

D'après ce qu'on m'a dit c'est de la sous traitance mais en effet les employés ont un nouveau patron et Masoni ne leur a rien dit. Administrativement le club c'est du grand n'importe quoi et personne ne semble s'en inquiéter...

[did3lf]

Tu as raison pour la sous-traitance. J'avais mal compris.
C'est un contrat sur une durée de 6 ans.
Par contre, les employés peuvent se retrouver sur la touche en un rien de temps.
Sinon, Masoni aurait bien baratiné tout le monde durant le mercato. JMF compris.
Quand à la bonne ambiance, elle n'est plus là depuis les nombreuses couleuvres que Masoni essaye de faire avaler à tout le monde.

[turtle]

Il y'a une interview a paraitre demain de Masoni ou il dit que la DNCG n'est pas la seule responsable du mauvais début de saison. J'ai hâte de savoir de qui il s'agit (surement les "&#@* de journalistes" )

[nikosss51]

J'ai l'interview.......et c'est croustillant...

[Tristanestac]

Racoooonte !!!

[nikosss51]

En gros il est responsable du mauvais debut de saison mais veut faire aussi porter le chapeau à Furlan mais sans l'avouer......
Je met l'article de suite...

[nikosss51]

Article l'EST ECLAIR DE JEUDI 15

Estac / Masoni: «Ça me met hors de moi...»

Anthony Lacaille

Daniel Masoni reconnaît des erreurs stratégiques dans le recrutement mais ne veut plus qu’on impute le mauvais début de saison de l’Estac uniquement à l’affaire de la DNCG.


Le président de l’Estac s’était fait discret depuis quelques semaines. Il faut dire que son été pouvait difficilement être plus pourri, de l’affaire de la DNCG à une sortie médiatique mal maîtrisée sur Canal 32 en passant par des résultats catastrophiques. Mais il a accepté tout de suite notre demande d’interview sous forme de bilan d’un premier quart de championnat qui a parfois tourné au cauchemar. Car le président avait aussi besoin de rétablir ses vérités, tout en admettant des erreurs. Il assume mais, en creux, ne veut pas être le seul responsable du mauvais début de saison.

Comment avez-vous vécu ce terrible début de saison ?

« Très difficilement. 4 points en 9 journées, sans la moindre victoire, on ne peut pas faire pire. C’est d’autant plus compliqué à vivre que je ne m’attendais pas du tout à ça, sans doute ai-je été trop optimiste. »

Vous avez l’impression de revivre le même scénario qu’il y a trois ans ?

« Comptablement oui mais il y a trois ans, on s’attendait quelque part à être en difficulté. Peut-être même trop d’ailleurs... Là, je voyais tout autre chose. »

Pour en arriver là, le club a commis des erreurs stratégiques depuis le titre de champion ?

« Oui, je les assume. Je suis le président, je ne fais pas partie des gens qui rejettent les fautes sur les autres. Tout ce qui a été fait, je l’ai accepté, donc j’ai mes responsabilités. Après, s’il y a des comptes à régler, je le fais en interne, pas dans les journaux. En revanche, il faut qu’on arrête de dire que tout est la faute de l’histoire avec la DNCG si on en est là, ça me met hors de moi. Je veux bien tout accepter, mais pas ça, c’est une contre-vérité. »

C’est le discours que tient souvent Jean-Marc Furlan...

« Oui, je le sais, je lui ai dit. OK il y a eu trois semaines de flottement mais on savait début avril qu’on montait. Avril, mai, juin, on a eu trois mois pour recruter mais ce n’était jamais le bon profil ou le bon salaire. Seul Karaboué est arrivé. J’ai laissé faire ça, je suis responsable mais j’aurais dû imposer de recruter plus vite, d’avoir une ossature pour la reprise de l’entraînement. Ensuite, même pendant la période où on a fait appel, je n’ai pas eu sur mon bureau de dossier qui ne s’est pas fait à cause de notre situation. Voilà, on a recruté en août, tardivement et on s’est compliqué la tâche. On a eu beaucoup de malheurs aussi mais on est parti trop léger défensivement. »

L’entraîneur est-il toujours l’homme de la situation?

« Oui, plus que jamais, ça ne change rien. »

Vos relations ont-elles été affectées par cet été ?

« Non. Je suis moins présent au stade mais on communique toujours autant, on s’appelle tous les jours. »

L’Estac n’a pas beaucoup de moyens pour la Ligue 1 mais accumule les contrats (35 au total !) alors que l’objectif était de limiter à 26. Paradoxal ?

« Dans ces contrats, il y a 3-4 jeunes prometteurs qui, pour l’instant, renforcent aussi la CFA. C’est un choix car je pense que pour faire grandir le club c’est mieux d’avoir une CFA. D’autres, ce sont des paris sur lesquels on ne prend aucun risque financier comme Martial par exemple. C’est certain, avec moins de contrats, on aurait pu faire un attaquant supplémentaire. Mais on est quand même bien content d’avoir un sureffectif avec toutes nos absences. »

Cibler des joueurs « à potentiel » ou à remettre en forme n’atteint-il pas ses limites en L1?

« C’est une réflexion que nous menons en interne, il y a l’équilibre entre l’impératif du maintien et l’avenir. On doit se tourner aussi vers des joueurs aguerris. »

La difficile prolongation de Rincon, qui au final avait une pubalgie, est-elle un regret ?

« Mon sentiment, c’est que quand un joueur fait traîner les choses, même si on l’aime beaucoup, il faut laisser tomber. J’aurais dû suivre mon instinct. Après, c’est un concours de circonstances, je ne veux incriminer personne, ni le joueur, je ne sais pas s’il a caché quelque chose, ni le médical. Mais c’est une erreur du club dans son ensemble. »

Pour en revenir, une dernière fois, à la DNCG, on a l’impression que vous vous êtes laissé griser par la confiance ?

« C’est un peu ça oui, et là c’est uniquement de ma faute. On est toujours sur le fil du rasoir pour les budgets mais ni plus ni moins qu’avant, et j’ai vraiment pensé qu’il n’y aurait pas de souci. Ce jour-là, j’y suis allé un peu la fleur au fusil. Et je suis tombé de haut. Mais je redis que la DNCG a changé ses critères du jour au lendemain. Les conséquences ? Suite à ça, on perd un seul joueur sur tout l’effectif qu’on voulait garder (Lionel Carole). Un seul joueur en moins fout tout en l’air ? Ce serait grave si c’était le cas. »

L’Estac sera-t-elle en difficulté financière en cas de nouvelle descente ?

« Ça serait compliqué, il ne faut pas se le cacher mais pas catastrophique. Nous avons beaucoup de joueurs prêtés, d’autres s’en iraient, on repartirait de zéro encore une fois, sur un nouveau cycle de plusieurs années. C’est dur, je ne fais pas de miracles mais le club n’a pas de dettes. Néanmoins, on n’en est pas encore là. »

Quels objectifs fixez-vous à l’équipe d’ici la trêve?

« Il reste 10 matches, j’espère 5 victoires. »

C’est très ambitieux ?

« Mais on est encore ambitieux, sinon, ce n’est pas la peine de se lever le matin. Après, 4 victoires et des nuls, peu importe. Dans mon idée, il faut absolument tourner à la trêve avec au moins 16-18 points. 13 la dernière fois, c’est trop peu. 16 pour y croire encore, 18 pour se dire que c’est vraiment jouable. On est mal parti mais je crois encore au simple retard à l’allumage. »

Qu’est-ce qui vous fait espérer ?

« Le groupe, les joueurs. Ils sont formidables, je n’ai rien à leur reprocher, ils s’accrochent. C’est sans doute encore plus dur pour eux que pour nous de ne pas gagner. Jean-Marc (Furlan) a su préserver l’unité du groupe malgré les difficultés, ça va nous faire gagner des points, j’en suis sûr. Et les automatismes ne sont pas loin. »

Quel crédit donner aux rumeurs qui font parfois état de votre volonté de vendre l’Estac ?

« Ce n’est pas du tout d’actualité. Si j’avais voulu vendre, je l’aurais fait à Pâques, c’est beaucoup plus facile quand le club est en pleine lumière. Après, je ne suis pas éternel, je vais avoir 59 ans en mars, ça fait 42 ans que je travaille, peut-être que j’aurai envie de profiter un peu dans l’avenir. Mais je continue à essayer d’ouvrir le capital parce que je reste persuadé que c’est vital pour le club. On nous situe entre la 10 e et la 30 e place du foot français mais financièrement, on est plutôt entre la 20 e et la 30 e si on n’arrive pas à faire deux maintiens d’affilée en L1. »

La quête d’investisseurs sans leur donner le pouvoir de décision est-elle vaine ?

« C’est plus compliqué qu’une vente sèche. Ça fait 4 ans que je travaille dessus, j’ai toujours 3-4 dossiers en cours, certains se referment, d’autres arrivent. Il y a différentes possibilités, ouvrir à des gens qui prendraient ma suite, les fonds d’investissement... Je peux y consacrer plus de temps désormais que Francis Boudin me seconde parfaitement, c’était difficile en restant assis derrière son bureau. Je ne désespère pas. »

Avez-vous des pressions pour passer la main ?

« Aucune ! Les gens oublient parfois que c’est moi qui paie, j’ai 85 % du club, je suis seul décideur, personne ne m’impose quoi que ce soit. Et je ne suis pas là que pour payer, j’ai des limites sinon vous n’auriez pas entendu parler de la DNCG. Quand ça va bien, on est le meilleur, quand ça va mal, on est le plus mauvais. J’ai l’habitude, je ne cherche pas les honneurs. Mais ce n’est pas ma façon de penser. »

Ressentez-vous une usure après plus de six ans de présidence ?

« Non, aucunement. Ce serait le cas s’il y avait une monotonie. Mais il y a toujours des challenges à relever. Et puis, plus j’entends des gens parler sans savoir, plus ça me donne envie de me battre et de continuer... »

Dabo a signé. Comme prévu, Mouhamadou Dabo, 28 ans, a signé hier son contrat avec l’Estac jusqu’à la fin de la saison.